Stéphane Barsacq est un écrivain et moraliste pour notre temps. Auteur de plusieurs ouvrages et de nombreuses préfaces, avec ce nouvel ouvrage Météores, il nous donne une suite à son sublime Mystica, Présenté comme un abécédaire intelligent et décalé, faisant le point, dans son élévation, sur notre effondrement, j’ai voulu creuser les thématiques, nombreuses, de cet essai. Je suis allé à sa rencontre.
la mort
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Entretien avec Stéphane Barsacq, l’expérience de la beauté est une constante de l’humanité
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« La mort » de Vladimir Jankélévitch
Peut-on penser la mort ? N’y a-t-il pas un aspect moral malsain à penser la mort ? La mort est-elle simplement pensable ? Et pourquoi la mort de quelqu’un est-elle toujours une sorte de scandale ? Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d’horreur ? Autant de questions que pose La Mort de Vladimir Jankélévitch paru chez Flammarion en 1966, et réédité à l’occasion des 40 ans de la collection « Champs », accompagné d’une préface inédite du philosophe Frédéric Worms.
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Pour une philosophie du plaisir ? Note sur Épicure
Pourquoi faut-il relire Epicure aujourd’hui ? Certes, sa philosophie est l’une des plus célèbres. Qui n’a pas comme référence lorsqu’on évoque l’épicurisme les « pourceaux d’Epicure » une tête systématiquement tourné vers le sol, le groin fouillant inextricablement la terre, un animal voué biologiquement à la débauche. Par analogie l’« épicurien » est pour le plus grand nombre celui qui « ne songe qu’au plaisir », un hédoniste, jouisseur vide, désespérément vide.