Je connais Hélios Azoulay depuis le début des années 90, alors que nous fréquentions les mêmes cours de philosophie à l'Université de Nice, et que nous découvrions Kant et Hegel, suivant avec assiduité les leçons de Dominique Janicaud. À 40 ans, Hélios Azoulay a pris ses libertés avec son passé, qu’il a trouvé le courage de coucher sur le papier. Hélios est un homme, de Nice, de Paris, d’ailleurs, hanté par les fantômes de sa vie, dont la plus grande conquête aura été la musique, ainsi que le monde de l’expression. Grâce à la poésie, la littérature, la grande musique, Hélios Azoulay a trouvé un moyen de réenchanter sa vie, la rapiécer, la réparer, la dédommager. Un moyen ultime pour réinventer l’homme. Après avoir reçu son récit, qui m'a enchanté, je l'ai rencontré dans un bistrot du VIe arrondissement de Paris. Nous avons réalisé cet entretien, qui est paru dans la revue en ligne Boojum Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
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