En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
« Le réel revient toujours à la même place », disait Jacques Lacan. « Le réel est sans double », renchérissait Clément Rosset. Le réel n’est-il pas ce dont on veut se débarrasser, que l’on cherche à tout prix à congédier, parce qu’il y a quelque chose de difficile à admettre la réalité, à accepter le réel selon toutes ses prérogatives ? Que penserait Lacan de notre époque, des néoféministes, du sexisme, du consentement, de la chasse au pères, etc. ? J’ai interrogé à ce propos Jérémy Berriau qui a publié un essai sur Jacques Lacan (Lacan, Ellipse, 2023). Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dansQuestion de Philo n° 31. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Face au déferlement de violence qui a secoué l’actualité française depuis le début de l’année, j’ai rencontré, pour rendre compte des multiples démissions des gouvernements successifs de ces quarante dernières années, mais aussi de la pensée elle-même, le philosophie Charles-Éric de Saint Germain afin qu’il nous propose un éclairage, quelques clés et pourquoi pas quelques solutions quant à notre modernité et ses dérives idéologiques, ses dictats relativistes. Né en 1967, est ancien élève de l'ENS Saint Cloud-Fontenay-Lyon, Charles-Éric de Saint Germain est agrégé et docteur en philosophie, spécialiste de philosophie allemande (Kant et Hegel surtout), protestant de confession baptiste, il est aussi passionné pour la théologie et les Écritures saintes. Il enseigne la philosophie en classes préparatoires (Hypokhâgne et Khâgne) et il est l’auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés majoritairement à la philosophie, parmi lesquels on trouve un texte volumineux et dense, La défaite de la raison.Essai sur la barbarie politico-morale contemporaine paru chez Salvatore en 2015, courageux sans être vindicatif, et qui est une sorte de lecture critique de notre époque. Il est surtout la mise en lumière de l’effondrement de la raison d’un point de vue politico-moral. Tout en soulignant le refus des élites de réfléchir à l’individualisme forcené et dévastateur (féminisme exacerbé, Queer Theory, hédonisme désenchanté, etc.) ou de régler les questions semble-t-il coincées dans une vision historiciste dépassée des dogmes modernes (égalitarisme, négation de la liberté de conscience, laïcisme dogmatique, etc.) ce texte pose un diagnostic sans appel, et sous la forme d’un cri d’alarme, quant à notre crise morale et spirituelle. Aussi, l’auteur affirme que la décivilisation secouant la « civilisation européenne » pourrait nous être fatale si l’on ne renoue pas rapidement avec nos racines judéo-chrétiennes. Son texte, puisant dans des sources d’inspiration diverses, rappelle ou s’inscrit dans le sillage d’autres lectures pour notre temps, notamment La défaite de la pensée d’Alain Finkielkraut (1987), La Barbarie de Michel Henry (1987), La Barbarie intérieure. Essai sur l’immonde moderne de Jean-François Mattéi (1999), tout en proposant une réflexion renouvelée sur la barbarie qui nous guette. Je l’ai longuement questionné, et, ses réponses, souvent étendues et denses, demandent avant tout une régularité dans la lecture, et un effort de la pensée, afin d’en saisir la profondeur et la pertinence. De fait, cet entretien-fleuve est à l’opposé du prêt-à-penser de notre époque, et loin de la lecture brève et rapide souvent de mise aujourd’hui dans la presse et l’édition. Je me suis refusé de réaliser la moindre coupe. Aussi, cela demandera de la part du lecteur la patience et la constance du métronome dans l’effort intellectuel nécessaire pour comprendre la modernité dans laquelle il vit, les influences et les impasses d’une époque, la sienne. Cet entretien est paru dans Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 7 octobre 2023 restera gravé dans nos mémoires comme un des jours les plus tristes de notre existence. Marqué au fer rouge comme étant le retour des pogroms depuis 1945, Bernard-Henri Lévy y apporte une respiration, avec un livre d’une profonde amplitude, un message d’espoir, mais aussi un pamphlet dénonçant la grande mécanique des mensonges et des manipulations. Solitude d’Israël est une analyse sans concession des conséquences de cet événement sans nom, mais aussi une émouvante ode à l’Esprit du judaïsme et du sionisme. Cette tribune a été publiée pour la première fois dans le site du magazine Entreprendre.
Le jeudi 6 avril 2023 a eu lieu la remise du Prix Cazes, à la Brasserie Lipp, Boulevard Saint Germain, à Paris. Ce fut le 87e anniversaire de ce prix très prestigieux, fondé en 1935 par Marcelin Cazes. L’occasion d’interroger un membre du jury, qui est aussi libraire. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvoir.