En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La liberté de la conscience pour Sartre, se fond avec son existence. Or, cela veut précisément dire que la conscience en tant que liberté doit être conscience (de) soi comme telle. Elle est même une conscience consciente de sa liberté dans l’angoisse. Cette longue étude est parue dans le numéro 16, des Carnets de la philosophie. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef du magazine La Croix, dans les locaux du diocèse à Nice, nous loin de la Réserve. Nous avons réalisé, durant une heure ce long entretien, autour d'une question centrale qui questionne et qui choque : être chrétien serait-il scandaleux aujourd'hui ? Cet entretien est paru dans le numéro 31 du Magazine des livres, en juillet et août 2011. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
On croyait Dieu définitivement « mort ». Et on pensait le christianisme relégué au rang de « sagesse » tranquille. On se disait que la « contre-culture » d’hier avait définitivement enterré ce qui avait longtemps fait office de « culture officielle ». Cette recension est parue dans Le Magazine des livres numéro 31, de juillet 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
La mort est probablement l’un des thèmes les plus importants attaché à la philosophie de Heidegger. Certes, de nos jours, il n’est guère aisé de traiter du sujet, y compris philosophiquement. D’abord, parce que l’époque, plus qu’aucune autre, semble fuir l’ultime moment, – probablement trop pressée d’occulter ce qu’elle ne maîtrise pas, ou ce qui l’effraye. Est-ce le résultat d’une mort symbolique de Dieu qui, sur le mode prosaïque, n’a autrement engendré qu’une culture de masse fondée sur l’instant présent, et le matérialisme primaire ? Ne voulant donc s’acquitter d’autres valeurs transcendantes, comme la croyance, ou la spiritualité, par exemple, le sujet de la mort est traité tel un sujet tabou dans notre société contemporaine. Mais plus délicat encore, personne n’étant revenu de la mort, il est très difficile d’espérer parler, avec le minimum d’objectivité requis, d’un mystère aussi bien gardé. Cette longue étude est parue dans le numéro 14, des Carnets de la philosophie, d'octobre 2010. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
Contraction de mer-sol-soleil, le nom de Meursault pour l'un des personnages les plus célèbres de la littérature française, inventé par Albert Camus, montre d'emblée toute l'ambiguïté de cette silhouette littéraire qui s'exprime tout au long du texte, à la première personne du singulier, tout en jouant sur un présent de l'indicatif qui annule toute distance dans le temps. Ce long article a paru dans la Presse Littéraire, numéro 11, de septembre 2007. Il a été revu et augmenté, en avril 2011, pour mon essai Les Âmes sentinelles (2011). Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À la différence de Sartre, Heidegger ne dramatise pas l'angoisse, mais en fait une notion centrale et essentielle de son grand oeuvre. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, des Carnets de la philosophie, en janvier 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
On trouve, à propos du regard d’autrui, de très longues descriptions phénoménologiques dans le grand œuvre de Sartre, L’Être et le Néant. Elles vont ici occuper mon analyse. On verra ainsi comment une relation intime noue subtilement ma liberté au regard d’autrui. On verra également comment Sartre entraîne les consciences à ne pas savoir se hisser hors d’un conflit inextricable et infini. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, des Carnets de la Philosophie, de janvier 2011. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ses jeunes maîtresses et ses vieux maîtres ont toujours été la grande affaire de Gabriel Matzneff. Ses jeunes maîtresses ont occupé sa vie ; elles y ont introduit une bonne dose d’amour et de sensualité, donnant un sens certain à son existence. Ses vieux maîtres lui ont procuré cette « famille esthétique et spirituelle à laquelle on appartient[1] ». Or, appartenir à une lignée de pensée, c’est très nettement se définir un lien ou une filiation et un art de vivre : une diététique. Ce long article a trouvé une place dans l'ouvrage collectif dirigé par F. Georgesco, paru aux éditions du Sandre, en 2010, et sobrement intitulé Gabriel Matzneff. Le voilà désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai croisé plusieurs fois Robert Misrahi, dans des conférences et des salons littéraires. J'aime beaucoup ce spécialiste de Spinoza, professeur émérite de la Sorbonne, car je suis bien convaincu avec lui que la philosophie de Spinoza consacre un lien étroit entre la liberté et le bonheur, avec pour boussole la joie. Ce rapport au bonheur par la joie déleste la philosophie de tout déterminisme. Mais cette philosophie ne saurait être possible sans une révision complète du rapport entre le corps et l'âme. Contre le dualisme cartésien, Spinoza opère un véritable renversement des rapports entre les deux en les unifiant. Deleuze dans un ouvrage important (Spinoza et le problème de l'expression) parlait de parallélisme entre le corps et l'esprit. Cette question philosophique difficile, reposant à la fois sur une conception ontologique, épistémologique et anthropologique, Robert Misrahi les porte courageusement dans l'ensemble de son travail, et dans une conception de l’individu chez Spinoza, que l'on retrouve dans un ouvrage, que j'ai commenté dans ce long article, réalisé pour le numéro 9 des Carnets de la philosophie. Je le rends désormais accessible dans l'Ouvroir.
Cette longue étude, m'a été demandée par leMagazine des Livres, pour un dossier sur les journaux intimes des écrivains. Elle est parue dans le numéro 24, du mois de mai-Juin 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À l’heure d’Internet, on est nombreux à revenir à la correspondance épistolaire. Nous ne débattrons pas de ce point ici, mais il est vrai que Matzneff, ayant découvert bien malgré lui, le courrier électronique en 2006, trouve dans ce nouveau phénomène, un événement littéraire qu’il entend marquer d’une croix rouge. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 26, d'octobre 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Écrivain et poète de l’arrière-pays niçois, je connais les romans et recueils de poésie de Maryline Desbiolles, et également l'auteur personnellement depuis au moins vingt ans. Elle fut d'abord mon professeur de lettres au lycée, avant de publier sans aucun fracas un premier roman Une femme de rien (Mazarine, 1987) qui m'avait impressionné et marqué, alors que je n'étais encore qu'un lycéen. Il aura toutefois fallu attendre un peu plus de dix ans, et la parution de son roman La Seiche (Seuil, 1998) avant de voir cette oeuvre connaître un succès modeste mais encourageant sur la scène de la littérature française. Depuis, Maryline Desbiolles publie à une belle cadence, au moins un roman par an, et tous prennent place dans la région du sud-est, épousant ses couleurs et ses senteurs d’une terre baignée de la lumière du soleil, du ciel bleu azur, et de la mer méditerranée. Depuis son subtil roman La seiche ( Seuil, 1998) ses récits se font à partir de souvenirs, d’images de la mémoire qui s’imbriquent, se superposent, comme autant de variations. Maryline Desbiolles est l’écrivain de l’errance, des déambulations de la mémoire, la voyageuse au long cours des moments éphémères, fugaces, discrets, se faufilant entre les personnages qui peuplent sa vie, hommes, femmes, artistes, grands-parents, les occasions sont nombreuses de saisir les instants les plus fugitifs qui donnent soudain, sous sa plume, du sens à la vie. Cet entretien est paru dans leBoojum. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Clément Rosset a été mon maître et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Pour la petite anecdote, je connaissais ce philosophe du réel depuis une émission de Michel Polac, en 1985, qui l'opposait à son plus farouche contradicteur, qui n'était autre qu'André Comte-Sponville. C'est alors qu'au lycée, j'ai commencé à feuilleter très timidement ses essais philosophiques, notamment Le Réel, traité de l'idiotie et, bien évidemment, Le Réel et son double. Plus tard, une fois libéré de mes obligations militaires, et alors que j'étais étudiant en deuxième année de droit, un ami me révéla que Clément Rosset enseignait à la fac de philo de Nice. N'en croyant pas mes oreilles, je quittai après les examens, des études juridiques qui m'ennuyaient à mourir, et m'inscrivis à l'Université des lettres, pour suivre son enseignement. Si toutefois, je me suis retrouvé, au cours de mes études, plus platonicien et stoïcien que schopenhauerien et nietzschéen, et que la philosophie de Cioran me laissait totalement froid, car le tragique, je l'admets dans ma vie, mais n'en fais pas une fin en soi, lorsque j'ai reçu des éditions de Minuit L'école du réel, son nouvel essai, je n'ai pas résisté à écrire une longue contribution à cette philosophie, certes petite, au regard des cathédrales kantiennes et hégéliennes allemandes, ou grecques, mais toutefois significatives. Quoi que l'on puisse en dire, on reviendra toujours à cette magique philosophie du réel sans double de Clément Rosset. Cet état des lieux, très personnel, est paru dans le numéro 12 des Carnets de la Philosophie, en juillet 2010. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qui était donc cette « femme massive, tout en noir, sans maquillage, sans mèche affriolante, les cheveux tirés et la robe noire comme une paysanne » ? C’était Zouc. Quatre lettres. Un visage. Une personnalité. Un show. Une stature. Cette recension est paru dans leMagazine des livres, numéro 25, de juillet 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le flou demeure avec l’arrivée de l’électronique et l’implosion des multimédias. Certes, le livre électronique semble mort-né. Reste que cette annonce nécrologique est à vérifier. Qu’en sera-t-il du livre dans cinquante ans ? Avec lui, notre culture, notre jeunesse, notre civilisation... Je vous propose ici quelques premiers éléments de réponse dans l'Ouvroir.
Je ne sais plus à quelle occasion j’ai rencontré PAG. Mais cette homme était un bon vivant et un farceur. Puis j’ai reçu dans ma boite aux lettres son nouvel ouvrage dédicacé de sa main de maître, C’est tous les jours comme ça, que j’ai commencé par feuilleter distraitement. Je ne savais d'ailleurs pas que j'allais faire dans l'instant connaissance avec un « authentique » écrivain. Comment ai-je pu passer à côté durant tant d'années ? Une recension parue dans le Magazine des livres, numéro 21, de décembre 2009, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette longue étude, m'a été demandée par leMagazine des Livres, pour un dossier sur les journaux intimes des écrivains. Elle est parue dans le numéro 24, du mois de mai-juin 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La rédaction des Carnets de la philosophie, m'avait demandé d’esquisser, si j'ose dire, une compréhension partielle de la pensée de Heidegger à partir du socle fondamental de son œuvre avant le tournant (Kehre): l’ontologie. C'est ce que je crois avoir fait, même si ce travail demandera de la part du lecteur, une grande attention et un grand soin, pour avancer pas à pas dans cette oeuvre foisonnante. C'est bien sûr une lecture personnelle et partiale, et nul commentaire, aussi brillant qu'il soit ne dispensera personne de se reporter au texte même. Mais c'est un début qui peut être instructif pour le lecteur curieux. Cette longue étude est parue dans le numéro 10 de la revue, en octobre 2009, on pourra s'y reporter. La voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
C’est dans une digression entre Socrate et Théodore, au centre du Théétète – 173c à 174a – de Platon, et qui va intéresser cette étude, dont le but à peine voilée est de montrer la supériorité de la dialectique socratique sur la séduction par la parole, opérée avec régularité par les médias et hommes politiques d'une époque, la nôtre, dont la démocratie décadente n'est pas très loin de celle connue par Platon lorsque ce dernier écrivait ses dialogues [1]. Cette longue étude est parue dans le numéro 10, des Carnets de la philosophie, en janvier 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On m’a remis récemment entre les mains (Gabriel Matzneff pour ne pas le nommer !), le premier roman d’une jeune femme de vingt-cinq ans, encore étudiante, et à peine sortie d’une adolescence qu’elle semble avoir bien comprise, jusque dans ses méandres les plus tortueux. Marie Rivière a écrit un livre qui a beaucoup à voir avec les problèmes existentiels que peuvent rencontrer de tout jeunes gens à l’entrée de l’âge adulte ; mais elle nous offre par la même occasion une topographie de l’être, de soi, de l’adolescence qui prend conscience de la fragilité de l’existence, de sa mort prochaine, et, sans se rendre à l’évidence, accepte son sort en cherchant à s’y extraire, se mettant en quête de son originalité, donc de sa légitimité en ce monde.