Pour un oui ou pour un non (à l'Europe)
Il semblerait que la philosophie connaisse aujourd’hui une crise de légitimité sans précédent. Si l’on s’en tient par exemple, aux seuls chiffres des concours de recrutement du personnel enseignant dans cette discipline, on n’est tout à fait en droit de penser que c’est l’un des concours de l’éducation nationale les plus sinistrés. Mais on pourrait tout autant appuyer notre conviction profonde sur le lent et vigoureux travail de sape ministériel qui s’opère depuis déjà plusieurs d’années, dans le but, certes non avoué, de se débarrasser de la philosophie des Universités pour à terme, l’exclure des programmes de Terminales. Convictions réalistes ? Fantasmes ? Qui sont-ils donc ces gens qui ont tant peur de la philosophie ? Cette tribune a été publiée dans la revue numérique e-torpedo, dirigée par Franca Maï, qui m'a généreusement invité à venir m'y exprimer. La voici désormais dans l'Ouvroir, en accès libre.