De la dictature sanitaire. Réflexion sur le nouveau « parc humain »
Si l’on nous avait prédit, en septembre 2019, que le globe entier serait bientôt confiné, comme un seul homme, que les mêmes lois sanitaires seraient votées à échelle mondiale, que nous serions contraints partout dans le monde de porter un masque et d’observer des gestes barrières, travaillés par l’idée que l’autre est à la fois le plus grand souci et en même temps celui que nous devons protéger, hanté par l’idée de la mort, obsédé par les errances d’un virus à peine plus virulent qu’une grippe ; si l’on nous avait dit que nous serions contraints par la force coercitive de la loi, d’observer un couvre-feu de 21h à 6h du matin, dans plus de 35 départements de France, obligeant presque 47 millions de Français à s’astreindre à demeurer chez eux, sans avoir de le droit de recevoir des amis et de se livrer à la dolce vita, comme ils en eurent l’habitude dans l’Ancien Monde, nous aurions légitimement pensé que notre interlocuteur était juste dérangé mentalement. Retour sur une folie sanitaire de notre temps.