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Le Cercle François Villon, exclusivement consacré à la poésie, partage un poème par jour sur sa page Facebook, organise quelques événements (dont une séance de déclamation de Baudelaire dans les catacombes...) et propose des séries d'entretiens sur la poésie. J'ai accepté de répondre à quelques-unes de leurs questions. L'entretien est désormais disponible dans l'Ouvroir.
Suite au succès fulgurant, presque insensé, et même indécent, du livre de Stéphane Hessel Indignez-vous, je me suis bien sûr procuré le texte, et m'y suis plongé avec une certaine curiosité, et non sans une sorte d'appréhension, me demandant ce que l'on pouvait bien trouver de si révolutionnaire dans cette feuille de chou. Était-il un agitateur, un factieux, un insurgé, un meneur, un révolté ? Enfin quoi, pourquoi tant de vacarme ? Au-delà du projet, tout à fait honorable, et cohérent avec les engagements de l'auteur durant la Seconde Guerre mondiale, j'ai essayé de comprendre, le titre mis à part, titre qui est charmant et qui a dû plaire au point de déclencher ce séisme phénoménal, surtout en période de fêtes, j'ai essayé donc de lire et de comprendre ce texte et son phénomène. Or, je tiens à préciser, suite à l'avalanche de remarques courroucées qui ont suivi la publication de cette mise au point que j'analyse presque essentiellement le phénomène de librairie et ses attendus supposés, plus que l'auteur-résistant lui-même. Je me garde bien de le remettre en cause, ni même de remettre en cause son combat qui fut celui d'une vie. En réalité, j'analyse notre barbarie moderne, et comment celle-ci peut encore, si elle le peut, répondre à l'injonction du résistant. Je précise bien sûr, que mon analyse se place en-dehors des sentiers rebattus de l'indignation à peu de frais dans son canapé, ou derrière son écran d'ordinateur, où là, forcément il ne coûte rien de s'indigner. Après m'être mis à mon bureau, pris ma plume et rédigé cette lettre, que j'ai ensuite envoyée à Stéphane Hessel him-self, via son éditeur, Joseph Vebret m'a demandé de publier cette tribune dans le numéro 1 de Chroniques d'actualité, ce que j'ai gentiment accepté. Je vous préviens, je n'y suis pas allé de main morte. Et encore heureux finalement... La voici désormais disponible dans l'Ouvroir.
On croyait Dieu définitivement « mort ». Et on pensait le christianisme relégué au rang de « sagesse » tranquille. On se disait que la « contre-culture » d’hier avait définitivement enterré ce qui avait longtemps fait office de « culture officielle ». Cette recension est parue dans Le Magazine des livres numéro 31, de juillet 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
J'ai lu Grande Jonction de Maurice G. Dantec, à sa sortie. Faute de changer la donne avec le précédent, Cosmos incorporated, il est venu, me semble-t-il, l’empirer. Mon analyse ici, écrite à chaud, après la lecture (déçue) de ce sixième roman de l'auteur, a pour objectif de comprendre les impasses et les échecs d'un écrivain de premier plan de ce début du nouveau siècle. Cette recension a d'abord paru dans le numéro 14, de laPresse Littéraire,de mars 2008. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).