Barjavel ou la science qui défie le temps (II)
Dans La nuit des temps, de Barjavel (1968), le discours du grand savant Coban apparaît très vite au lecteur attentif, comme profondément inquiétant. Il n’est plus celui d’un homme, mais plutôt celui d’un dieu ou d’un prophète. C’est de cette manière que l’on comprend que le roman de Barjavel est en avance sur son temps, puisque, grâce à la science et à la technologie, l’homme peut désormais se placer en position de démiurge, ce qui pose désormais la question du rôle de l’homme face aux catastrophes. Sera-t-il la hauteur de remplacer Dieu et de se sauver lui-même des grands périls à venir ? Face aux dangers du transhumanisme, qui guette notre société de demain, j'ai souhaité faire un point, en reprenant le chef d'oeuvre de Barjavel, en exclusivité dans l'Ouvroir.