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Notre époque est transparente ! Du moins le dit-on. Exit le droit de mentir. Exit les jardins secrets de tout acabit. Exit les charlatans, les faussaires, les imposteurs. Au fond de notre caverne, les mensonges des insensés, les fraudes et mascarades des imposteurs doivent être dénoncées. Nous sommes entrés dans l’ère du mentir-vrai. Bien sûr, il ne s’agirait pas de convoquer le philosophe qui viendrait irrémédiablement désenchanter le peu qu’il nous reste, mais de formuler une demande inique : celle de la confession. Cette recension est parue dans le Magazine des Livres, numéro 33, de Novembre-Décembre 2011. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On croyait Dieu définitivement « mort ». Et on pensait le christianisme relégué au rang de « sagesse » tranquille. On se disait que la « contre-culture » d’hier avait définitivement enterré ce qui avait longtemps fait office de « culture officielle ». Cette recension est parue dans Le Magazine des livres numéro 31, de juillet 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
À l’heure d’Internet, on est nombreux à revenir à la correspondance épistolaire. Nous ne débattrons pas de ce point ici, mais il est vrai que Matzneff, ayant découvert bien malgré lui, le courrier électronique en 2006, trouve dans ce nouveau phénomène, un événement littéraire qu’il entend marquer d’une croix rouge. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 26, d'octobre 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qui était donc cette « femme massive, tout en noir, sans maquillage, sans mèche affriolante, les cheveux tirés et la robe noire comme une paysanne » ? C’était Zouc. Quatre lettres. Un visage. Une personnalité. Un show. Une stature. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 25, de juillet 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je ne sais plus à quelle occasion j’ai rencontré PAG. Mais cet homme était un bon vivant et un farceur. Puis j’ai reçu dans ma boite aux lettres son nouvel ouvrage dédicacé de sa main de maître, C’est tous les jours comme ça, que j’ai commencé par feuilleter distraitement. Je ne savais d'ailleurs pas que j'allais faire dans l'instant connaissance avec un « authentique » écrivain. Comment ai-je pu passer à côté durant tant d'années ? Une recension parue dans le Magazine des livres, numéro 21, de décembre 2009, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette longue étude, m'a été demandée par leMagazine des Livres, pour un dossier sur les journaux intimes des écrivains. Elle est parue dans le numéro 24, du mois de mai-juin 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Inimitable Blondin ! Jusque dans sa correspondance la plus simple, la plus courte, on retrouve l’efficacité de son style, ses plus simples jaillissements de la langue. On connait bien sûr l’auteur d’Un signe en hiverpour ses bons mots, son ton souvent léger, la force tragique aussi de ses romans, ses nouvelles, ou de ses scénarios de films. Le voilà maintenant présenté dans sa version d’épistolier. Paru dans le site du Magazine des Livres, en mars 2010, cet article est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai lu Duras pour la première fois en 1984, au lendemain de son émission spéciale avec Bernard Pivot, à Apostrophes. Comme nombre de gens, je me suis précipité sur son roman L'Amant, qui allait obtenir le prix Goncourt, et j'ai découvert par la suite une oeuvre puissante et profonde, sans jamais me laisser influencer par les nombreuses critiques à l'époque, qui prétendaient qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. J'ai donc consacré un article à son livre Écrire, ainsi qu'au nombreux entretiens, que l'on trouve dans un DVD publié par les éditions Montparnasse, pour le numéro 22 du Magazine des livres, qui avait été intitulé par la rédaction Écrire, forcément écrire. Je n'ai personnellement pas été convaincu par ce nouveau titre, que je ne trouve pas heureux, et j'ai donc conservé celui que j'avais choisi initialement, à la fois pour sa publication dans le recueil d'articles La Part de l'ombre, paru aux éditions Marie Delarbre, en 2010, mais aussi pour sa réédition dans un spécial Duras, consacré à l'ensemble de son oeuvre, par la revue Instinct Nomade, paru en mai 2021. Cet article est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Il s’agit d’organiser l’oubli. Organiser l’oubli sur le théâtre de l’Histoire. Théâtre de l’histoire sur lequel se réalise, selon Hegel, l’Esprit universel[1].Une histoire qui sévit avec une grande hache. Et au centre de l’Histoire : l’homme. L’homme écrasé par l’Histoire. Voilà tout le principe des romans de Milan Kundera. Ce long article est paru dans le numéro 6 de laPresse Littéraire, de mai 2006. Il a été revu et augmenté en décembre 2009 et figure dans mon essai, La Part de l'ombre, publié en 2010. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus beaucoup en France de ce réalisateur polonais très controversé : Andrzej Zulawski. Ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments s'entrechoquent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Je le regrette. Comme je regrette les nombreuses idées reçues sur son œuvre, entraînées par les confrontations brutales qui, soudain, sous la plume de la plupart de ses commentateurs, sont aussitôt taxées d’hystériques, et alors de dérangeantes. Cette étude est parue dans La Revue du cinéma, le numéro 2, de juin 2006. Revue et augmentée en décembre 2009, elle est parue dans mon essai La Part de l'ombre, chez Marie Delarbre, en 2010.
Le mythe « Bukowski » a pris naissance en France, le 22 septembre 1978, sur le plateau de l’émission littéraire la plus célèbre de l’époque :Apostrophes. Émission télévisée hebdomadaire présentée par Bernard Pivot. Sur le plateau, non loin de l’anar’François Cavanna, un grand bonhomme d’une soixantaine d’années. Celui-ci a pris soin de se munir de sa propre boisson pour participer à l’émission. C’est du vin blanc. Cet article est paru dans La Presse Littéraire, numéro 2, du mois de Janvier 2006. Revu et augmenté en décembre 2009, il a trouvé une place dans mon essai, La Part de l'ombre, en 2010, aux éditions Marie Delarbre.
Mêler l’économie à la morale, ou prétendre moraliser l’économie, est le fantasme d’un grand nombre de gens, y compris les socialistes libéraux ou démocrates qui sont, à n’en point douter, de vrais « capitalistes », mais certes nuancés. Soit. A chacun ses idéaux ! Cette longue étude est parue dans le numéro 3, des Carnets de la Philosophie, en avril 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
« Tu vas mourir aujourd’hui, et tu ne le sais pas encore ». Voilà comment le nouveau roman de Sébastien Lapaque débute. On aurait pu espérer meilleure entrée en matière. Je veux dire, incipit plus original, moins surfait. Tout, bien évidemment, confère à la chronique de la mort annoncée. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 15, des mois d'avril et mai 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Donc voilà Franck Thilliez de retour ! Nouvelle année, nouvel opus ! Thilliez est ce jeune auteur de romans policiers au destin très noir, surdoué, qui, en l'espace de quelques romans, quatre en somme, a imposé sa griffe dans le petit monde du polar.
« Ceux qui pensent que leur vie vaut d'être racontée, devraient toujours s'en charger eux-mêmes ». Ainsi nous parle Marc-Antoine Muret au commencement de son récit. Sa voix, lourde de tout ce que la mémoire offre de faillibles, d'inventions, de divagations, de menteries, résonne du fin fond du XVIème siècle, et nous parvient, dans ce grand bruit assourdissant, pas toujours très intelligible, d'un siècle révolu, baroque, lumineux et cruel à la fois. Un siècle humaniste. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 18, de juillet et août 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le Magazine des Livres m'a demandé de recenser les derniers Carnets noirs (Léo Scheer, 2009) de Matzneff, dit Gab la rafale, même si je préfère le renommer Matzneff le maudit, tant les critiques et les reproches se multiplient autour de moi et dans la rédaction. On s'obstine à ne voir que l'écrivain sulfureux, amateur de midinettes, là où, préférant la littérature au scandale, je m'attache plutôt à voir l'auteur d'un merveilleux dictionnaire philosophique, Le taureau de phalaris, ou d'une oeuvre qui célèbre l'amour, la joie et la vie. Je sais qu'un parfum de scandale entoure systématiquement l'auteur de Maîtres et complices, et qu'il en est largement responsable. Pourtant, je m'en tiens à lire ce qui m'intéresse, et à délaisser ce qui me déplaît. Une oeuvre, aussi dangereuse soit-elle, n'est jamais à prendre en bloc. C'est ainsi que je privilégie, à l'amant de nymphettes (que je réprouve comme tout un chacun), l'amoureux de l'amour, l'admirateur des stoïciens, de Byron et de Schopenhauer, l'ami de Montherlant, de Hergé et Cioran. Malgré les fortes réprobations dans le comité de rédaction, ma chronique est tout de même parue, dans l'indifférence générale, au sommaire du numéro 20 du magazine, qui était en kiosque durant les mois de novembre et décembre 2009 ; elle est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Depuis quelques décennies, plus personne ne l’ignore, la démocratie semble, pour quelques intellectuels, se retourner contre elle-même. Ce point alarmant d’une véritable érosion démocratique, dénoncée par Marcel Gauchet, semble trouver subitement son paroxysme, dans l’élection du nouveau chef de l’Etat français. Outre le spectre des peurs françaises, que cet événement exalte, la personnalisation de la politique par laquelle s’affichent les ambitions et les intentions les plus cyniques, la mise en lumière de la dépression étendue à la plus grande partie de la population hexagonale, c’est l’impuissance politique actuelle, conduisant sournoisement à laisser son droit de vote instrumentalisé, qui tend à ressortir dans ce moment véritablement improbable de l’histoire. Constat attendu de la part d'un philosophe communiste, Alain Badiou, dont les prises de position sont connues de tous. Que l'on soit pour ou contre Sarkozy, finalement le problème n'est pas là, car ce livre (qui ne manque pas de piment, c'est le moins que l'on puisse dire !) apporte surtout une analyse politique et sociale, sur une France en crise et au bord du désespoir... Cette longue recension est parue dans le Magazine des livres, numéro 6, de septembre-octobre 2007. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les premières lignes du nouveau roman de Chantal Chawaf donnent le ton à l’œuvre : « Attachées aux bulles lumineuses, nous flottons sur les reflets, nous rêvons de remonter le temps mis par la lumière, d’arriver au point d’où nous vient la vie. » Il s’agit ici de saluer la vie, l’énergie en nous, la « douceur d’être né » ; de revenir aux corps en bonne santé, combattre la névrose moderne. Tout l’objet de ce roman. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 13, de décembre 2008 et janvier 2009. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai lu Grande Jonction de Maurice G. Dantec, à sa sortie. Faute de changer la donne avec le précédent, Cosmos incorporated, il est venu, me semble-t-il, l’empirer. Mon analyse ici, écrite à chaud, après la lecture (déçue) de ce sixième roman de l'auteur, a pour objectif de comprendre les impasses et les échecs d'un écrivain de premier plan de ce début du nouveau siècle. Cette recension est parue dans le numéro 14, de laPresse Littéraire,de mars 2008. Elle est désormais accessible dans l'Ouvroir, où je fais le point.
La seule vraie question que l'on se pose, lorsqu'on a lu le Zarathoustra, c'est qui est véritablement Frédéric Nietzsche ? Cette question, deux écrivains se la posent, dans un livre au titre curieux L'Évangile de Nietzsche, Vincent Roy, et le très facétieux Philippe Sollers, qui semble parfois prendre le philosophe allemand un peu trop en otage de son oeuvre foisonnante. Mais, enfin, quand on est un grand écrivain, on peut semble-t-il, tout se permettre. Cette recension a paru dans le Magazine des livres,numéro 5, des mois d'avril et mai 2008. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.