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Tiré du fonds posthume de l’auteur viennois, cette longue nouvelle raconte l’impossible idéal d’une jeunesse éternelle, les paradoxes de la liberté de l’artiste et l’obsession de la reconnaissance par la société mondaine. Cette chronique est parue dans le Grand Genève Magazine, numéro 7, d'avril 2016. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dominique Maisons a sorti un premier roman en 2011, Le Psychopompe, qui a reçu le prix VSD. Depuis, on le considère comme le nouveau grand espoir du thriller français. Il a sorti un autre roman de 500 pages l'an passé, Le festin des fauves, et un troisième, absolument magnifique qui se déroule dans le vieux Paris de la Belle époque, ces jours-ci : On connait le nom des assassins. Cet entretien est paru dans le Grand Genève magazine. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Guillaume Chérel dans une réunion des nuits debout, sur la Place de la République, à Paris. Le bonhomme est assez sympathique, grand, imposant, jovial et blagueur. Il fume le cigare, et il n'est ni avare en mots ni en conseils. Très vite néamoins, on s'aperçoit qu'il souffre d'une boursouflure assez impressionnante de l'ego. Cela dit, la camaraderie naturelle du bonhomme fait passer pas mal de couleuvres. À l'occasion donc, de la parution de son nouveau roman Un bon écrivain est un écrivain mort, qu'il m'a gentiment envoyé dédicacé, j'ai souhaité réaliser un entretien avec cet écrivain a-typique, auteur de plusieurs romans et essais, et qui navigue dans le paysage éditorial, selon ses humeurs et ses envies, en vrai électron libre. Je l'ai rencontré dans un bar du vingtième arrondissement à Paris, pour un entretien destiné au Grand Genève Magazine. Le voici aujourd'hui en accès libre dans l'Ouvroir.
Pour faire suite à la disparition de l'auteur du polar millénariste Le Racine du mal, je republie dans l'Ouvroir l'article que je lui avais consacré dans le numéro 1, de La Presse littéraire, de septembre 2005, pour son Cosmos inc. Maurice G. Dantec, cet écrivain rock, écrivain culte pour certains, cyber-auteur, romancier de destruction massive, fou délirant, chrétien déviant, punk-anarcho-réactionnaire, était largement inspiré de ses maîtres : Duns Scott, Saint Thomas d’Aquin, Frédéric Nietzsche, Ernest Hello, Joseph de Maistre, Léon Bloy. En 1993, il avait publié La sirène rouge ; en 1996, Les racines du mal ; en 2000, Le théâtre des opérations ; 2003, Villa vortex. Puis, il s’est mis à être de plus en plus seul. Cette solitude, il la devait à une exigence de fer, et surtout des textes de plus en plus hermétiques, opaques, ainsi que des prises de position souvent malheureuses. Revenu au roman policier de ses débuts, avec Les résidents, paru aux éditions Inculte, en 2014, il prophétisait la mort rapide du monde occidental. En juillet 2005, j'avais reçu Cosmos inc. en service de presse, c'était un exemplaire non corrigé, à l'attention des journalistes. À l'époque, j'écrivais depuis 2004, dans la revue littéraire de l'auteur, appartenant au site d'informations en ligne Ring, lorsqu'il me fit parvenir son tout nouveau texte. En remerciement, je lui avais consacré une très longue étude, que vous pouvez désormais retrouver en accès libre dans l'Ouvroir.
Longtemps considéré comme un écrivain maudit, il faut savoir que Stig Dagerman avant son suicide, jouissait d'une grande popularité, et de beaux à-valoir sur recettes.
Seuls. Éloge de la rencontre est sorti en mars 2014, et La Part de l'ombre a été réédité en avril 2015. Elodie Olson-Coons du Grand Genève Magazine a eu la gentillesse de me poser quelques questions autour de ces deux nouvelles publications pour le Grand Genève magazine. Voici l'entretien disponible désormais dans l'Ouvroir.
Claire Legendre, que j'ai toujours trouvée surfaite dans la littérature française, mais qui fait son chemin, de roman en roman, chez Grasset, a répondu à la demande et au défi d’un éditeur : elle a réfléchi à ses propres peurs, et à ce qu’elle trouve chez elle de symptomatique. Des peurs, nous en avons tous, que ce soit celles des araignées, d’être bloqué dans l’ascenseur, de la foule, du viol ou de l’abandon. On appelle ça des phobies. On est évidemment très loin de la jeune auteur prometteuse des débuts, avec Making of (1998) et Viande (1999), inaugurant avec d'autres femmes de lettres une littérature transgressant tous les tabous, ou de sa Méthode Stanislavski, roman qui avait donné lieu à un entretien pour le Magazine des livres. Ici, tout semble avoir retrouvé son calme. Tour d’horizon. Cette recension a été publiée dans le numéro 5 du Grand Genève magazine, en 2015. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le roman Soumission, de Michel Houellebecq est un récit crépusculaire et halluciné, le plus sombre de sa carrière, une sorte de roman catastrophe sur fond de suicide européen, et de guerre des mondes. Cette recension est la version courte de mon long article sur son nouveau roman, qui fut un vrai succès de librairie, partout en Europe, demandée par le Grand Genève Magazine, et parue dans le numéro 4, des mois d'avril, mai et juin 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le journal d’Etty Hillesum est un journal bouleversé, bouleversant, qui laisse à son lecteur une trace sans aucune commune mesure. Laissé inachevé au moment de sa déportation, Olympia Alberti imagine ce qu’Etty aurait pu écrire durant ces quelques mois derrière les barbelés. Cette chronique est parue dans le Grand Genève Magazine,numéro 4, d'avril 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cet entretien a été réalisé en 2006, pour La Presse Littéraire. Franca Maï est l'auteure énigmatique de plusieurs romans parus aux éditions du Cherche-midi. De Momo qui kills au dernier Crescendo Franca Maï aura privilégié le malaise qui se perche aux tripes, sans jamais oublier la lumière qui somnole en chacun d'entre nous.
Le roman Soumission de Michel Houellebecq est un récit crépusculaire et halluciné, le plus sombre de sa carrière, une sorte de roman catastrophe sur fond de suicide européen et de guerre des mondes. Cette recension a paru dans le site du Grand Genève Magazine, le 23 février 2015. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Je n'ai pas l'habitude de parler de mes livres ici, puisque ce blog est quasi exclusivement consacré à parler des livres des autres, mais Jacques Aboucaya, que je remercie, écrivain et journaliste, ayant longtemps enseigné les lettres classiques au lycée, consacre à mon livre Seuls. Éloge de la rencontre, qui est paru ces jours-ci, une recension que j'aime beaucoup, et qui lui est très favorable.
Mon livre Seul. Éloge de la rencontre paraît le 13 mars 2014 en librairie. Publié par les éditions des Belles Lettres, c'est un dialogue à la manière des Anciens. Mon ami Loïc di Stefano, facétieux par goût, m'a demandé de dévoiler les dix bonnes raisons de ne pas lire mon livre. Je m'y suis appliqué pour Le Salon Littéraire.
Il n’est certes pas difficile de reconnaître dans la littérature de l’écrivain Patrick Chamoiseau, la petite touche créole. Il n’est pas non plus difficile de parler de « révolution esthétique » à son propos, tant elle s’invente à partir du concept de « Créolité » lui-même1. Cette étude est parue dans la Presse Littéraire, numéro 4, de mars 2006. Relu et augmenté en décembre 2009, elle figure dans mon essai, La Part de l'ombre (2010). La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Greg Egan n'est pas l'un des auteurs de science-fiction les plus connus du grand public. Né en 1961 au pays des kangourous, informaticien de métier, il s'est imposé dans le paysage de la SF, en une bonne dizaine d'années, par une quarantaine de nouvelles et environ cinq romans explosifs dont le cultissime La cité des permutants. Cet article est paru dans la revueCarbone, numéro 1, d'automne 2006. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pour le numéro 22 desCarnets de la Philosophie, paru en juin 2012, la rédaction m'a demandé un article sur l'amour. Outre le fait que la philosophie soit probablement par sa passion pour la sagesse et la vérité, le plus bel acte d'amour qui soit, j'ai décidé de partir d'une question ontologique, la plus essentielle me semble-t-il : qu’est-ce que l’amour ? Question si profonde et énigmatique qu'elle en appelait forcément une autre : comment pourrions-nous définir le mystère de l'amour ? Voici cet article désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jusqu’ici, nous connaissions Alexandre Jardin pour ses romans d'amours et de liberté à la Feydeau. Alexandre a longtemps été le chouchou de ses dames, dames piquées de littérature ou pas, qui rêvaient d’un gendre idéal, et qui le trouvaient en l’image de ce clown (triste !), à la fois brillant et talentueux, toujours partant néanmoins, pour amuser la « galerie ». Et puis voilà ! À quarante-quatre ans, l’éternel enfant romantique signe la fin de la récré. À quarante-quatre ans, – l’âge où son papa publia son « hymne d’un fils amoureux de son père » –, il l’écrit en toutes lettres : « FINI DE RIRE » ! Le carnet de bord de sa « lente lucidité », dit-il, est celui d’une confession française. Ce carnet de bord est ce désormais « vrai » roman des Jardin. Paru dans le site du Magazine des Livres, en janvier 2012, le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
DansLes cent vingt jours de Sodome, Augustine est soumise à un calvaire inoubliable. Et c’est ainsi que, trempée dans le cyanure, l’encre du Marquis de Sade décrit le supplice : « Pendant la nuit, le duc et Curval, escortés de Desgranges et de Duclos, descendent Augustine au caveau. Elle avait le cul très conservé, on la fouette, puis chacun l’encule sans décharger ; ensuite le duc lui fait cinquante-huit blessures sur les fesses dans chacune desquelles il coule de l’huile bouillante. Il lui enfonce un fer chaud dans le con et dans le cul, et la fout sur ses blessures avec un condom de peau de chien de mer qui redéchirait les brûlures. Cela fait, on lui découvre les os et on les lui scie en différents endroits, puis l’on découvre ses nerfs en quatre endroits formant la croix, on attache à un tourniquet chaque bout de ces nerfs, et on tourne, ce qui lui allonge ces parties délicates et la fait souffrir des douleurs inouïes. On lui donne du relâche pour la mieux faire souffrir, puis on reprend l’opération, et, à cette fois, on lui égratigne les nerfs avec un canif, à mesure qu’on les allonge. Cela fait, on lui fait un trou au gosier, par lequel on ramène et fait passer sa langue ; on lui brûle à petit feu le téton qui lui reste, puis on lui enfonce dans le con une main armée de scalpel, avec lequel on brise la cloison qui sépare l’anus du vagin ; on quitte le scalpel, on renfonce la main, on va chercher dans ses entrailles et la force à chier par le con ; ensuite, par la même ouverture, on va lui fendre le sac de l’estomac. Puis, l’on revient au visage : on lui coupe les oreilles, on lui brûle l’intérieur du nez, on lui éteint les yeux en laissant distiller de la cire d’Espagne brûlante dedans, on lui cerne le crâne, on la pend par les cheveux en lui attachant des pierres aux pieds, pour qu’elle tombe et que le crâne s’arrache. Quand elle tomba de cette chute, elle respirait encore, et le duc la foutit en con dans cet état ; il déchargea et n’en sortit que plus furieux. On l’ouvrit, on lui brûla les entrailles dans le ventre même, et on passa une main armée d’un scalpel qui fut lui piquer le cœur en dedans, à différentes places. Ce fut là qu’elle rendit l’âme. Ainsi périt à quinze ans et huit mois une des plus célestes créatures qu’ait formées la nature, etc. » Cet article est paru dans le numéro 20, desCarnets de la Philosophie, d'avril 2012. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L'histoire de cet entretien est assez étonnante. J'ai été fortement marqué par la personnalité de l'auteur, alors qu'elle réalisait une émission avec Thierry Ardisson. J'ai commandé ses livres Bas les voiles !, éd. Gallimard (2003) et de Que pense Allah de l’Europe ? (2004) qui ont été pour moi comme un électrochoc. Lors d'une conférence sur son dernier roman, La muette, éd. Flammarion (2009), j'ai demandé à son attachée de presse à rencontrer cette écrivain controversée, mais celle-ci m'a expliqué qu'elle se méfiait des journalistes. J'ai alors tenté le tout pour le tout, en l'approchant après sa conférence, dans une librairie niçoise, où nous avons réalisé ce court entretien, dans la réserve, à l'abri des regards. Il est paru dans le Magazine des livres, numéro 33, en octobre 2011. Le voici désormais dans l'Ouvroir.
Cet article a été écrit pour une rubrique, que je tenais dans le Magazine des livres, et qui avait pour titre : La philosophie du temps qui passe. J'y pars d'un problème, à mon sens majeur : que vaut l'amour narcissique et la passion amoureuse ? Parue dans le numéro 34, de décembre 2011, voici désormais cette chronique en accès libre dans l'Ouvroir.