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Depuis Max Weber, on le sait, la science a désenchanté le monde. Nous ne faisons plus appel, comme le firent les hommes jusqu'au Moyen-âge, à des moyens magiques afin de maîtriser des esprits ou de les implorer. Nous recourrons à des techniques et des prévisions. Cela s’appelle, l’intellectualisation.
Après la sacro-sainte ère du « copyright », défendue à grand renfort d’avocats, de procès, et de tentatives répressives en tous genres, voici venu le temps du : copyleft !
Grand spécialiste anglais du cinéma et des littératures de genre, Kim Newman, on retrouve, en Folio SF, un inédit : Hollywood blues, qui nous décrit Hollywood comme une ville aux pouvoirs surnaturels. C'est son premier roman : il date de 1989. Cette recension est parue dans Boojum. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pourquoi faut-il relire Épicure aujourd’hui ? Certes, sa philosophie est l’une des plus célèbres. Qui n’a pas comme référence lorsqu’on évoque l’épicurisme les « pourceaux d’Épicure » une tête systématiquement tournée vers le sol, le groin fouillant inextricablement la terre, un animal voué biologiquement à la débauche. Par analogie, l’« épicurien » est pour le plus grand nombre celui qui « ne songe qu’au plaisir », un hédoniste, jouisseur vide, désespérément vide. Chronique parue dans le numéro 1, desCarnets de la philosophie, de septembre 2007. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l’humanisme classique est décrédibilisé. Le nazisme, les camps de la mort ou encore Hiroshima tendent à éteindre les lumières de l’humanisme… Car on constate avec une grande tristesse, que ni la Raison ni la culture n’ont permis d’éviter Auschwitz. Cette faillite des valeurs de l’humanisme, cette déroute des idéaux des Lumières et de l’optimisme scientiste du XIXème devient alors un écueil majeur pour l’humanisme classique. La rationalité des Lumières n’a pas eu raison de la barbarie nazie, pis, la rationalité fut instrumentalisée par l’idéologie nazie, qui mit au point les camps de la mort selon une organisation minutieuse et scientifique. Cet article est paru dans le numéro 14, du Journal de la culture, de juillet 2005. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Philippe Sollers anime la littérature française depuis presque un demi-siècle. Entre 1958 et 1993, il a écrit quelques centaines d'articles et plus d'une trentaine de livres. Son imposant Éloge de l'infini méritait une petite note dans l'Ouvroir. La voici en accès libre.
La question de l’Europe n’a jamais autant fait écrire, parler, que depuis de débat sur le référendum à la Constitution européenne, débat dans lequel une émeute électorale selon certains « spécialistes » aurait dit « Non ! » à Kant, aux lumières, et… à la « fin de l’histoire ».
Le dernier Nothomb, lu en une heure à la Fnac, en sirotant au bar un petit café. Toujours la peinture d’une certaine laideur... Je vous livre mes impressions à chaud, noté dans un petit carnet, en accès libre dans l'Ouvroir.
Certains romans sont écrits pour dénoncer les petits mécanismes pervers qui nous rendent dépendants d’un système tyrannique, et lutter contre l’inhumanité ambiante qui nous éloigne sans cesse de notre bonheur. C'est grâce à ce roman rapide et sans concession, que j'ai rencontré Franca Maï. Nous sommes devenus amis, et elle m'a invité à venir m'exprimer dans sa revue en ligne résistante e-torpedo. J'y ai largement contribué, et j'ai publié cette chronique dans le Journal de laculture, en 2005. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les mauvais lecteurs de Nietzsche disent qu'il est un destructeur. Si l'on veut adopter un point de vue plus sincère et plus juste on dira de lui qu'il est un déconstructeur. Déconstructeur comme celui qui défait une à une les pièces d'un problème pour les osculter au microscope. Voyons cela de plus près. J'essaye d'en esquisser les grandes lignes pour vous dans l'Ouvroir.
J’aimerais rappeler le refus prompt que Socrate opposa en ce qui concerna la condamnation des généraux qui n'avaient pas recueilli les corps des naufragés à la bataille des Arginases en 406), et en 404, sous la tyrannie des Trente. Sa critique ouverte des exécutions sommaires ordonnées par ces derniers, son refus de participer ne serait-ce qu’à une seule arrestation.
Lecteur des romans de Nathalie Sarraute depuis mes plus jeunes années, j'ai réalisé pour la Presse littéraire, un long portrait et une étude approfondie de l'ensemble de son oeuvre. Cet article est paru dans le numéro 4 de la revue, en mars 2006. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C'est d'une urgence que ce blog est né. La « Révolution de velours » du 29 mai 2005, a jeté l’Europe dans le trouble et une crise majeure si l'on écoute la « pensée correcte » actuelle et les spécialistes de tout acabit prêts à tout pour faire la peau au moindre tenant du « Non ». C'est donc au milieu de cette pathétique tempête dans un verre d’eau glacée que je me suis senti poussé par un élan que ne m'explique pas encore, à non seulement relire le génialissime Krisis de Husserl, mais à en commenter ses pages, quatre mois plus tard, jour pour jour. Ce billet est donc le premier de l'Ouvroir. Ilméritait bien de prendre son envol à zéro heure zéro zéro, comme la chouette de Minerve prend elle-même son envol au début du crépuscule. J'ai donc démarré à partir de ce grand texte et des réflexions profondes qui en émanent, tout à fait dignes de ce grand phénoménologue allemand, Husserl, qu'il s'agit de désormais mieux cerner, pour saisir quelque chose, je l'espère, de cette époque en détresse...