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À l'occasion de la sortie de son livre Vous avez dit Métèque ?, Gabriel Matzneff m'avait accordé un entretien dans les bureaux de son éditeur La Table ronde, en août 2008. Compte-rendu dans le Magazine des Livres de février et mars 2009. Le voici désormais dans l'Ouvoir.
Le Magazine des Livres m'a demandé de réaliser un entretien avec l'auteur de Ivre du vin perdu et de Mes amours décomposés. Reçu très aimablement par Matzneff aux éditions de la Table ronde, je ne pouvais publier cet entretien, d'un écrivain que je lis depuis l'âge de seize ans, avec une ferveur et une passion que je ne renie toujours pas, sans avoir toutefois établi ce qui était parfaitement scandaleux dans son oeuvre, et ce qui méritait un peu d'attention. J'ai donc bénéficié d'une parfaite liberté, et n'ai subi aucune censure, ni la moindre pression. Il est d'ailleurs évident que j'aurais refusé cette tâche si je n'avais pas été complètement libre. C'est donc une analyse et une approche de l'écrivain franco-russe totalement subjective et personnelle qui a été publiée aux côtés de cette interview dans le numéro 14 des mois de février et mars 2009 du Magazine des Livres, et que je propose désormais dans l'Ouvroir. Je crois personnellement qu'une oeuvre littéraire est faite pour être lue et commentée, et que toute censure doit demeurer exceptionnelle.
Chantal Chawaf est une femme de lettres, née en 1943 à Paris. Elle publie son premier livre en 1974. C'est Antoinette Fouque qui accepte son texte au sein de sa maison Les éditions des femmes, inaugurant ce que la critique de l'époque appelara l'écriture féminine (aux côtés d'Hélène Cixous, Catherine Clément, Julia Kristeva et Luce Irigaray). À travers son œuvre, Chantal Chawaf explore les thèmes de la relation mère-fille, du couple, de la guerre et de l'angoisse, se munissant des outils du langage et de l'écriture pour libérer la partie non verbalisée du corps et de la féminité, et donner ainsi voix à l'expérience directe intime d'une façon rarement abordée en littérature. À l'occasion de la sortie de son roman Les obscures, j'ai rencontré Chantal Chawaf au sein de la vénérable maison dirigée par Antoinette Fouque, au 33 rue Jacob, à Paris. Cet entretien est paru dans le numéro 19, du Magazine des livres,en septembre 2009. Il est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le Magazine des Livres m'a demandé de recenser les derniers Carnets noirs (Léo Scheer, 2009) de Matzneff, dit Gab la rafale, même si je préfère le renommer Matzneff le maudit, tant les critiques et les reproches se multiplient autour de moi et dans la rédaction. On s'obstine à ne voir que l'écrivain sulfureux, amateur de midinettes, là où, préférant la littérature au scandale, je m'attache plutôt à voir l'auteur d'un merveilleux dictionnaire philosophique, Le taureau de phalaris, ou d'une oeuvre qui célèbre l'amour, la joie et la vie. Je sais qu'un parfum de scandale entoure systématiquement l'auteur de Maîtres et complices, et qu'il en est largement responsable. Pourtant, je m'en tiens à lire ce qui m'intéresse, et à délaisser ce qui me déplaît. Une oeuvre, aussi dangereuse soit-elle, n'est jamais à prendre en bloc. C'est ainsi que je privilégie, à l'amant de nymphettes (que je réprouve comme tout un chacun), l'amoureux de l'amour, l'admirateur des stoïciens, de Byron et de Schopenhauer, l'ami de Montherlant, de Hergé et Cioran. Malgré les fortes réprobations dans le comité de rédaction, ma chronique est tout de même parue, dans l'indifférence générale, au sommaire du numéro 20 du magazine, qui était en kiosque durant les mois de novembre et décembre 2009 ; elle est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Il s'avère que je connais Maryline Desbiolles depuis mes années de lycée, puisqu'elle a été mon professeur de lettres. J'ai été à la fois très surpris par son premier roman à sa parution, Une femme de rien (Mazarine, 1987), et profondément marqué, au point que je l'ai suivie dans toutes ses séances de signature dans les librairies niçoises, vers la fin des années 80. Le temps est passé, et elle a trouvé une juste reconnaissance avec son roman La seiche (Seuil, 1998). Puis nous sommes devenus amis. Il s'avère qu'en parallèle de cette amitié-là, je me suis attaché à une autre, et celle-ci n'était pas moins que la fille de l'artiste Jean-Pierre Pincemin lui-même, décrit par Maryline Desbiolles dans ce roman. La parution des draps du peintre fut un choc pour cette jeune demoiselle, qui ne décolérait plus depuis sa lecture du portrait de son père qu'en fit Maryline Desbiolles, et qu'elle disait infâme. J'étais alors très embarrassé, car je devais réaliser un entretien pour le Magazine des livres, et j'ai été pris entre deux feux. Mon choix s'est alors porté sur la littérature, dont on connaît ô combien la subjectivité. Si ce peintre, et père de famille, jouissait d'une représentation idéalisée dans l'esprit de sa fille, qu'elle défendait d'ailleurs jalousement, ce qui est parfaitement son droit, Jean-Pierre Pincemin n'en était pas moins un homme public et, à cet effet, pouvait être décrit par une romancière, sous l'angle de sa propre subjectivité. Nous avons donc réalisé cet entretien, avec l'auteur d'Anchise, dans une brasserie à Nice, et celui-ci est paru dans le site du magazine. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
D’où vient J.M.G. Le Clézio ? Quel mystérieux hasard nous l’a envoyé ? Est-il un voyageur sans bagage, ou un aventurier sans terre ? Au cours d’une œuvre foisonnante qui raconte le silence et l’infini, Le Clézio qui a longtemps cherché la fuite, un échappatoire au monde moderne où ne règnent que violence et chaos, a trouvé l’apaisement et la quiétude dans la découverte d’autres civilisations. Cette longue analyse est parue dans le numéro 13, du Magazine des livres, en novembre 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les premières lignes du nouveau roman de Chantal Chawaf donnent le ton à l’œuvre : « Attachées aux bulles lumineuses, nous flottons sur les reflets, nous rêvons de remonter le temps mis par la lumière, d’arriver au point d’où nous vient la vie. » Il s’agit ici de saluer la vie, l’énergie en nous, la « douceur d’être né » ; de revenir aux corps en bonne santé, combattre la névrose moderne. Tout l’objet de ce roman. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 13, de décembre 2008 et janvier 2009. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai lu Grande Jonction de Maurice G. Dantec, à sa sortie. Faute de changer la donne avec le précédent, Cosmos incorporated, il est venu, me semble-t-il, l’empirer. Mon analyse ici, écrite à chaud, après la lecture (déçue) de ce sixième roman de l'auteur, a pour objectif de comprendre les impasses et les échecs d'un écrivain de premier plan de ce début du nouveau siècle. Cette recension a d'abord paru dans le numéro 14, de laPresse Littéraire,de mars 2008. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
C'est au Salon du livre de 2008, que j'ai croisé ce professeur de Sciences-politiques, impressionnant en tout point. Extrêmement accessible par ailleurs, et très prolixe, ce puits de culture et d'histoire, m'a accordé un entretien-fleuve absolument passionnant. Les débats ont été mené avec cet historien spécialiste de l'Europe et de la Grèce antique, dans le cadre de la parution de son nouveau roman L'or d'Alexandre aux éditions H&O. Il est paru dans le numéro 9 du Magazine des livres, et il est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le désir d’éternité ! Qui n’en a jamais rêvé ? Plus que jamais notre société consumériste, individualiste, nihiliste, athée, incapable de se penser dans la pérennité du groupe, pose cette alternative comme salvatrice. Je reprends ici une note que j'ai écrite à la sortie du film de Michel Houellebecq, qui a adapté son roman La possibilité d'une île, qu'il faudra relire, dans dix ans, lorsque le transhumanisme commencera à envahir nos vies et remplacer l'homme biologique par un nouvel homme, d'un autre âge, l'homme 1.0.
La seule vraie question que l'on se pose, lorsqu'on a lu le Zarathoustra, c'est qui est véritablement Frédéric Nietzsche ? Cette question, deux écrivains se la posent, dans un livre au titre curieux L'Évangile de Nietzsche, Vincent Roy, et le très facétieux Philippe Sollers, qui semble parfois prendre le philosophe allemand un peu trop en otage de son oeuvre foisonnante. Mais, enfin, quand on est un grand écrivain, on peut semble-t-il, tout se permettre. Cette recension a paru dans le Magazine des livres,numéro 5, des mois d'avril et mai 2008. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
En hommage au prix Nobel que je trouve largement mérité, et qui vient d'être décerné à J.M.G. Le Clézio, je reprends ici mon article paru dans le La Presse Littéraire, numéro 12,en kiosque en décembre 2008, qui a été un éclaireur pour l'adolescent que je fus autrefois.
Le roman rock. On pourrait croire à un mariage en blanc, que seuls quelques illuminés auraient choisi de célébrer. Pourtant, si le rock a longtemps fait mauvaise presse, expression de la révolte, caractères subversifs, provocations gratuites, l’esprit rock a très tôt irrigué un grand nombre de joyaux de la littérature du XXème. Cette longue analyse a été écrite en 2002. Elle est parue dans le numéro 16, de la Presse Littéraire, en septembre 2008, sans aucune modification. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Benoîte Groult est connue pour son engagement féministe à partir de Mai 68, jusqu'à nos jours. Son féminisme est donc tardif, mais il est une clé de lecture essentielle pour comprendre sa vie et son oeuvre. Elle a publié Ainsi soit-elle (1975), a été la première à dénoncer publiquement les mutilations génitales féminines. J'ai eu la chance de la rencontrer, chez elle, rue de Bourgogne, à Paris, pour un long interrogatoire qui est paru dans le Magazine des livres, n°6, des mois de juillet et août 2008. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Michèle Ramond dans les murs des éditions des femmes. Fortement impressionné par sa personnalité marquante et ce puits de culture, cette maître de conférence à l'université a été pour moi une rencontre très forte. J'ai lu son roman avant de venir, et, après avoir branché mon magnétophone, nous avons réalisé ce long entretien autour de son roman Lise et Lui, paru en 2010, pour le numéro 4 des Carnets de la philosophie. Il a été en kiosque durant les mois de juillet et août 2008, et le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Notre monde contemporain et occidentalisé à outrance, est un monde en pleine effervescence. L’ébullition, lot quotidien de chacun, est un plat sacré, une hygiène de vie. Le temps nous est compté ! Il s’agit donc de vivre intensément. L’excitation, l’agitation, l’exaltation sont permanentes. Nombre de philosophes, dont Peter Sloterdijk[1], ont dénoncé ce phénomène de masse, digne du pire totalitarisme. Terrible fatalité ? Tragique destinée humaine ? Eh bien voilà ! Dans le brouhaha excité, et le concert infernal conté par des fous, il existe un autre registre de réflexion, une autre approche du monde, celle précisément du philosophe Nicolas Grimaldi qui, par une belle réflexion sur l’existence, nous offre une méditation autour de la vie, du temps, de la mort, de l’ennui, de l’attente, et précisément de la banalité. Cette recension est parue dans le numéro 3, des Carnets de la philosophie, d'avril 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai écrit cet article, pour le Hors-série numéro 13, de la Presse Littéraire, qui était un Spécial consacré à Louis-Ferdinand Céline, paru en février 2008. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La vocation philosophique est avant tout pratique. Comprendre le monde afin de le transformer… S’adressant au plus humble comme au plus savant, la philosophie nous accompagne chaque jour dans notre traversée solitaire de l’existence. Elle fait la lumière sur des zones obscures ; elle jette des ponts entre les pensées éparses. Il faut considérer l’impensable comme ce vers quoi tend chaque esprit devenu libre, affranchi d’un rapport flou avec le réel. Il n’y a cependant pas de philosophie sans engagement. Engagement solitaire élaboré dans le vif d’une exploration de soi et du monde… Cette recension est parue dans le Magazine des livres, numéro 6, de septembre-octobre 2007. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Franck Thilliez est un auteur de romans noirs français, qui appartient à cette veine d'écrivains explorant avec allégresse toutes les facettes du mal, et mettant en lumière nos peurs les plus ancestrales. Histoires de violence, de serial killers, depuis son premier Conscience animale (CY éditions, 2001), que j'ai eu le plaisir de publier, alors qu'il était encore un jeune auteur de polars inconnu, l'auteur français a produit une oeuvre originale et saluée par la critique et le public. J'avais réalisé en 2007 et 2008 deux entretiens avec Franck Thilliez, pour le Magazine des livres, que je livre ici en un seul bloc, mis à jour, dans l'Ouvroir.