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Prolégomènes à la charité est, pour le phénoménologue dont je suis, un livre important, voire capital. Publié pour la première fois en 1986, il a été maintes et maintes fois réédité. Grasset en 2018, lui trouve sa forme certainement définitive, dans une 4e édition revue et augmentée d’une préface et de trois chapitres. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nous avons vu jusqu’ici que le Dasein, à la différence de tous les autres étants, existait. Il existe facticement, et il est déchéant. Vivant de manière inauthentique dans le bruit de fond du « ils », il lui faut faire une expérience de soi pour espérer se tirer de cette fuite en avant qui, en tant qu’évasion, fuite devant soi, n’est en réalité qu’une vaine échappée, dans laquelle il transporte l’ennemi qu’il cherche à fuir avec lui-même, c’est-à-dire « (s)on propre soi ». Voici la suite et la fin de cette longue étude, parue dans le numéro 11 desCarnets de la philosophie, d'avril 2010, proposée en trois parties en accès libre dans l'Ouvroir.
Il nous faut donc partir en quête de l’existence du Néant. Projet éminemment paradoxal si nous considérons que le Néant, ou le Rien, est ce qui « n’est pas ». Voici la suite de cette longue étude, parue dans le numéro 11, desCarnets de la philosophie, d'avril 2010.
L’introduction (1949) à la conférence de 1929 intitulée Was ist Metaphysik ? commence par circonscrire la métaphysique vue de son fondement. Pourquoi ? Une réponse détaillée et développée, dans cette longue étude parue dans le numéro 11 desCarnets de la philosophie, d'avril 2010. Je vous la propose désormais en accès libre dans l'Ouvroir, en trois parties.
Dans l’odyssée philosophique heideggérienne l’angoisse a un statut spécifique[1]. Mais que vient donc briser l’angoisse ? Quid de l’angoisse (Angst) ? C’est cette disponibilité affective (Befindlichkeit) fondamentale dans laquelle se situe l’insigne ouverture du Dasein. Il est vrai qu’en toute situation nous retrouvons une « ambiance », c’est-à-dire une « atmosphère »[2]. Aussi, c’est le propre du sentiment de l’angoisse que d’être précisément une affection[3]. Dans cette expérience singulière, ce retrait des étants dans l’indifférenciation, on trouve l’expérience la plus importante de Sein und Zeit ; l’expérience charnière. Mais pour comprendre ce point, il faut commencer par éclairer ce que le philosophe allemand entend par « être-au-monde »[4]. Une formule appelant une double réponse : d’une part, que nous habitons au beau milieu de la familiarité – c’est-à-dire l’expérience de l’appartenance ; d’autre part, que nous risquons n’importe quand l’absolu dépaysement, l’exil, l’inquiétante étrangeté – l’expérience de l’isolement, de l’exclusion de toute appartenance, la rupture. Cette longue étude est parue dans les Carnets de la philosophie, numéro 17, de juillet 2011. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À la différence de Sartre, Heidegger ne dramatise pas l'angoisse, mais en fait une notion centrale et essentielle de son grand oeuvre. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, des Carnets de la philosophie, en janvier 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.