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Les deux chefs-d’œuvre de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges, qui nous a quitté le 14 juin 1986 à Genève, et qui a marqué des générations d’écrivains et de lecteurs, Fictions et Le livre de sable, bénéficient d’une nouvelle édition. L’occasion idéale pour redécouvrir le maître de Buenos Aires. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum ; elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Violemment excommunié de la communauté juive d’Amsterdam, Baruch Spinoza fut très tôt, à vingt-quatre ans, confronté à quelque chose d’unique : la nature politique du religieux. Dans son Traité théologico-politique, dit T.T.P., publié en 1665, il envisage les religions en général comme des instances proprement politiques, gouvernant les esprits, en mettant l’accent sur l’imagination superstitieuse.
Italo Calvino, né à Cuba en 1923 et mort en Italie en 1985, est l’homme de plusieurs patries. Son cosmopolitisme est d’abord un choix. Théoricien de lieux abstraits, créateur des villes invisibles, il réinvente la géographie, il dessine des topos imaginaires afin de mieux cerner son rapport à sa terre d’origine. La Route de San Giovanni est une autobiographie en cinq nouvelles, où la question de l’espace et de la géographie joue un rôle majeur.
Existe-t-il encore une liberté de penser ? Plongé dans une ère de soupçon qui emporte tout, les éditions Gallimard refusent l’attitude possible de la désillusion et du renoncement pour nourrir les réflexions grâce à la nouvelle collection « Tracts » dans laquelle des hommes et des femmes de lettres entrent dans le débat avec la distance et la singularité qui les caractérisent. C’est le cas de Jojo le gilet jaune, cinquième de la collection, signé de l’académicienne Danièle Sallenave. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’universitaire Annick Stevens nous propose avec Nietzsche, la passion des sommets un livre passionnant et facile d’accès pour les non-spécialistes de l’œuvre du terrible, du philosophe des sommets, du dynamiteur Nietzsche. C'est donc l'occasion de faire un point sur la philosophie de Nietzsche, à propos de laquelle j'ai déjà beaucoup écrit. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
De Houellebecq à BHL ou de BHL à Houellebecq, tout est là désormais, médiocrité, nullité, néant sonore qui leur tient lieu de pensée. En réalité, ce n'est pas tout à fait vrai. Houellebecq était autrefois plus insolent et plus agressif. Libre à cette époque, cette insolence faisait de sa littérature un beau moment de subversion. Ne peut-on pas dire la même chose, alors que les talents ne sont pas identiques, du BHL des années 70 ? Mais, le goût de la comédie, quand ce n’est pas de l’imposture, qui les caractérise tous les deux, a été mauvais pour le talent. J'ai retrouvé dans mes tiroirs un vieil article que j'avais écrit en décembre 2008 pour Le Magazine des Livres, à la sortie de leur entretien électronique qui n'a pas fait date. Tout est déjà en germe dans cette recension. La platitude, l'inutilité de cette littérature, la médiocrité des débats, l'effet de mode. Bref, tout cela était déjà mauvais signe pour la suite. J'ai donc trouvé intéressant pour le lecteur de la republier dans l'Ouvroir...