la mort
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Entretien avec Stéphane Barsacq : « L’expérience de la beauté est une constante de l’humanité »
Stéphane Barsacq était d'abord un ami de plume, avant de devenir un ami à la ville, depuis déjà quelques années. C'est également un écrivain et moraliste pour notre temps. Auteur de plusieurs ouvrages et de nombreuses préfaces, avec ce nouveau livre Météores, il nous donne une suite à son sublime Mystica, Présenté comme un abécédaire intelligent et décalé, faisant le point, dans son élévation, sur notre effondrement, j’ai souhaité très logiquement, creuser plus en profondeur les nombreuses thématiques qui nourrissent cet essai de très grande qualité. Nous nous sommes retrouvés à sa cantine, La Rotonde, à Paris, et nous avons réalisé ce long entretien, qui est paru dans la revue Instinct nomade, numéro 7, consacrée à Marguerite Duras, il est interdit d'interdire. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
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« La mort » de Vladimir Jankélévitch
Peut-on penser la mort ? N’y a-t-il pas un aspect moral malsain à penser la mort ? La mort est-elle simplement pensable ? Et pourquoi la mort de quelqu’un est-elle toujours une sorte de scandale ? Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d’horreur ? Autant de questions que pose La Mort, de Vladimir Jankélévitch, paru chez Flammarion en 1966, et réédité à l’occasion des 40 ans de la collection « Champs », accompagné d’une préface inédite du philosophe Frédéric Worms. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
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Pour une philosophie du plaisir ? Note sur Épicure
Pourquoi faut-il relire Épicure aujourd’hui ? Certes, sa philosophie est l’une des plus célèbres. Qui n’a pas comme référence lorsqu’on évoque l’épicurisme les « pourceaux d’Épicure » une tête systématiquement tournée vers le sol, le groin fouillant inextricablement la terre, un animal voué biologiquement à la débauche. Par analogie, l’« épicurien » est pour le plus grand nombre celui qui « ne songe qu’au plaisir », un hédoniste, jouisseur vide, désespérément vide. Chronique parue dans le numéro 1, des Carnets de la philosophie, de septembre 2007. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.