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Notre époque est transparente ! Du moins le dit-on. Exit le droit de mentir. Exit les jardins secrets de tout acabit. Exit les charlatans, les faussaires, les imposteurs. Au fond de notre caverne, les mensonges des insensés, les fraudes et mascarades des imposteurs doivent être dénoncées. Nous sommes entrés dans l’ère du mentir-vrai. Bien sûr, il ne s’agirait pas de convoquer le philosophe qui viendrait irrémédiablement désenchanter le peu qu’il nous reste, mais de formuler une demande inique : celle de la confession. Cette recension est parue dans le Magazine des Livres, numéro 33, de Novembre-Décembre 2011. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef du magazine La Croix, dans les locaux du diocèse de Nice, nous loin de la Réserve. Nous avons réalisé, durant une heure ce long entretien, autour d'une question centrale qui questionne et qui choque : être chrétien serait-il scandaleux aujourd'hui ? Cet entretien est paru dans le numéro 31 du Magazine des livres, en juillet et août 2011. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
On croyait Dieu définitivement « mort ». Et on pensait le christianisme relégué au rang de « sagesse » tranquille. On se disait que la « contre-culture » d’hier avait définitivement enterré ce qui avait longtemps fait office de « culture officielle ». Cette recension est parue dans Le Magazine des livres numéro 31, de juillet 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
Contraction de mer-sol-soleil, le nom de Meursault pour l'un des personnages les plus célèbres de la littérature française, inventé par Albert Camus, montre d'emblée toute l'ambiguïté de cette silhouette littéraire qui s'exprime tout au long du texte, à la première personne du singulier, tout en jouant sur un présent de l'indicatif qui annule toute distance dans le temps. Ce long article a paru dans la Presse Littéraire, numéro 11, de septembre 2007. Il a été revu et augmenté, en avril 2011, pour mon essai Les Âmes sentinelles (2011). Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On trouve, à propos du regard d’autrui, de très longues descriptions phénoménologiques dans le grand œuvre de Sartre, L’Être et le Néant. Elles vont ici occuper mon analyse. On verra ainsi comment une relation intime noue subtilement ma liberté au regard d’autrui. On verra également comment Sartre entraîne les consciences à ne pas savoir se hisser hors d’un conflit inextricable et infini. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, des Carnets de la Philosophie, de janvier 2011. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je ne sais plus à quelle occasion j’ai rencontré PAG. Mais cet homme était un bon vivant et un farceur. Puis j’ai reçu dans ma boite aux lettres son nouvel ouvrage dédicacé de sa main de maître, C’est tous les jours comme ça, que j’ai commencé par feuilleter distraitement. Je ne savais d'ailleurs pas que j'allais faire dans l'instant connaissance avec un « authentique » écrivain. Comment ai-je pu passer à côté durant tant d'années ? Une recension parue dans le Magazine des livres, numéro 21, de décembre 2009, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La rédaction des Carnets de la philosophie, m'avait demandé d’esquisser, si j'ose dire, une compréhension partielle de la pensée de Heidegger à partir du socle fondamental de son œuvre avant le tournant (Kehre): l’ontologie. C'est ce que je crois avoir fait, même si ce travail demandera de la part du lecteur, une grande attention et un grand soin, pour avancer pas à pas dans cette oeuvre foisonnante. C'est bien sûr une lecture personnelle et partiale, et nul commentaire, aussi brillant qu'il soit ne dispensera personne de se reporter au texte même. Mais c'est un début qui peut être instructif pour le lecteur curieux. Cette longue étude est parue dans le numéro 10 de la revue, en octobre 2009, on pourra s'y reporter. La voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Comment se fabrique-t-on une histoire ? Quel est donc le vrai visage de l’homme ? L’autre visage : celui de l’agressivité, de la violence, de la force, et même de la tyrannie peut-être. Oui ! C’est de ce visage-là que je voudrais vous parler à présent. Cette recension est parue dans laRevue du Cinéma, numéro 2, de juin 2006. Revue et augmentée en décembre 2009, pour mon essai La Part de l'ombre (2010), la voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La première fois que j’ai rencontré Giger, c’était en 1980, découvrant au cinéma son personnage d'Alien– qui lui offrit d’ailleurs une renommée outre-Atlantique, et l’Oscar des meilleurs effets spéciaux. Cet article a été publié dans Science Fiction Magazine, numéro 47, de janvier 2006. Revu et augmenté en décembre 2009, pour mon essai La Part de l'ombre (2010), le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus beaucoup en France de ce réalisateur polonais très controversé : Andrzej Zulawski. Ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments s'entrechoquent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Je le regrette. Comme je regrette les nombreuses idées reçues sur son œuvre, entraînées par les confrontations brutales qui, soudain, sous la plume de la plupart de ses commentateurs, sont aussitôt taxées d’hystériques, et alors de dérangeantes. Cette étude est parue dans La Revue du cinéma, le numéro 2, de juin 2006. Revue et augmentée en décembre 2009, elle est parue dans mon essai La Part de l'ombre, chez Marie Delarbre, en 2010.
« Ceux qui pensent que leur vie vaut d'être racontée, devraient toujours s'en charger eux-mêmes ». Ainsi nous parle Marc-Antoine Muret au commencement de son récit. Sa voix, lourde de tout ce que la mémoire offre de faillibles, d'inventions, de divagations, de menteries, résonne du fin fond du XVIème siècle, et nous parvient, dans ce grand bruit assourdissant, pas toujours très intelligible, d'un siècle révolu, baroque, lumineux et cruel à la fois. Un siècle humaniste. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 18, de juillet et août 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Voici un entretien philosophique autour de la crise du sens que connait aujourd'hui l'Occident, et des conséquences de ce que le philosophe Jean-François Mattéi appelle la barbarie intérieure, qu'il a diagnostiquée dans un livre portant le même titre, paru en 1999, aux PUF. J'ai eu l'occasion de le rencontrer lors de la parution de son livre Le Regard vide, chez Flammarion, qui traite à juste titre de l'épuisement de la culture européenne. Le philosophe platonicien a d'abord été mon maître et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis, au début des années 90, avant de devenir un ami. Il a accepté de me retrouver dans une brasserie, place du Palais, dans la vieille ville de Nice, où nous avons longuement bavardé, pour Les carnets de laphilosophiedans lesquels cet entretien est d'abord paru. Désormais, il est disponible dans l'Ouvroir.
À l'occasion de la sortie de son livre Vous avez dit Métèque ?, Gabriel Matzneff m'avait accordé un entretien dans les bureaux de son éditeur La Table ronde, en août 2008. Compte-rendu dans le Magazine des Livres de février et mars 2009. Le voici désormais dans l'Ouvoir.
D’où vient J.M.G. Le Clézio ? Quel mystérieux hasard nous l’a envoyé ? Est-il un voyageur sans bagage, ou un aventurier sans terre ? Au cours d’une œuvre foisonnante qui raconte le silence et l’infini, Le Clézio qui a longtemps cherché la fuite, un échappatoire au monde moderne où ne règnent que violence et chaos, a trouvé l’apaisement et la quiétude dans la découverte d’autres civilisations. Cette longue analyse est parue dans le numéro 13, du Magazine des livres, en novembre 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C'est au Salon du livre de 2008, que j'ai croisé ce professeur de Sciences-politiques, impressionnant en tout point. Extrêmement accessible par ailleurs, et très prolixe, ce puits de culture et d'histoire, m'a accordé un entretien-fleuve absolument passionnant. Les débats ont été mené avec cet historien spécialiste de l'Europe et de la Grèce antique, dans le cadre de la parution de son nouveau roman L'or d'Alexandre aux éditions H&O. Il est paru dans le numéro 9 du Magazine des livres, et il est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le désir d’éternité ! Qui n’en a jamais rêvé ? Plus que jamais notre société consumériste, individualiste, nihiliste, athée, incapable de se penser dans la pérennité du groupe, pose cette alternative comme salvatrice. Je reprends ici une note que j'ai écrite à la sortie du film de Michel Houellebecq, qui a adapté son roman La possibilité d'une île, qu'il faudra relire, dans dix ans, lorsque le transhumanisme commencera à envahir nos vies et remplacer l'homme biologique par un nouvel homme, d'un autre âge, l'homme 1.0.
Le roman rock. On pourrait croire à un mariage en blanc, que seuls quelques illuminés auraient choisi de célébrer. Pourtant, si le rock a longtemps fait mauvaise presse, expression de la révolte, caractères subversifs, provocations gratuites, l’esprit rock a très tôt irrigué un grand nombre de joyaux de la littérature du XXème. Cette longue analyse a été écrite en 2002. Elle est parue dans le numéro 16, de la Presse Littéraire, en septembre 2008, sans aucune modification. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si l’on recherche chez Foucault une définition du pouvoir, on en trouvera une finalement assez simple, mais risquant néanmoins de bousculer toutes nos idées préconçues. Selon Foucault, le pouvoir est un rapport de forces. Vous noterez que le terme de « force » ici, n’est pas écrit au singulier. En effet, pour Michel Foucault, le rapport de force se conjugue toujours au pluriel. Car précisément, tout rapport de forces est nécessairement un « rapport de pouvoir ». On pourrait même dire avec Foucault qu’une force est toujours en rapport avec une autre, ce qui la conduit à n’avoir aucun autre objet ni aucun autre sujet que la force elle-même. Toute force est alors déjà un rapport, et ainsi un « pouvoir ». Cet article est paru dans les Carnets de la philosophie, numéro 3, d'avril 2008. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La notion de « crise » semble aujourd’hui à la mode. Les formules telles que « crise de l’art », « crise du roman », « crise de société » sont légion. Pas une science, une discipline, une société qui n’ait eu sa crise… Sclérose, immobilisme, moment inéluctable de l’échec d’un système, la notion de « crise » stigmatise ce moment où l’on passe d’un état normal des choses à un moment où l’évolution n’est plus possible. Formule en référence à un état passé idéal, et un état présent dont le sens compris à partir de cet idéal aurait dégénéré… Cette recension est parue dans le numéro 5, duMagazine des livres, en juillet 2007. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 14 octobre 2006, ce fut le centenaire de la naissance d’un des penseurs les plus marquants du 20ème siècle : Hannah Arendt. Élève de Heidegger[1], elle fut docteur en philosophie, et l’épouse de Günther Stern, ce jeune philosophe allemand, mieux connu sous le nom de Günther Anders, pour son mémorable Nous, fils d’Eichmann. Divorcée en 1939, remariée avec Heinrich Blücher, puis installée aux Etats-Unis, après la guerre, pour y enseigner successivement aux universités de Californie, Chicago, Columbia et Princeton, elle se rendra célèbre en questionnant la possibilité de juger les crimes contre l'humanité, lors du procès Eichmann en 1964. Ayant écrit plusieurs ouvrages, dont La condition de l'homme moderne, et Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt est surtout connue pour avoir menée avec une rigueur sans relâche et un sens critique tout à fait novateur, une réflexion sur la nature de la politique à l'âge des masses, et une réflexion inédite à partir de la phénoménologie de Heidegger, des causes morales et politiques du nazisme, ainsi qu’une réflexion inédite et très éclairante sur la « banalité du mal ». Cet article a été publié dans la revue trimestrielle, La Presse Littéraire, le numéro 6, de mai 2006. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.