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Entretiens - Page 6

  • Entretien avec Chantal Chawaf : « Je voulais dénoncer la condition de la femme dans un monde d’immigrés »

    Chantal Chawaf est une femme de lettres, née en 1943 à Paris. Elle publie son premier livre en 1974. C'est Antoinette Fouque qui accepte son texte au sein de sa maison Les éditions des femmes, inaugurant ce que la critique de l'époque appelara l'écriture féminine (aux côtés d'Hélène Cixous, Catherine Clément, Julia Kristeva et Luce Irigaray). À travers son œuvre, Chantal Chawaf explore les thèmes de la relation mère-fille, du couple, de la guerre et de l'angoisse, se munissant des outils du langage et de l'écriture pour libérer la partie non verbalisée du corps et de la féminité, et donner ainsi voix à l'expérience directe intime d'une façon rarement abordée en littérature. À l'occasion de la sortie de son roman Les obscures, j'ai rencontré Chantal Chawaf au sein de la vénérable maison dirigée par Antoinette Fouque, au 33 rue Jacob, à Paris. Cet entretien est paru dans le numéro 19, du Magazine des livres,en septembre 2009. Il est désormais accessible dans l'Ouvroir.

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  • Les femmes résistantes : entretien avec Monique Saigal

    J"ai rencontré Monique Saigal, par l'entremise d'Antoinette Fouque, aux siège des éditions des femmes. Elle m'avait alors remis son ouvrages Héroïnes françaises, que j'ai lu d'une traite dans le TGV, alors que je rentrais à Nice. Nous nous sommes rapidement revus, et nous avons réalisé cet entretien autour d'une période particulière de la guerre, où les femmes ont été des héroïnes encore trop méconnues du grand public, et auxquelles nous ne devons pas juste rendre hommage, mais aussi justice. Cet entretien est paru dans numéro 16, de Presse Littéraire, au mois de janvier 2008. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.

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  • L'artiste, l'oeuvre. À propos de Jean-Pierre Pincemin. Entretien avec Maryline Desbiolles

    Il s'avère que je connais Maryline Desbiolles depuis mes années de lycée, puisqu'elle a été mon professeur de lettres. J'ai été à la fois très surpris par son premier roman à sa parution, Une femme de rien (Mazarine, 1987), et profondément marqué, au point que je l'ai suivie dans toutes ses séances de signature dans les librairies niçoises, vers la fin des années 80. Le temps est passé, et elle a trouvé une juste reconnaissance avec son roman La seiche (Seuil, 1998). Puis nous sommes devenus amis. Il s'avère qu'en parallèle de cette amitié-là, je me suis attaché à une autre, et celle-ci n'était pas moins que la fille de l'artiste Jean-Pierre Pincemin lui-même, décrit par Maryline Desbiolles dans ce roman. La parution des draps du peintre fut un choc pour cette jeune demoiselle, qui ne décolérait plus depuis sa lecture du portrait de son père qu'en fit Maryline Desbiolles, et qu'elle disait infâme. J'étais alors très embarrassé, car je devais réaliser un entretien pour le Magazine des livres, et j'ai été pris entre deux feux. Mon choix s'est alors porté sur la littérature, dont on connaît ô combien la subjectivité. Si ce peintre, et père de famille, jouissait d'une représentation idéalisée dans l'esprit de sa fille, qu'elle défendait d'ailleurs jalousement, ce qui est parfaitement son droit, Jean-Pierre Pincemin n'en était pas moins un homme public et, à cet effet, pouvait être décrit par une romancière, sous l'angle de sa propre subjectivité. Nous avons donc réalisé cet entretien, avec l'auteur d'Anchise, dans une brasserie à Nice, et celui-ci est paru dans le site du magazine. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.  

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  • Entretien avec Olivier Delorme

    C'est au Salon du livre de 2008, que j'ai croisé ce professeur de Sciences-politiques, impressionnant en tout point. Extrêmement accessible par ailleurs, et très prolixe, ce puits de culture et d'histoire, m'a accordé un entretien-fleuve absolument passionnant. Les débats ont été mené avec cet historien spécialiste de l'Europe et de la Grèce antique, dans le cadre de la parution de son nouveau roman L'or d'Alexandre aux éditions H&O. Il est paru dans le numéro 9 du Magazine des livres, et il est désormais accessible dans l'Ouvroir.

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  • Entretien avec Benoîte Groult : « On n’ose plus dire que l’on est féministe, aujourd’hui »

    Benoîte Groult est connue pour son engagement féministe à partir de Mai 68, jusqu'à nos jours. Son féminisme est donc tardif, mais il est une clé de lecture essentielle pour comprendre sa vie et son oeuvre. Elle a publié Ainsi soit-elle (1975), a été la première à dénoncer publiquement les mutilations génitales féminines. J'ai eu la chance de la rencontrer, chez elle, rue de Bourgogne, à Paris, pour un long interrogatoire qui est paru dans le Magazine des livres, n°6, des mois de juillet et août 2008. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.

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  • Les amants. Entretien avec Michèle Ramond

    J'ai rencontré Michèle Ramond dans les murs des éditions des femmes. Fortement impressionné par sa personnalité marquante et ce puits de culture, cette maître de conférence à l'université a été pour moi une rencontre très forte. J'ai lu son roman avant de venir, et, après avoir branché mon magnétophone, nous avons réalisé ce long entretien autour de son roman Lise et Lui, paru en 2010, pour le numéro 4 des Carnets de la philosophie. Il a été en kiosque durant les mois de juillet et août 2008, et le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.

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  • Sur le fil avec Franck Thilliez

    Franck Thilliez est un auteur de romans noirs français, qui appartient à cette veine d'écrivains explorant avec allégresse toutes les facettes du mal, et mettant en lumière nos peurs les plus ancestrales. Histoires de violence, de serial killers, depuis son premier Conscience animale (CY éditions, 2001), que j'ai eu le plaisir de publier, alors qu'il était encore un jeune auteur de polars inconnu, l'auteur français a produit une oeuvre originale et saluée par la critique et le public. J'avais réalisé en 2007 et 2008 deux entretiens avec Franck Thilliez, pour le Magazine des livres, que je livre ici en un seul bloc, mis à jour, dans l'Ouvroir.

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  • De la littérature en décomposition. Entretien avec Juan Asensio

    Si, pour les amoureux de la littérature, les ardents, les langoureux, nous vivons une ère de grand désenchantement, vous trouverez un épris, un dévoué en matière de bouillonnant contempteur de notre modernité, certes lâche, grossière, hirsute, infertile, répondant au nom de Juan Asensio. Il s’en fait d’ailleurs l’écho dans son second essai sobrement intitulé La littérature à contre-nuit, et qui réunit divers articles qui peuvent être lus à la suite ou séparément (ce sont des billets tirés de son blog, ce gouffre, souvent un abysse de textes, vénérant l'écrivain de droite, maelström parfois indigeste et qui vise à questionner le sens de la littérature et de sa déperdition contemporaine.) Leur difficulté d’accès, due souvent à un style un peu trop ampoulé, peut d'ailleurs donner le vertige, ou le ton à un ouvrage critique, dont la haute prétention de revisiter une littérature ayant de l’estomac, pourra en désorienter plus d'un. Cela fait longtemps, qu'avec Asensio, nous ne sommes plus amis, ayant autrefois servi dans les mêmes revues, probablement pour des divergences littéraires, mais pas que ; cela dit, ce qui m'a tout de même intéressé dans cette étude, c'est moins le ton que la visée : s’élever au-delà de la production actuelle, celle des Foenikos, Darrieussecq, De Vigan, Millet, Gavalda, Ndiaye et consorts, que je ne supporte décidément plus, avortons du genre romanesque, bouffons de la littérature, myrmidons du Quartier latin qui feraient presque passer Juan Asensio pour un escogriffe, et ses textes pour des libelles monumentaux. Bien sûr, ça n'est pas comparable, et si l'on comparait, on croirait presque que la prose d'Asensio a été écrite d'un geste gigantal. Allons, restons sérieux ! Entre la littérature décarbonée d'aujourd'hui et les bonnes lettres d'hier, on n'y mettra jamais Juan Asensio. Mais pour un petit cercle très confidentiel de lettrés, vouant Juan Asensio au pinacle, le blogueur, et critique littéraire, serait passé maître dans l’art et la manière de décortiquer le texte littéraire. Soit ! Si Juan Asensio s'est rêvé en Léon Daudet ou Léon Bloy au XXIe siècle, il semble que, ni la force de la pensée ni la puissance du verbe, ou même la force d'âme ne soient véritablement au rendez-vous. Néanmoins, ses articles, comme ses billets, montrent la voie : pour se revendiquer de la littérature, on doit adopter plusieurs niveaux de langue, plusieurs méthodes d’écriture et une polyphonie quêtée. Aussi, quand on lit ses textes, il est bien impossible de dire que l’auteur fait la part belle au lecteur, même si la difficulté de lecture est surtout due selon moi, à un langage alambiqué plutôt qu'à une réflexion de fond complexe et profonde... Il s’agit pourtant de s’accrocher très fort pour poursuivre, s’aventurer en ces territoires foisonnants, ces chemins ombrageux qui vous perdent à la moindre distraction. Je connais Juan Asensio, grâce à son blog, Stalker, et quelques recensions dans la Presse littéraire. Joseph Vebret, notre rédacteur en chef commun, m'a demandé de lui écrire une recension de l'essai du blogueur et critique littéraire, et de lui proposer un entretien, que nous avons réalisé avec Juan Asensio par mail. Même si je n'ai pas spécialement accroché à son livre, paru en 2005, j'ai accepté ce travail, car je crois qu'un bilan s'impose. C'est ce que je me suis appliqué à faire ici, entre ma recension et cet entretien, que j'ai réunis dans ce billet, par commodité pour le lecteur. Ils sont désormais en accès libre dans l'Ouvroir

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    Lien permanent Catégories : Chroniques, Ecrivains, Entretiens, Juan Asensio, Littérature française 0 commentaire
  • Entretien avec Sarah Vajda « D’un oxymore à l’autre surgit le chaos de la pensée »

    Entretien avec Sarah Vajda, pour la Presse Littéraire, l'auteur des deux biographies, une sur Maurice Barrès et une autre sur Jean-Edern Hallier, et d'un nouveau roman, sur l'histoire et sa grande hache, Amnésie. Nous avons mené ensemble un entretien sans concession, sans phare. Sarah Vajda s'y est montrée tantôt un peu agacée, tantôt un brin cynique. Mes questions avaient pour but de la repousser dans ses plus profonds retranchements. Pari réussi. Je vous propose un entretien, zéro filtre... Cet entretien a été réalisé pour la revue La Presse Littéraire, numéro 4, de mars 2006.

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  • Entretien avec Claire Legendre « La réalité ne dépasse pas la fiction, elle naît par la fiction »

    J'avais rencontré Claire Legendre alors qu'elle faisait ses débuts avec un livre qui était une sorte de roman pris dans les modes de son époque, que l'on disait très prometteur, nous étions en 1998. Auteur appartenant à la jeune garde montante, née à Nice en 1979, elle venait donc de faire une entrée remarquée dans la littérature française, avec ce premier roman aux accents de polar américain : Making of[1], que je trouvais assez mauvais pour ma part. Mais l'aura médiatique de cette jeune femme de vingt ans me donnait toutefois envie de continuer. Quelques mois plus tard, elle publia Viande (1999), puis quelques autres textes chez Grasset, et elle fut classée, peut-être un peu trop rapidement, dans la catégorie des jeunes auteurs phares montants. Loin du microcosme parisien cependant, Claire Legendre vivant dans le sud de la France, écrivait et enseignait la sémiologie théâtrale et l'écriture dramatique à l’Université de Nice, tout en terminant une thèse sur le théâtre de Stanislavski. J'avais alors demandé à la rencontrer en 2006, à la sortie de son roman, La méthode Stanislavski, parce que je voulais désormais en savoir un peu plus sur cette jeune écrivain, dont les romans me tombaient tous des mains, mais que j'avais plusieurs fois côtoyée dans des salons littéraires et vue sur un plateau de télé, répondre admirablement à Thierry Ardisson dans une émission qui ne faisait jamais de concession à ses invités. Cet entretien a trouvé une place dans La presse littéraire d'avril 2006, et il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir. 

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  • Entretien avec Jean-Louis Costes « Ça fait jouir de pouvoir lire dans les tripes de la tête d’un écrivain »

    Avec son roman Grand-Père, Jean-Louis Costes fait une « entrée fracassante » dans le monde des lettres. C’est en tout cas, ce qu’annonce son éditeur, Fayard. Vraie figure de l’underground, Jean-Louis Costes n’en est pas pour autant à son coup d’essai. Notre entretien a été plus qu'étrange. En même temps... J'ai interrogé cet artiste hors-normes, pour la Presse littéraire, le numéro 4, du mois de mars 2006, à la sortie de son roman. Voici désormais le compte-rendu de séance dans l'Ouvroir.

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  • Entretien avec Alina Reyes : « L'écriture est pour moi une activité sexuelle »

    Depuis la parution en 1988, aux éditions du  Seuil, d’un premier roman intitulé Le boucher, Alina Reyes est devenue l’un des plus importants auteurs contemporains de littérature érotique. Très médiatique, elle a publié à ce jour, plus d’une vingtaine d’ouvrages, collectionné les succès et les traductions en de nombreuses langues. Reste qu’Alina Reyes est un écrivain qui s’élève bien au-delà de l’étiquette qu’on lui colle. Auteur de romans érotiques, elle sait tout autant surprendre là où on ne l’attend pas : sexe et politique, avec Poupée anale nationale[1], histoire et littérature avec Nus devant les fantômes[2], culture et société avec La vérité nue[3] etc. Alina Reyes, bien plus que la papesse de la littérature érotique, s’inscrit durablement comme un écrivain à part entière, capable de penser son temps et d’interroger son époque, tout en proposant une œuvre qui remet le sexe déculpabilisé, le plaisir du corps et la joie d’être au centre du débat contemporain. Retour donc sur un écrivain qui colle parfaitement à l'air du temps. J'ai eu la chance de la rencontrer plusieurs fois, pour La Presse littéraire, et nous avons réalisé ensemble un entretien dans une brasserie parisienne, qui est paru en kiosque en mars 2006. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.

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