Sarah Vajda, Du plus loin de l’oubli

Les lettres françaises sont en panne. Parfois, pourtant, le microcosme éditorial produit une petite lumière dans son marasme habituel. C’est le cas du premier roman de Sarah Vajda, qui s’est donné comme mission de dénoncer l’oubli orchestré par la France - durant la drôle de guerre - de ses Juifs qu’elle livra à l’occupant, et qu’elle orchestre encore, très subtilement aujourd’hui. Cette recension est parue dans La Presse littéraire, n°4, de mars 2006, sous le titre : Sarah Vajda, le contre-voyage. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.