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Le philosophe médiatique Michel Onfray revient sur un mythe philosophique américain, Henry-David Thoreau, en proposant dans son nouvel ouvrage, un portrait écologiste et libertaire du philosophe de la désobéissance civile. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai fait paraître le 16 octobre 2017 un récit épistolaire intitulé : Partir. Cartographie de l'errance, que les éditions le Littéraire ont publié, avec une couverture plutôt iconoclaste inspirée du très beau travail de Ladislas Kijno. J'ai écrit ce livre alors que j'accomplissais une longue route en Europe occidentale, vivant délibérément une aventure destinée à troubler ; rédigé dans les gares, les trains, les aéroports, les avions entre janvier 2014 et septembre 2015, c'est-à-dire dans les moments les plus tendus de ma route en terres germanophones, lorsque j'étais comme un bouchon sur la mer, allant sans rien derrière et tout devant, ce récit rapporte, sous une forme romancée, les enseignements et les initiations apportées par ce long voyage. Jean-Paul Gavard-Perret m'a fait l'immense plaisir d'en tirer une chronique, que je vous livre ici...
Suite aux derniers événements tragiques qui ont secoué notre pays, je remets en ligne des notes que j'avais publiées en 2010, suite à une émission que j'avais consacrée au grand film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, sur RCF-Nice.Je vous les communique ici, réécrites sous la forme d’un article succinct.
Le journal d’Etty Hillesum est un journal bouleversé, bouleversant, qui laisse à son lecteur une trace sans aucune commune mesure. Laissé inachevé au moment de sa déportation, Olympia Alberti imagine ce qu’Etty aurait pu écrire durant ces quelques mois derrière les barbelés. Cette chronique est parue dans le Grand Genève Magazine,numéro 4, d'avril 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pourquoi souffrons-nous ? Quel est le sens de notre souffrance ? La souffrance annule-t-elle toute légitimité de l’existence ? Pouvons-nous encore croire au bonheur alors que nous sommes actuellement en pleine souffrance, ou que nous sommes bien assurés de souffrir demain ?
En cherchant dans le dictionnaire l’opposition à la notion d’Ailleurs, je vois que la langue française nous propose celle d’Ici. Je suis soit Ici soit Ailleurs. C’est logique. Et lorsque je rêve d’un ailleurs, j’imagine que je rêve forcément d’une sorte d’Eldorado à conquérir ou à retrouver. L’Ailleurs se vit sur un mode nostalgique, ou romantique, et contient cette dimension rétrospective d’un retour à l’origine, ou d’une expérience de dessaisissement. Cette longue étude est parue dans le numéro 3, de Special Philo, en août 2013. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La société actuelle, semblant combattre la morosité ambiante, et se trouver un sens, ayant perdu nombre de ses valeurs, me parait croire en la bénédiction de l’hédonisme, pensée philosophique importante, nous venant des anciens, et qui place le plaisir au centre de son principe moral. Cette morale du plaisir fondée sur la sélection des désirs a pour but de nous délivrer de la souffrance et de nous offrir le bonheur. Mais je vais montrer ici que c’est parfaitement insuffisant. Cette longue étude est parue dans le numéro 3, de Special Philo, en août 2013. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai croisé plusieurs fois Robert Misrahi dans des conférences et des salons littéraires. J'aime beaucoup ce spécialiste de Spinoza, professeur émérite de la Sorbonne, car je suis bien convaincu avec lui que la philosophie de Spinoza consacre un lien étroit entre la liberté et le bonheur, avec pour boussole la joie. Ce rapport au bonheur par la joie déleste la philosophie de tout déterminisme. Mais cette philosophie ne saurait être possible sans une révision complète du rapport entre le corps et l'âme. Contre le dualisme cartésien, Spinoza opère un véritable renversement des rapports entre les deux en les unifiant. Deleuze dans un ouvrage important (Spinoza et le problème de l'expression) parlait de parallélisme entre le corps et l'esprit. Cette question philosophique difficile, reposant à la fois sur une conception ontologique, épistémologique et anthropologique, Robert Misrahi les porte courageusement dans l'ensemble de son travail, et dans une conception de l’individu chez Spinoza, que l'on retrouve dans un ouvrage, que j'ai commenté dans ce long article, réalisé pour le numéro 9 des Carnets de la philosophie. Je le rends désormais accessible dans l'Ouvroir.
La première fois que j’ai rencontré Giger, c’était en 1980, découvrant au cinéma son personnage d'Alien– qui lui offrit d’ailleurs une renommée outre-Atlantique, et l’Oscar des meilleurs effets spéciaux. Cet article a été publié dans Science Fiction Magazine, numéro 47, de janvier 2006. Revu et augmenté en décembre 2009, pour mon essai La Part de l'ombre (2010), le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus beaucoup en France de ce réalisateur polonais très controversé : Andrzej Zulawski. Ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments s'entrechoquent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Je le regrette. Comme je regrette les nombreuses idées reçues sur son œuvre, entraînées par les confrontations brutales qui, soudain, sous la plume de la plupart de ses commentateurs, sont aussitôt taxées d’hystériques, et alors de dérangeantes. Cette étude est parue dans La Revue du cinéma, le numéro 2, de juin 2006. Revue et augmentée en décembre 2009, elle est parue dans mon essai La Part de l'ombre, chez Marie Delarbre, en 2010.
Le désir d’éternité ! Qui n’en a jamais rêvé ? Plus que jamais notre société consumériste, individualiste, nihiliste, athée, incapable de se penser dans la pérennité du groupe, pose cette alternative comme salvatrice. Je reprends ici une note que j'ai écrite à la sortie du film de Michel Houellebecq, qui a adapté son roman La possibilité d'une île, qu'il faudra relire, dans dix ans, lorsque le transhumanisme commencera à envahir nos vies et remplacer l'homme biologique par un nouvel homme, d'un autre âge, l'homme 1.0.
Dans son article Réflexions sur Hiroshima,Jean-Paul Sartrenous dit clairement que la bombe atomique inaugure une nouvelle ère : l’ère de l’homme sans Dieu, ou plutôt de l’homme-dieu, cet homme qui a définitivement pris la place de Dieu, ce fauteuil trop grand pour lui. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, duJournal de la culture, en juillet 2005. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.