Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tribune - Page 6

  • Taha Bouhafs, fossoyeur de la Gauche ?

    Personne ne connaissait Taha Bouhafs jusqu’ici, ou presque... Depuis une semaine, le jeune garçon fait la une des journaux, car l’ex-candidat Insoumis malheureux aux législatives, est accusé d’agressions sexuelles. Dans la tourmente, il n’a de cesse de dénoncer un lynchage de l’extrême-droite, ainsi que des dénonciations calomnieuses émanant des plaignantes. Voilà donc le retour en force de la position « victimaire », une spécialité dans les rangs de l’extrême-gauche. Et pourtant... Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.

    Lire la suite

  • Chantal Delsol, la fin de la chrétienté ou l’achèvement d’un destin antimoderne

    Il ne fait plus mystère à personne que nous vivons une fin d’époque ou une époque des fins. Fin de la civilisation occidentale, fin de la culture, fin de la politique, fin de siècle, et plus alarmant, fin de la chrétienté. Cette crise de sens que nous traversons alors, selon les mots du philosophe Jean-François Mattéi, prend racine dans la Révolution française. Dans un brillant petit essai intitulé La fin de la Chrétienté, L’inversion normative et le nouvel âge (Cerf, 2021), la philosophe Chantal Delsol revient sur seize siècles de Chrétienté qui s’achèvent aujourd’hui, faisant place à un monde encore inconnu, et non nommé. Cette nouvelle ère, inspirée par une inversion normative et ontologique, est sûrement difficilement acceptée par les défenseurs de l’âge de la Chrétienté, et ce déclin doit être analysé. C’est ce qui est fait dans ce texte très instructif. Cette chronique est parue dans le numéro 37 de Livr'arbitres, en mars 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.

    Lire la suite

  • Le retour de l'histoire : l'impensable s'est produit

    Le 24 février 2022, à 5 heures du matin, les premières balles tirées par l'armée russe en Ukraine ont définitivement déchiré le rideau de la fin de l'histoire, et cette thèse du philosophe américain Francis Fukuyama, tirée d'un essai du même nom, publié en 1992 et identifié comme l'un des essais les plus importants de la fin du xxe siècle, a définitivement vacillé au point de laisser place à un tout nouveau paradigme. Inspiré par les thèses d'Alexandre Kojève sur la « fin de l'histoire », Francis Fukuyama pensait que la fin de la guerre froide marquait la victoire idéologique de la démocratie et du libéralisme (concept de démocratie libérale) sur les autres idéologies politiques, suite notamment à la chute du Mur, la dislocation du bloc de l'Est, qui allaient entraîner d'importants troubles. Si pourtant, la fin de l'Histoire ne signifiait pas, selon Fukuyama, l'absence de conflits, mais plutôt la suprématie absolue et définitive de l'idéal de la démocratie libérale, lequel ne constituerait pas seulement l'horizon indépassable de notre temps mais se réaliserait effectivement en éliminant tout risque de nouvelles guerres en Europe, de l'ampleur des guerres de 14-18 ou de 39-45, l'idée même d'une 3ème guerre mondiale devenait impensable. Pourtant, la Russie de Poutine, et son offensive en Ukraine, commencée le 24 février 2022, signa un tournant historique, qui a forcé l'histoire à reprendre manu militari du service. Ma tribune dans l'Ouvroir

    Lire la suite

  • Diafoirus à la Maison blanche

    Depuis maintenant plusieurs semaines, on s'excite sur les réseaux, on se félicite de la victoire de Biden, alors que d'autres dansèrent dans les rues de New York ou Los Angeles sur des airs de "déjà-vu" à chaque élection d'un pseudo-libérateur de rien du tout.

    Lire la suite

  • Gloire aux vaincus !

    Disons-le : Joe l’endormi, le gaffeur, l'insider, dont les 47 années passées chez les Démocrates en font un vieux briscard de la politique, a bénéficié d’un « ras-le-bol » irrationnel de la part d’une partie de l’électorat américain, à cause du matraquage des mass media, - ce qui montre à la fois leur nocivité et leur importance dans ce vote démocratique, au point de nous laisser croire que la médiacratie a remplacé la démocratie. Mais bon, ceci est entendu depuis déjà 30 ans !

    Lire la suite