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Frédéric Schiffter, le philosophe fainéant, mais je devrais plutôt dire le philosophe dilettante, le philosophe aux longues siestes s’attaque au peuple dans un nouvel ouvrage, et plus précisément à cette vague contestataire et énervante que l’on a appelé les gilets jaunes et, rien de ce que j'ai lu dans ce livre, n’est venu démentir l’idée que je me faisais de ce philosophe au scepticisme bien affûté. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le philosophe Vincent Morch a fait paraître un grand livre de spiritualité, aux éditions Salvator, dont le titre La force de dire non devrait en interpeler plus d’un d’entre nous. J’ai voulu en savoir plus. Aussi, je suis allé à sa rencontre. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La courte autobiographie intellectuelle d’Alain Finkielkraut, joliment intitulée À la première personne, parue chez Gallimard, en 2019 (Folio, 2021), est dédiée à l’écrivain franco-tchèque Milan Kundera. J'ai réalisé une recension à son propos qui a d'abord paru dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022 et qui figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
L’éditeur de Laurent James m’a adressé un curieux récit, décrivant l’acteur populaire Fernandel, de la première moitié du XXe siècle, comme on ne l’avait jamais montré. Selon l’auteur de ce court essai, Fernandel serait un saint. Très intrigué, j’ai décidé d’aller à la rencontre de cet écrivain, qui s’est largement expliqué sur sa thèse. Compte-rendu... Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 17 novembre 2021, le pronom « iel » entre dans Le Robert. Ce pronom définit une personne ne se reconnaissant pas dans un genre binaire, crée alors la polémique, d'autant que, jusque-là, un dictionnaire reprenait un mot que l'on trouvait dans le langage courant, alors que dans ce cas précis, Le Robert semble souscrire tout simplement à l'idéologie. Or, si certaines voient dans l'écriture inclusive une « ressource linguistique disponible » (je pense à Julie Neveux entre autres, voir Je parle comme je suis, Grasset, 2020), reconnaissons qu'elle est surtout une grande menace pour notre langue, sa cohérence et sa compréhension. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La correspondance d’André Gide s’étend de 1888 à sa mort, en 1951. Elle compte à ce jour, plus de 28 000 lettres, sans compter celles de ses correspondants, environ 2300, sans non plus compter celles qui sont dispersées dans les bibliothèques, celles qui apparaîtront un jour, selon la bonne volonté des ayants-droits, celles que l’on retrouvera dans le secret des salles des ventes. Bref, soixante ans après sa mort, « c’est plus d’une centaine de correspondances qui ont été publiées, en volumes ou en revues », écrit Pierre Masson dans son Avant-propos, à un ouvrage de lettres choisies, qu’il a rassemblées, et commentées. Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La correspondance entre ces deux grands écrivains pourrait sembler inouïe, tant le fossé entre les deux hommes est important, que ce soit dans « leur œuvre » ou dans « leur légende ». Elle s’est tenue de 1923 à 1977 ; elle n’a pas toujours été régulière et, elle a même vu des moments de ruptures entre les deux hommes. Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans un ouvrage intitulé sobrement Promenades (Herscher, 2021), l’ancien président de la République, autant adulé qu’honnis, fait paraître une courte méditation sur l’identité de la France, environ 70 pages, à travers laquelle il nous raconte les chefs d’œuvres de l’art et de la littérature française, qui l’ont particulièrement marqué et inspiré. S’éloignant progressivement de la politique, ou feignant de s’en éloigner, Nicolas Sarkozy nous montre une autre facette de l’ancien chef d’État, même s’il ne l’a pas tout à fait incarné durant son mandat (2007-2012), et qui devrait personnifier tout président de la République, autrement dit celle que revêt la figure de l’amateur d’art, du passionné de littérature, ce qui est, soit dit en passant, nous dit-il à raison, une expression même de l’identité française. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans son immense solitude, Céline est toujours vivant. Céline, toujours là auprès de nous, vivant, malgré la plus touchante bêtise de quelques-uns, lui reprochant son œuvre, lui reprochant le coup de grâce porté à l’idée de la littérature, à l’homme, à la meute. Céline réformateur ? Céline styliste ? Céline inventeur d’une langue morte ? Céline chroniqueur ? Cet article est paru dans le numéro 33 de Livr'Arbitres, du mois d'avril 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À quelques semaines de la présidentielle de 2022, l'ancien directeur de LCI et du réseau des radios régionales France Bleu, intervenant régulier à CNEWS, Éric Revel, une des grandes figures du journalisme en France, sonne le tocsin, et nous prévient dans un essai bref, mais brillant, Fenêtre de tir (Ring, 2021), que cette élection doit être une élection sous le signe du retour de l’ordre et de l’autorité, sans quoi, ce sera l’effondrement. Le risque que court alors la France, ce sera d'aller à l'abîme. Essai à la fois vif et alarmiste, le journaliste n'hésite pas à aborder toutes les grandes problématiques sociétales qui menacent notre pays, notamment l'autorité bafouée, l'explosion de la violence, la tabou de l'immigration, la cancel culture et la contestation par l'ultragauche des forces de l'ordre, critiquées depuis des années, sans compter l'idéologie écologiste. Son pessimisme, mêlé à ses analyses, rappelle les thèses d’Éric Zemmour. Jamais désabusé, il reste un observateur de la vie politique française et fait le constat qu’il ne manque qu’une chose pour que la France reprenne le chemin d’elle-même. Une chose qu’il développe dans son essai, comme un pamphlet contre les temps de wokisme et de dénis qui sont les nôtres. Et cette chose, si simple mais si attaquée aussi, c’est l’autorité. Celle du Pater familias qui a constitué pendant des siècles le socle de notre civilisation. Mais surtout celle qui fait défaut aux gouvernants, celle, naturelle, et pour laquelle on peut vouloir s’engager : celle du chef. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce journaliste et romancier. Je remercie David Serra, fondateur et directeur des éditions Ring, et Loïc di Stefano, responsable d’édition, d’avoir favorisé cette rencontre. Cet entretien est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Au moment où un son est porté vers le bas on peut appeler cela un mot ou une parole (logos en grec). Dans le Sermon 288 d’Augustin, on trouve l’idée de cette parole que l’on porte par notre propre parole et qui a été la Parole autrefois aux côtés de Dieu et même qui était Dieu, cette Parole qui s’est faite chair et qu’en latin on appelle verbum, autrement dit le Verbe. Or, dans la conception du langage d’Augustin, ce dernier distingue bien la voix et le verbe, tout en observant ce qui se passe en lui, lorsqu’il associe une parole à une idée et qu’il fait porter celle-ci par la voix. Aussi, une voix, dit-il, ne fait que retentir, ne présente aucune signification lorsqu’un simple mot sort de sa bouche. Encore faut-il ajouter l'intelligence à la parole, pour qu'elle mérite vraiment ce nom, pour qu’elle ait un sens. J'ai entamé une réflexion sur le grand mystère de la voix de Dieu parlant aux hommes à travers le texte sacré qu’est la Bible. Je la continue ici, dans l'Ouvroir.
Ça fait presque 40 ans que Djian écrit et publie. Depuis son premier livre, un recueil de nouvelles, paru en 1981, il enchaîne les livres, qui sont un exercice de style pour exprimer la fatalité de toute vie, et l’espoir qui peut, à tout moment naître dans des moments qu’on pouvait croire désespérés. Son roman 2030, paru en 2020, chez Flammarion, montre une nouvelle fois ces existences qui suivent un chemin inexorablement, et qui semblent définitivement écrites à l’avance. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus beaucoup de ce réalisateur polonais très controversé, Andrzej Zulawski, depuis sa disparition en 2016, ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments se rencontrent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Cherche-t-on désormais à brûler ce cinéma d’auteur à la fois singulier, exigeant, onirique, expressionniste, violent, en marge du politiquement correct ? Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
1984 est un roman philosophique et d’anticipation écrit par George Orwell et publié en 1949. L’action se situe dans un monde totalitaire où les idéologies ont triomphé de l’individu. La ferme des animaux, publié en 1945, raconte, un jour de juin, en Angleterre, une révolte des animaux. Deux classiques de la littérature anglaise, qui racontent le système soviétique et totalitaire communiste de Joseph Staline, mais aussi, une société, à la lecture de ces deux œuvres éclairantes, assez proche de la nôtre. Deux romans pour notre temps, écrits par un écrivain populaire, éducateur des masses. Cette recension est parue dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est également en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai eu la chance de rencontrer Emmanuel Jaffelin, par l'entremise de son attachée de presse. Je connaissais ce philosophe du bonheur, grâce à un ouvrage très brillant, Éloge de la gentillesse, que je considérais comme un livre salvateur pour le début de ce nouveau siècle, qui n'a de cesse de nous rebattre les oreilles avec l'idée de bienveillance, en prenant bien soin de vider le mot de son sens premier, puisque précisément le mot latin « benevolentia » signifie « disposition favorable à l’égard d’autrui », ou encore « bénévole ». Or, dans un monde où chacun ne pense qu'à son intérêt personnel, à son bien-être, et où la guerre de tous contre tous règne sans partage, l'usage du mot bienveillance sonne bien creux à l'oreille. Avec son nouvel ouvrage, qu'il me remit à un dîner au Petit Benoît, dans le 6e arrondissement de Paris, j'ai trouvé là, un vrai philosophe s'adressant à tous, comme le faisait autrefois Socrate, prêt au dialogue avec le plus puissant comme avec le plus humble. Nous sommes devenus depuis amis, et avons réalisé un entretien, que je vous livre ici. Il est d'abord paru dans la revue Boojum. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis son roman L’inceste (1999), chaque nouvelle parution de Christine Angot crée l’ire ou l’enthousiasme mais ne laisse pas indifférent. Dans le grand tourbillon des nouveaux romans parus à la rentrée, à l’image de Michel Houellebecq, quand Angot fait paraître un nouveau texte, et qui n'a jamais eu que deux sujets : Angot & l'inceste, en bref un seul sujet donc : elle-même, il est toujours utile de s’y intéresser. Le 26 octobre 2021, elle a reçu le prix Médicis pour ce roman (même si l'obtention de ce prix a fait gronder parmi ses détracteurs). Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 13 novembre 2015, des attentats de très grande ampleur frappent la France. Six ans plus tard, jour pour jour, nous fêtons ce triste anniversaire, alors que le procès-fleuve de ce terrible attentat islamiste bat son plein au tribunal de Paris. Aux éditions Le Sémaphore, Daniel Monforte nous offre une fiction L'ennemi intérieur, inspirée de ce terrible drame français, où les protagonistes, deux familles, l'une chrétienne et l'autre musulmane, dialoguent et ensemble recherchent la vérité, frappées de plein fouet par le choc de ce terrible événement. J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur, par l'entremise de son éditeur, Jean-Charles Lonne. Voici le compte-rendu de cet entretien d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis son Nobel de littérature, reçu en 2008, J.M.G. Le Clézio a publié plusieurs ouvrages, dont des romans et des recueils de textes. Parmi ceux-là, un récit océanique sur une plongée dans la mémoire de l’Île Maurice. Une plongée remarquable, une odyssée littéraire mettant à l’honneur la culture métissée de l’Océan indien, une langue poétique, et une vision de la nature très proche du style personnel, imagé et lyrique, dont nous a habitué l’écrivain depuis ses débuts. Alma, dont le titre, tant esthétique que mystérieux, raconte des histoires croisées, dont celle de Jérémie, parti en quête du dodo, cet oiseau jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, dit Dodo, admirable hobo, né pour faire rire. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le poète Yves Bonnefoy (1923-2016) est l’auteur d’une œuvre considérable, dont quelques essais publiés à la fin de sa vie, qui sont une réflexion élaborée sur son travail poétique, ainsi que l’inachèvement de la poésie. Faisant suite à deux précédents ouvrages, Entretiens sur la poésie(1972-1990) et L’Inachevable, Entretiens sur la poésie (1990-2010) est un nouveau volume qui réunit treize entretiens des dernières années, en plus d'un essai, Ut pictura poesis. Cette recension est parue dans le numéro 34, de Livr'arbitres, de juin 2021. Elle estdésormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dominique Guiou m'a gentiment envoyé son premier roman, co-écrit avec son complice Thomas Morales. L'ayant dévoré en une matinée, au commencement de l'été, je me suis fendu d'une chronique, pour Boojum, et j'ai demandé aux deux auteurs facétieux, s'ils acceptaient de répondre à quelques questions. Voici donc le compte-rendu, en exclusivité dans l'Ouvroir.