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Maximilien Friche est un jeune romancier prometteur. À 47 ans, il a déjà trois romans à son actif. Écrivain plutôt confidentiel, il n’en est pas moins un auteur à remarquer. Son dernier roman, Apôtres d’opérette, il me l’a envoyé, et j’ai pu découvrir une fable tragi-comique, sur la littérature qui se voudrait un acte, ou un geste révolutionnaire. Ancien membre de l’équipe éditoriale des éditions du Ring, il a connu Maurice G. Dantec, qui fut lui-même une sorte d’écrivain et d’aventurier des temps modernes, à la croisée de multiples chemins. Ce fut donc l’occasion, dans une entrevue-fleuve, de revoir la littérature sous le jour de l’idéal révolutionnaire, et de se rappeler un Dantec, vers la fin de sa vie, alors qu’il accusait son éditeur, et ses correcteurs, dont il faisait partie, d'être de mauvaises « conseillères de style ». Cet entretien a paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un pamphlet de Pierre Boutang, Précis de Foutriquet, quelque peu oublié, qui en aura inspiré un autre très récemment, durant la campagne présidentielle de 2022, Foutriquet de Michel Onfray, sans que le philosophe médiatique ne témoigne de sa gratitude envers le maître. Cela inspirera, au passage, une préface à Olivier Véron, « Sans Onfray », dont le titre est un pied-de-nez facile mais mérité. Publié pour la première fois aux éditions Libres-Hallier en 1981, voici une nouvelle édition augmentée de notes et d’une préface, que je recommande, au moins pour le plaisir de lire une écriture vive et corrosive, un goût de la littérature, et de la virtuosité du style, qui n’épargne rien à son pire adversaire, ni même aux autres non plus. Cette recension paraîtra dans le Livr'arbitres de lalivraison n°41 et 44 Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Faut-il encore présenter Alain Renaut ? Professeur à la Sorbonne, et philosophe, auteur de nombreux ouvrages, il explore les choix de valeurs qui correspondent au projet fondamental de la modernité et des sociétés démocratiques. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question de Philo n° 29 d'avril 2023. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Olivier Bauer est psychanalyste en cabinet. Depuis les débuts du mouvement #MeToo aux États-Unis, et #BalanceTonPorc en France, il reçoit en thérapie des hommes brisés, dépressifs suite à une histoire d’amour avec une femme qui a mal tourné. C’est donc par le moyen d’un premier roman Ni Pantins ni soumis (Le Sémaphore, 2022), qu’Olivier Bauer a décidé de sonner le tocsin, au regard de ces évolutions sociétales profondes, certainement positives quand on parle de libérer la parole des femmes victimes, mais dangereuses et inquiétantes si l’on prend en compte les nombreuses logiques de destruction poussées à l’extrême par le mouvement #MeToo. Roman d’une dérive, le premier roman de ce psychanalyste n’a pas plu à tout le monde, au point de recevoir de nombreuses menaces sur les réseaux sociaux. Je suis entré en contact avec ce nouvel auteur, et je l’ai interrogé sur un phénomène de société qui doit être très vite réglementé. L’urgence semble désormais évidente. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Une nouvelle génération de féministes agite la société française aujourd’hui. Avec le phénomène de masse #MeToo qui nous est venu des États-Unis, et qui a inspiré chez nous #BalanceTonPorc, les relations hommes-femmes ont été remises en cause. Si certains pensent que c’est une avancée positive de la société, et que cela représente un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, en matière de viol et d’agressions sexuelles, ce que l’on peut saluer en effet, il serait toutefois un peu facile, voire réducteur de ne pas voir aussi, dans ce nouveau phénomène, les chasses à l’homme qui ont eu lieu, notamment dans les milieux médiatiques et politiques, faisant de toute accusation sur les réseaux sociaux ou dans les médias une preuve absolue de la culpabilité de celui qui était dénoncé par la vindicte. Or, si l’on analyse cette dérive, qui consacre le temps médiatique au détriment du temps judiciaire, et qui dépossède les tribunaux au profit des supposées victimes, qui se font vengeance sur les réseaux sociaux, nous ne faisons pas seulement face à un progrès en matière d’égalité hommes-femmes, mais nous plongeons dans une nouvelle société, où les procès staliniens remplacent progressivement les procès équitables, et où le hashtag suffit à faire condamner la personne visée. Or, que cherche cette nouvelle vague de néoféministes ? Cherche-t-elle des purges ? À fonder un homme nouveau, en gommant les différences sexuelles, les relations amoureuses, la virilité, en criminalisant le désir masculin ? Avec Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste, (Le mirage #MeToo, Le cherche-midi, 2022) et Gérald Wittok, musicien et romancier, (Le diable est une femme, Éditions Verrone, 2021) nous avons fait un tour de table, afin de réfléchir à cette nouvelle forme de judiciarisation des rapports sociaux. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question Philo du mois d'avril 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À la demande de la revue Livr'arbitres, je devais rédiger une analyse assez courte sur l'écrivain de la route Jack Kerouac. Il se trouve que cet écrivain franco-américain, de langue anglaise, a inspiré mon adolescence, puis ma route aux alentours de mes 40 ans, que j'ai couché sur le papier, dans de nombreux cahiers, dont le texte retapé demeure inédit à ce jour. De mon essai Partir, Cartographie de l'errance, paru chez Le Littéraire, en 2017, j'ai tiré quelques extraits d'un passage qui s'adresse directement à l'écrivain. Cet article est paru dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Voici donc la parution, six mois après le premier inédit de Céline, Guerre, du deuxième roman que l’on a retrouvé parmi les manuscrits disparus pendant la Libération, et conservés par Jean-Pierre Thibaudat, puis remis par le journaliste aux ayants droit de l’écrivain, en 2021, celui-ci faisant suite à l’immense succès de librairie que fut le précédent, avec près de 180 000 exemplaires vendus. Cette recension est parue dans Livr'arbitres, livraison n°40. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Alors qu’elle ne constitue qu’un élément parmi d’autres d’une interrogation philosophique sur la religion, la question de l’existence de Dieu a nourri des débats récurrents tout au long de l’histoire de la philosophie et, nombre de métaphysiciens se sont efforcés de démontrer rationnellement que Dieu existait, soit à partir de son concept, soit à partir de l’ordre du monde, soit enfin à partir de la contingence de l’univers. Kant en revanche, se propose de faire un classement de ces preuves de l’existence de Dieu, qui a été adopté depuis : ces preuves ne sont plus qualifiées de « physiques », « métaphysiques » et « morales », mais de « physico-théologiques », « cosmologiques » et « ontologiques ». Cette tribune est parue dans le site du mensuelEntreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Lorsque j’ai contacté Gabriel Matzneff pour réaliser un entretien, il m’a gentiment répondu par mail : « En principe j’attends que le procureur de la République ait classé sans suite l’enquête qu’il a ouverte sur moi en janvier 2020 pour m’exprimer dans la presse. La société française m’a assassiné, je suis mort, on n’interviewe pas les morts, cher ami ! » Puis nous avons déjeuné ensemble quelques jours plus tard, et je suis arrivé à le convaincre, car je ne souhaitais pas le faire parler del’affaire qui l’opposait à Vanessa Springora, mais plutôt revenir à la littérature, et précisément à ses Journaux intimes. Cet entretien est probablement l’un des derniers, si ce n’est son ultime entretien. Il est paru dans le n°36 deLivr'arbitres. Le voici désormais en exclusivité dans l’Ouvroir.
Dans le récit quasi-posthume que Gabriel Matzneff consacre à Vanessa Springora, dont on connait le récit Le consentement (Grasset, 2020), et les foudres médiatiques, populaires et même judiciaires qui s’en suivirent, l’écrivain aujourd’hui « maudit » écrit : « J’ai survécu au Coronavirus. Je ne survivrai pas au Vanessavirus ». Or, rien d’excessif ne transparaît de ses lignes, tant la foudre médiatique et judiciaire a été violente dans cette affaire, au point d’« effacer » sans une seule hésitation cinquante années d’une œuvre littéraire en quelques heures. Nous avons été aux premières loges de cette mise-à-mort médiatique et littéraire, lorsque l’ensemble de ses journaux intimes ont été retirés consécutivement des librairies, et sont devenus d’un seul coup, clandestins. Cette recension est parue dans le n°36 de la revue Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai répondu aux questions d'Yannick Urrien sur Radio Kernews. Voici ici le compte-rendu. Nous avons évidemment abordé les grandes crises sociétales du moment qui jettent les Français dans l'inquiétude autant que dans l'embarras. Tout converge, dans cette lutte des sexes (néoféminisme), des races (wokisme) et des genres (transidentité) à la guerre totale de tous contre tous. C'est donc un regard sur le monde actuel, vu du prisme j'espère le plus sincère, mais aussi le plus lucide possible. Voici l'entretien, et le lien vers l'émission, en accès libre dans l'Ouvroir.
L’actualité récente et sanglante a déclenché des protestations de haine à l’endroit des policiers, alors qu’une voiture transportant quatre jeunes adultes, interceptée par les forces de l’ordre, a refusé d’obtempérer. Le jeune garçon au volant, était alcoolisé, drogué, sans permis et récidiviste en cavale. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis le 24 février dernier, la guerre est aux portes de l’Europe. Si officiellement, cette guerre concerne directement la Russie et l’Ukraine, officieusement, nous savons qu’elle implique un plus grand nombre de pays, notamment par le biais de l’OTAN. Quid donc de la guerre demain en Europe ? La Chine se fait de plus en plus autoritaire et menaçante, et on sait que la détente entre Xi Jinping et Joe Biden, n’est pas encore tout à fait actée, même si les deux Empires cherchent des compromis, notamment autour de Taïwan. Or, le président de la République populaire de Chine a déclaré récemment, lors d’un discours à Pékin, que son pays ne « renoncera jamais à l’usage de la force » pour réunifier Taïwan. Le Général Dominique Delort vient de faire paraître un roman qui est une fiction-politique, ou presque fiction, annonçant la guerre pour bientôt, intitulé 2030. Le retour de la guerre ! (Le Sémaphore, 2022). Il m’a paru utile de lui poser quelques questions pour le site du mensuel Entreprendre. L'entretien choc désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette recension parue dans la livraison n° 40 de Livr'arbitres. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
L'écrivain Richard Millet est devenu le pestiféré de la République des lettres. Suite à la parution de deux ouvrages qui n’ont plu ni au petit milieu des lettres germanopratines, ni à la gauche politique et morale, l’écrivain de presque soixante-dix ans s’est retrouvé au banc des accusés. Lâché par Gallimard, mais aussi par presque toute l’édition française, c’est toutefois aux éditions Les Provinciales qu’il revient avec un récit autobiographique qui raconte ses vingt premières années sur terre. Autiste, survivant, il nous raconte une jeunesse française, sa naissance à la littérature, à la philosophie, à la musique, aux femmes et à la sensualité, racontant une formation de l’esprit, et au goût de la langue, dans ce récit, La Forteresse, qui est une sorte de mise au point, ainsi que le couronnement d’une œuvre. C’est donc la voix d’un authentique écrivain que l’on entend, dans un style à la fois très littéraire et très classique, loin du nombrilisme mal écrit et vulgaire de la littérature de cette époque, qui n’hésite pas à aborder les cicatrices, ce qui fait mal, inscrivant en creux de la doxa un contre-discours, qui fait penser à un appel à la guerre civile pour certains, mais qui est plutôt revendiqué par l’écrivain français, comme de la transgression, fondée sur une rhétorique de la dissidence. « Le style est une arme en elle-même, autant que le combat », dit-il, alors que ses détracteurs voudraient le réduire à la polémique. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec lui sur le sujet. Voici donc la rencontre avec un authentique écrivain, hors des sentiers rebattus de la censure et du politiquement correct. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendre,et dans le n°40 de Livr'arbitres de décembre 2022.Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Au commencement du roman de Marcel Proust, Albertine disparue, l’amante du narrateur l'a quitté la veille. Cette disparition vient de « produire dans [son] cœur »l’impression que c’est sa vie qui est partie.On peut largement lire ce roman en-dehors des autres de la Recherche. Car, c’est probablement le plus grand roman d'amour et des désordres du désir amoureux. Tâchons de comprendre cet incipit. Pour cela, commençons par Odette, et la défaite de Swann, dans le fameux Un amour de Swann. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Parmi les néoféministes, il faudra se pencher au moins sur deux figures majeures : Sandrine Rousseau et Alice Coffin. Commençons par la première. De Sandrine Rousseau à Sardine Ruisseau (sa parodie sur Tweeter), quelle différence réelle ? Qui inspire l'autre ? Si la Madone des barbecues fait régulièrement parler d'elle, il ne faudrait pas oublier que porter le nom d'un philosophe ne fait pas de ses slogans des pensées de haute volée pour autant. Ma tribune parue dans le site du mensuel Entreprendre et dans le n°43 de l'Événement Magazine. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne dira jamais assez de mal de ce siècle stupide. Désormais, les jurés de Stockholm ont ajouté une pierre de plus à l'édifice de bêtise, de nullité de ce siècle, décernant le prestigieux prix Nobel (enfin, pour ce qu'il en reste) à Annie Ernaux. Ils l'ont refusé à Philip Roth, à Milan Kundera, à Michel Houellebecq, préférant couronner une œuvre mineure. Vingt ans plus tôt, aurions-nous cru en Annie Ernaux ? La raréfaction et l'obscurcissement des esprits expliquent certainement le peu de résistance qu'a rencontré l'étrange couronnement de cette œuvre. Pourtant, si les polémiques ad principia ne sont pas dénuées d'intérêt, elles ne deviennent pourtant percutantes qu'en s'incarnant, en devenant ad personas. Salman Rushdie n'était-il pas le meilleur candidat au prix Nobel de littérature dans le contexte actuel ? Cette idée n'est-elle pas frappée au coin du bon sens ? N'y a-t-il pas un esprit aujourd'hui fanatique et borné dans ce prix Nobel de littérature que l'on devrait judicieusement rebaptiser prix Nobel de politique, puisque les jurés suédois ne s'intéressent guère aux grands écrivains. Ils préfèrent leur idéologie, collant avec l'air du temps, et qui, pardonnez-moi, pollue le débat plus qu'elle ne l'apaise. J'ai réalisé une tribune pour le site du mensuel Entreprendre, qui a fait débat sur certains réseaux sociaux. La veille, j'avais répondu à quelques questions du journal IPost.be, qui m'avait interrogé sur le sujet. C'est ainsi que la tribune et l'entretien (où je réponds aux questions de Régine Kerzmann) sont désormais réunis ici, en accès libre dans l'Ouvroir. Je peux comprendre que l'on soit heureux que ce prix ait été décerné à Annie Ernaux. Mais je crois que l'on a aussi le droit de le déplorer. Cessons avec les calembredaines de notre époque. Tâchons de déboulonner les idoles, cela s'appelle aussi l'esprit critique.
On ne dira jamais assez combien ce siècle est stupide. On n'en dira jamais assez de mal ! Afin de décrypter les tares et outrances de ce siècle, voici donc, une analyse assez longue du « phénomène » de librairie Cher connard (j’ai peine à utiliser ce terme, mais 65 000 exemplaires déjà écoulés, fin septembre, ça laisse pantois !), afin de décrypter une nouvelle génération de femmes de lettres (j’évite ce terme aussi moche que ridicule d’« écrivaines ») dont les romans sont moins une ode à la littérature, qu’un prétexte à un train de revendications identitaires surannées, et haineuses. Despentes, qui nous fait le film depuis ses débuts, en 1994, en guerre permanente, contre l’homme blanc, contre le bourgeois, contre le patriarcat, et que l’on a tort de comparer à Houellebecq, elle n’en a ni l’envergure ni le talent, encore moins le génie, est une sorte de marxiste perdue au milieu de la libération sexuelle, croyant, comme certains vieux soldats qui n’ont pas été informés que la guerre était finie, que la guerre des sexes est encore d’actualité. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre,puis dans le numéro 28 deQuestion de philodu mois de décembre 2022.La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je ressors de mes tiroirs une vieille recension, parue jadis dans La Presse littéraire, en 2007. Elle avait comme mérite de balayer cette époque débilitante, dans laquelle les écrivains décarbonés font la pluie et le beau temps. J'y aborde le début du siècle, et une certaine littérature qui se crut en avance, celle des écrivants de droite, alors qu'elle appartenait déjà au siècle passé. La vraie question, alors que ce siècle stupide ne cache déjà plus son nom, est bien le problème du roman, du texte littéraire au XXIème siècle, de l'écriture dans un siècle qui peine à naître... Où j'aborde entre autres dans cette tribune, Juan Asensio, Maurice G. Dantec, Éric-Bénier Burckiel, Marc-Édouard Nabe, Sarah Vajda, Raymond Abellio, et les myrmidons du Quartier latin... Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 3 des Carnets de la philosophiedu mois d'octobre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.