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Ce que nous apprennent les dernières grandes crises sociales depuis quelques temps, c’est la difficulté pour la révolution morale moderne de se réaliser proprement. La grande affaire de fin d’année, l’affaire Depardieu (qui est devenue une affaire d’État), dans sa forme à la fois grotesque et démesurée, comme dans le fond, peut tout à fait nous rappeler une remarque de Marx, que j’énonce ici par pur cynisme et ironie : « L'histoire se répète, d'abord comme une tragédie, puis comme une farce. » Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre et dans le n°97 du Journal de France.
L'affaire Depardieu a nourri tellement de controverses que je me suis senti obligé de prendre la plume. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dansJournal de France, n°98, février 2024.
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne, Michel Maffesoli, que j’avais rencontré précédemment pour parler de l’élite pressentant sa fin et agitant les peurs d’un État-Léviathan, revient avec un pamphlet, Le Grand Orient. Les lumières sont éteintes, (Guy Trédaniel, 2023), qui se présente à la fois sous la forme d’un solde de tout compte, mais aussi d’une charge violente contre la transformation progressive d’une des plus grandes obédiences de France. Celui qui en fut le membre durant 50 ans, accuse le Grand Orient, d’avoir éteints les lumières, en passant d’une quête spirituelle à des problèmes politiques et sociétaux éteignant les lumières, ou plutôt les Lumières, celles de l’universalisme et de la liberté de penser, pour leur préférer les nouveaux problèmes propres au « politiquement correct » de notre époque, comme le wokisme par exemple. Ce fut l’occasion de revenir sur quelques grandes questions métaphysiques et spirituelles qui pourront éclairer nos temps bousculés. Cet entretien est paru dans le numéro 32 de Question de Philo.
Nous vivons une époque curieuse où l’homme qui se questionne est un gêneur. Le doute, ou l’esprit critique, est pourtant l’objet d’un ouvrage du philosophe et enseignant Emmanuel-Juste Duits, auteur de nombreux livres questionnant notre époque, afin d’en comprendre la complexité. Son objectif, qui peut sembler n’être qu’une visée utopique, est à la fois de doper notre esprit critique, pour aider à mieux penser, mais aussi de le réveiller pour circonscrire notre action dans un monde de plus en plus incompréhensible, car de plus en plus complexe. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et le numéro 30 de Question de Philo en juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On voit aujourd’hui, que certains transhumanistes, notamment dans la Silicon Valley en Californie, rêvent de cyborgs du futur, bardés de capteurs permettant de récolter en temps réel des informations sur l’état de santé de leurs organes, d’alerter en cas de problème les secours, ou encore d’augmenter leur espérance de vie, avec pour horizon indépassable à leurs délires transhumanistes, le désir d’éternité, donc l'abolition de la mort. Est-ce un rêve possible ou un cauchemar climatisé ? Nous en avons discuté avec Jean-Pierre Noté, qui vient de sortir un roman fascinant sur le sujet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je l'ai montré dans un précédent article, le transhumanisme part visiblement d’une absence de valeurs transcendantes (autrement dit un problème de foi en l’âme et en Dieu), ce qui est peu compatible avec ce qu’est l’humanisme historique. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On note désormais une inquiétude nouvelle face aux progrès de la civilisation, même si certains s’alarment depuis au moins 50 ans. Ceci dit, la prise de conscience réelle est récente, et s’accélère depuis ces deux dernières décennies, faisant suite à une première dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nous visons une époque sans Dieu, sans morale et sans buts. De transcendance, il semble que nous n’ayons plus besoin. Cela débouche sur un grand vide, que certains questionnent encore, mais pour combien de temps ? Avec l’ancien élève de Polytechnique, et écrivain Gilles Cosson, nous nous sommes demandés où serait bien passée la verticalité dans notre monde vieillissant, et peut-être mourant. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, et dans le n°30 deQuestion de Philode juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On dit souvent que ce n’était pas mieux avant. Avant, pourtant, c’était les années 1970 et 1980, qui font toujours rêver la jeunesse d’aujourd’hui. Années auxquelles l’on fait immanquablement référence lorsqu’on souhaite parler d’une époque festive et heureuse. Années rock, punk, disco. Années folles. Celles des cinquantenaires d’aujourd’hui, en soif de légèreté et d’ivresse. Pour en parler, j’ai réuni deux écrivains, qui ont publié simultanément, un roman sur la fin des années 1970, Stéphanie Janicot, Disco Queen (Albin Michel, 2023), et un roman nous contant le New York de la fin des années 1970, Gérald Wittock, 1m976 (The Melmac Cat, 2023). Nous avons voulu savoir ce qu’il en était réellement de cette époque ? Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, et dans le n°30 de Question de Philo de juin 2023. I l est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jean Duvignaud (né le 22 février 1921 à La Rochelle et mort le 17 février 2007 dans la même ville) fut un écrivain, critique de théâtre, sociologue, philosophe, dramaturge, essayiste, scénariste et anthropologue français. Cet article m'a été commandé par la revue Livr'arbitres. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’être est, le non-être n’est pas, disait Parménide. Et pourtant, Héraclite affirmait que le même homme ne posait pas deux fois le même pied dans le même fleuve. Sommes-nous à la fois éphémères et éternels ? Le corps physique, ou plutôt matériel, serait mortel, alors même qu’une substance immatérielle continuerait de vivre après la décorporation, ou plutôt, la dématérialisation. C’est du moins ce qu’entend démontrer dans un livre passionnant, le Dr Thierry Paul Millemann, qui mêle physique quantique et économie, pour nous montrer que nous sommes immortels, et qu’il est temps pour l’humanité de le savoir. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Babette de Rozières est une star du petit écran, une grande cheffe, et une personnalité aimée des Français, très engagée politiquement. On l’a vue aux côté de Valérie Pécresse dans la campagne présidentielle de 2022, personne ne peut l’avoir ratée, et elle en a tiré récemment un livre, La face cachée de la politique en Ile-de-France (Orphie, 2023). Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est aussi en accès libre dans l'Ouvroir.
Christophe Barbier est à la fois un brillant journaliste et un excellent comédien. Il joue sur les planches le rôle de Paul Morand dans une pièce de Thierry Lassalle, Mademoiselle Chanel, en hiver (au Théâtre Passy), aux côtés de Caroline Silhol, qui incarne merveilleusement Gabrielle Chanel. Isée St. John Knowles vient de publier de son côté, un livre qui a pour vœu de rétablir la vérité à propos des activités de Chanel durant l’occupation, Coco Chanel, cette femme libre qui défia les tyrans (Cohen et Cohen, 2022). Je les ai rencontrés à cette occasion, afin de faire le point sur cette période demeurant mystérieuse aujourd’hui encore. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendre.Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En août 2011, le journaliste américain Hal Vaughan publie une nouvelle biographie consacrée à Coco Chanel, dans laquelle il la présente comme antisémite et espionne pour le compte des nazis. Son ouvrage paru sous le titre Sleeping with the Enemy: Coco Chanel's Secret War, chez Alfred A. Knopf, est basé sur des documents de renseignement français et allemands des années de guerre, récemment déclassifiés. Entre autres révélations, on y apprend que Coco Chanel a servi l'Abwehr comme agent 7124, nom de code Westminster. Le baudelairien Isée St. John Knowles lui répond en 2022, par un beau livre, paru dans la collection « Saint-Germain-des-Prés inédit », cartonné et agrémenté de photos, où il démontre que Coco Chanel est victime d’accusations fausses. Rencontre avec l’auteur pour faire le point. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu'est-ce que la cause trans ? Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 28 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les personnes transgenres, autrefois considérées comme des travestis, ont longtemps été laissées dans l’ombre, même si des artistes ont essayé de les montrer, comme ces 200 clichés rassemblés et présentés par Sébastien Lifshitz dans une exposition à la Galerie du Jour, en 2016. Tous ces clichés présentaient des hommes et des femmes travestis, pris entre 1880 et 1980. Michel Foucault, en 1978, présentait un livre écrit par Abel B., né Herculine Barbin, le 8 novembre 1838 et mort en 1868, qui était une personne intersexe française assignée femme à la naissance. Elle avait été ensuite réassignée homme une vingtaine d'années plus tard après un examen médical. Michel Foucault commenta brillamment le texte de la première personne à voir son identité de genre modifiée à l’état civil en France. Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 26 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne vient de publier deux ouvrages aux éditions du Cerf, Le temps des peurs (2023) et Logique de l’assentiment (2023) dans lesquels il propose une réflexion profonde sur l’époque d’instabilité grandissante que nous vivons à l’heure actuelle, démontrant que l’élite, qui pressent sa fin, agite les peurs d’un État-Léviathan, tandis que coincée dans la modernité qui s’achève, elle se crispe sur ses valeurs mourantes, accusant le peuple qui ne se reconnait plus dans celles-ci, de mal-penser. Wokisme, complotisme, hygénisation de la société, théâtocratie, société liquide sont les outils de l’instrumentalisation des peurs organisée par les élites, tandis que le peuple recherche l’enracinement, en préférant la tradition, le sacré, le local, etc. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendre,dans le n°30 deQuestion de Philode juin 2023, et dans le n°42 de Livr'arbitres. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
De quoi l’inflation est-elle le nom ? C’est ce que Romain Kroës se donne pour but de nous expliquer dans un livre passionnant, Surchauffe, l’inflation ou l’enflure économiste, chez Libre & Solidaire, 2023. Je l’ai rencontré pour en savoir plus. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le docteur Laurent Sedel (né sous le nom de Laurent Geoffroy), utilise ce nom pour la première fois pour écrire son histoire dans ce livre), intitulé Petite histoire d’un juif français, et sous-titré « Résurrections » (paru aux éditions de L’Harmattan en 2022). Chirurgien orthopédique tombé gravement malade, et ayant subi une greffe de foie, le voilà dans la peau d’un patient. Cette résurrection, tel qu’il l’appelle, et qui peut s’entendre comme une guérison inattendue, ou comme le retour de la mort à la vie dans un contexte plus mystique, nous fait irrémédiablement penser à la résurrection du Christ. Juif de naissance, Laurent Sedel prend alors la plume sous son nom d’origine, né d’une mère nommée Sarah, qui parvient à miraculeusement échapper aux griffes des Nazis, et accouche d’un fils né sous X, appelé Laurent Geoffroy, et non Sedel. Nous sommes alors en 1943. C’est l’attachée de presse de Laurent Sedel qui m’a contacté, pour m’envoyer son livre et le rencontrer. Or, si j’ai accepté, c’est précisément parce que le médecin et écrivain Laurent Sedel/Geoffroy, tel docteur Jekyll et Mister Hyde, est plus qu’intéressant, il est énigmatique et iconoclaste. Nourrissant à la fois l’ambiguïté et le mystère, condamnant l’antisémitisme d’un Soral ou d’un Dieudonné, mais s’attaquant au détournement historique opéré par les grandes figures de la Shoah, Claude Lanzmann et Élie Wiesel, il ne fait pas toujours bonne presse dans la communauté juive, et on peut le comprendre. Censuré pour un article sur Sarah Halimi, Sedel, par la bouche de Geoffroy, accuse Lanzmann et Wiesel de défendre le repli sur soi et le communautarisme. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le second quinquennat de Macron n’a pas commencé sous les meilleurs auspices, d’autant que l’abstention fut importante, et sa campagne introuvable. Mais l’on doit aussi rajouter que le premier s’est assez mal terminé. Pour l’écrivain et intellectuel Christian de Maussion, ce premier quinquennat fut un fiasco national, ce qu’il dénonce et décrit dans un nouveau livre La fin des haricots (5 sens éditions, 2022). Je l’ai rencontré dans un restaurant du VIème arrondissement de Paris. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.