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  • Correspondance (1923-1977) de Marcel Jouhandeau et Michel Leiris

    La correspondance entre ces deux grands écrivains pourrait sembler inouïe, tant le fossé entre les deux hommes est important, que ce soit dans « leur œuvre » ou dans « leur légende ». Elle s’est tenue de 1923 à 1977 ; elle n’a pas toujours été régulière et, elle a même vu des moments de ruptures entre les deux hommes. Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.

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  • Nicolas Sarkozy, quelle identité pour la France ? À propos de « Promenades »

    Dans un ouvrage intitulé sobrement Promenades (Herscher, 2021), l’ancien président de la République, autant adulé qu’honnis, fait paraître une courte méditation sur l’identité de la France, environ 70 pages, à travers laquelle il nous raconte les chefs d’œuvres de l’art et de la littérature française, qui l’ont particulièrement marqué et inspiré. S’éloignant progressivement de la politique, ou feignant de s’en éloigner, Nicolas Sarkozy nous montre une autre facette de l’ancien chef d’État, même s’il ne l’a pas tout à fait incarné durant son mandat (2007-2012), et qui devrait personnifier tout président de la République, autrement dit celle que revêt la figure de l’amateur d’art, du passionné de littérature, ce qui est, soit dit en passant, nous dit-il à raison, une expression même de l’identité française. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir

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  • Céline, l’inventeur coupable d’une langue

    Dans son immense solitude, Céline est toujours vivant. Céline, toujours là auprès de nous, vivant, malgré la plus touchante bêtise de quelques-uns, lui reprochant son œuvre, lui reprochant le coup de grâce porté à l’idée de la littérature, à l’homme, à la meute. Céline réformateur ? Céline styliste ? Céline inventeur d’une langue morte ? Céline chroniqueur ? Cet article est paru dans le numéro 33 de Livr'Arbitres, du mois d'avril 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir

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  • Entretien avec Éric Revel. Pour un retour de l'autorité de l'État

    À quelques semaines de la présidentielle de 2022, l'ancien directeur de LCI et du réseau des radios régionales France Bleu, intervenant régulier à CNEWS, Éric Revel, une des grandes figures du journalisme en France, sonne le tocsin, et nous prévient dans un essai bref, mais brillant, Fenêtre de tir (Ring, 2021), que cette élection doit être une élection sous le signe du retour de l’ordre et de l’autorité, sans quoi, ce sera l’effondrement. Le risque que court alors la France, ce sera d'aller à l'abîme. Essai à la fois vif et alarmiste, le journaliste n'hésite pas à aborder toutes les grandes problématiques sociétales qui menacent notre pays, notamment l'autorité bafouée, l'explosion de la violence, la tabou de l'immigration, la cancel culture et la contestation par l'ultragauche des forces de l'ordre, critiquées depuis des années, sans compter l'idéologie écologiste. Son pessimisme, mêlé à ses analyses, rappelle les thèses d’Éric Zemmour. Jamais désabusé, il reste un observateur de la vie politique française et fait le constat qu’il ne manque qu’une chose pour que la France reprenne le chemin d’elle-même. Une chose qu’il développe dans son essai, comme un pamphlet contre les temps de wokisme et de dénis qui sont les nôtres. Et cette chose, si simple mais si attaquée aussi, c’est l’autorité. Celle du Pater familias qui a constitué pendant des siècles le socle de notre civilisation. Mais surtout celle qui fait défaut aux gouvernants, celle, naturelle, et pour laquelle on peut vouloir s’engager : celle du chef. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce journaliste et romancier. Je remercie David Serra, fondateur et directeur des éditions Ring, et Loïc di Stefano, responsable d’édition, d’avoir favorisé cette rencontre. Cet entretien est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.

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  • Saint Augustin, la voix n'est rien sans la parole ou la pensée

    Au moment où un son est porté vers le bas on peut appeler cela un mot ou une parole (logos en grec). Dans le Sermon 288 d’Augustin, on trouve l’idée de cette parole que l’on porte par notre propre parole et qui a été la Parole autrefois aux côtés de Dieu et même qui était Dieu, cette Parole qui s’est faite chair et qu’en latin on appelle verbum, autrement dit le Verbe. Or, dans la conception du langage d’Augustin, ce dernier distingue bien la voix et le verbe, tout en observant ce qui se passe en lui, lorsqu’il associe une parole à une idée et qu’il fait porter celle-ci par la voix. Aussi, une voix, dit-il, ne fait que retentir, ne présente aucune signification lorsqu’un simple mot sort de sa bouche. Encore faut-il ajouter l'intelligence à la parole, pour qu'elle mérite vraiment ce nom, pour qu’elle ait un sens. J'ai entamé une réflexion sur le grand mystère de la voix de Dieu parlant aux hommes à travers le texte sacré qu’est la Bible. Je la continue ici, dans l'Ouvroir.

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