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Roland Jaccard, auteur de plusieurs journaux et essais, dont La tentation nihiliste (PUF), bien connu pour son goût pour les lolitas et les jeunes asiatiques, publie son Journal du Monde d'avant, chez Serge Safran (2021), qui traite des années 83 à 88, du siècle dernier, et d'un monde ancien et aujourd'hui disparu. Je lui ai proposé un entretien pour un dossier spécial sur les journaux intimes des écrivains dans le numéro 36 de la revue Livr'arbitres, ce qu'il a aussitôt accepté. Suite à son suicide, le 20 septembre 2021, cet entretien qu'il a eu la gentillesse de réaliser avec moi, devient par conséquent, son dernier et ultime entretien. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Le titre du pavé de Roland Jaccard, paru chez Serge Safran, Le Monde d’avant, renvoie forcément, en guise de référence hypertextuelle, au Monde d’hier de Stephan Zweig. Ce Monde d’avant là, est celui d’un monde que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, celui des années 80, des années Mitterrand, de la libération des mœurs, de la liberté d’expression ; c’est le Monde (journal dirigé par Jacques Fauvet puis André Fontaine à l’époque) d’un monde qui se défaisait peu à peu d’une morale trop rigide, plombée. C’était un monde qui avait un avenir et un horizon. Tout l’inverse d’aujourd’hui en somme ! Cette recension est parue dans le n°36 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis bientôt 30 ans. Hélios Azoulay était un ami de la fac de philosophie, avant de devenir le compositeur, historien de la musique et écrivain que l’on connait aujourd’hui. Aussi, c’est toujours un plaisir de découvrir un de ses nouveaux livres. Cette année c’est un roman poétique sur une période tragique de l’histoire du XXe siècle : le triste ghetto de Prague. Pour ne jamais oublier, écrire et transmettre sont les deux éléments essentiels. Je remercie Hélios pour ce texte, et pour avoir eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avocat, intervenant régulier sur la chaîne CNews, notamment dans l’émission de Pascal Praud, Gilles-William Goldnadel, auteur entre autres du Nouveau bréviaire de la haine (Ramsay, 2001) et de Réflexions sur la question blanche, (éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2011), revient sur une grande question de notre temps : les antifascistes ont-ils changé de camp ? Sont-ils toujours les garants de la paix et de la concorde et peuvent-ils toujours prétendre incarner le barrage entre la haine de l’autre et le vivre-ensemble ? Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai croisé François Coupry pour la première fois à la télévision. Il était dans le poste. C'était une émission hebdomadaire, Apostrophes, très célèbre dans les années 70 et 80 ; il y présentait un roman, que ma mère m'acheta les jours suivants. C'est alors que, recevant son essai L'Agonie de Gutenberg, ouvrage paru chez feu-Pierre-Guillaume de Roux, en 2018, et rassemblant ses vilaines pensées de 2013-2017, quelques délicieux textes m'ont rappelé les belles heures passées en compagnie des romans de cet écrivain que je lisais lorsque j'étais jadis, cet adolescent d'autrefois. Aussi, à la réception de son recueil de contes intitulé Merveilles, publié également par Pierre-Guillaume de Roux, en 2018, j'ai contacté son attachée de presse qui a eu l'extrême obligeance d'organiser un repas au Vagenende, boulevard St Germain, et une rencontre plus que fructueuse a eu lieu, puisque je reviens avec cet entretien, d'abord paru dans la revue en ligne Boojum, et aujourd'hui, en accès libre dans l'Ouvroir.
Frédéric Schiffter, le philosophe fainéant, mais je devrais plutôt dire le philosophe dilettante, le philosophe aux longues siestes s’attaque au peuple dans un nouvel ouvrage, et plus précisément à cette vague contestataire et énervante que l’on a appelé les gilets jaunes et, rien de ce que j'ai lu dans ce livre, n’est venu démentir l’idée que je me faisais de ce philosophe au scepticisme bien affûté. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La courte autobiographie intellectuelle d’Alain Finkielkraut, joliment intitulée À la première personne, parue chez Gallimard, en 2019 (Folio, 2021), est dédiée à l’écrivain franco-tchèque Milan Kundera. J'ai réalisé une recension à son propos qui a d'abord paru dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022 et qui figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
Le 17 novembre 2021, le pronom « iel » entre dans Le Robert. Ce pronom définit une personne ne se reconnaissant pas dans un genre binaire, crée alors la polémique, d'autant que, jusque-là, un dictionnaire reprenait un mot que l'on trouvait dans le langage courant, alors que dans ce cas précis, Le Robert semble souscrire tout simplement à l'idéologie. Or, si certaines voient dans l'écriture inclusive une « ressource linguistique disponible » (je pense à Julie Neveux entre autres, voir Je parle comme je suis, Grasset, 2020), reconnaissons qu'elle est surtout une grande menace pour notre langue, sa cohérence et sa compréhension. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans un ouvrage intitulé sobrement Promenades (Herscher, 2021), l’ancien président de la République, autant adulé qu’honnis, fait paraître une courte méditation sur l’identité de la France, environ 70 pages, à travers laquelle il nous raconte les chefs d’œuvres de l’art et de la littérature française, qui l’ont particulièrement marqué et inspiré. S’éloignant progressivement de la politique, ou feignant de s’en éloigner, Nicolas Sarkozy nous montre une autre facette de l’ancien chef d’État, même s’il ne l’a pas tout à fait incarné durant son mandat (2007-2012), et qui devrait personnifier tout président de la République, autrement dit celle que revêt la figure de l’amateur d’art, du passionné de littérature, ce qui est, soit dit en passant, nous dit-il à raison, une expression même de l’identité française. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans son immense solitude, Céline est toujours vivant. Céline, toujours là auprès de nous, vivant, malgré la plus touchante bêtise de quelques-uns, lui reprochant son œuvre, lui reprochant le coup de grâce porté à l’idée de la littérature, à l’homme, à la meute. Céline réformateur ? Céline styliste ? Céline inventeur d’une langue morte ? Céline chroniqueur ? Cet article est paru dans le numéro 33 de Livr'Arbitres, du mois d'avril 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À quelques semaines de la présidentielle de 2022, l'ancien directeur de LCI et du réseau des radios régionales France Bleu, intervenant régulier à CNEWS, Éric Revel, une des grandes figures du journalisme en France, sonne le tocsin, et nous prévient dans un essai bref, mais brillant, Fenêtre de tir (Ring, 2021), que cette élection doit être une élection sous le signe du retour de l’ordre et de l’autorité, sans quoi, ce sera l’effondrement. Le risque que court alors la France, ce sera d'aller à l'abîme. Essai à la fois vif et alarmiste, le journaliste n'hésite pas à aborder toutes les grandes problématiques sociétales qui menacent notre pays, notamment l'autorité bafouée, l'explosion de la violence, la tabou de l'immigration, la cancel culture et la contestation par l'ultragauche des forces de l'ordre, critiquées depuis des années, sans compter l'idéologie écologiste. Son pessimisme, mêlé à ses analyses, rappelle les thèses d’Éric Zemmour. Jamais désabusé, il reste un observateur de la vie politique française et fait le constat qu’il ne manque qu’une chose pour que la France reprenne le chemin d’elle-même. Une chose qu’il développe dans son essai, comme un pamphlet contre les temps de wokisme et de dénis qui sont les nôtres. Et cette chose, si simple mais si attaquée aussi, c’est l’autorité. Celle du Pater familias qui a constitué pendant des siècles le socle de notre civilisation. Mais surtout celle qui fait défaut aux gouvernants, celle, naturelle, et pour laquelle on peut vouloir s’engager : celle du chef. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce journaliste et romancier. Je remercie David Serra, fondateur et directeur des éditions Ring, et Loïc di Stefano, responsable d’édition, d’avoir favorisé cette rencontre. Cet entretien est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Ça fait presque 40 ans que Djian écrit et publie. Depuis son premier livre, un recueil de nouvelles, paru en 1981, il enchaîne les livres, qui sont un exercice de style pour exprimer la fatalité de toute vie, et l’espoir qui peut, à tout moment naître dans des moments qu’on pouvait croire désespérés. Son roman 2030, paru en 2020, chez Flammarion, montre une nouvelle fois ces existences qui suivent un chemin inexorablement, et qui semblent définitivement écrites à l’avance. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
1984 est un roman philosophique et d’anticipation écrit par George Orwell et publié en 1949. L’action se situe dans un monde totalitaire où les idéologies ont triomphé de l’individu. La ferme des animaux, publié en 1945, raconte, un jour de juin, en Angleterre, une révolte des animaux. Deux classiques de la littérature anglaise, qui racontent le système soviétique et totalitaire communiste de Joseph Staline, mais aussi, une société, à la lecture de ces deux œuvres éclairantes, assez proche de la nôtre. Deux romans pour notre temps, écrits par un écrivain populaire, éducateur des masses. Cette recension est parue dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est également en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis son roman L’inceste (1999), chaque nouvelle parution de Christine Angot crée l’ire ou l’enthousiasme mais ne laisse pas indifférent. Dans le grand tourbillon des nouveaux romans parus à la rentrée, à l’image de Michel Houellebecq, quand Angot fait paraître un nouveau texte, et qui n'a jamais eu que deux sujets : Angot & l'inceste, en bref un seul sujet donc : elle-même, il est toujours utile de s’y intéresser. Le 26 octobre 2021, elle a reçu le prix Médicis pour ce roman (même si l'obtention de ce prix a fait gronder parmi ses détracteurs). Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 13 novembre 2015, des attentats de très grande ampleur frappent la France. Six ans plus tard, jour pour jour, nous fêtons ce triste anniversaire, alors que le procès-fleuve de ce terrible attentat islamiste bat son plein au tribunal de Paris. Aux éditions Le Sémaphore, Daniel Monforte nous offre une fiction L'ennemi intérieur, inspirée de ce terrible drame français, où les protagonistes, deux familles, l'une chrétienne et l'autre musulmane, dialoguent et ensemble recherchent la vérité, frappées de plein fouet par le choc de ce terrible événement. J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur, par l'entremise de son éditeur, Jean-Charles Lonne. Voici le compte-rendu de cet entretien d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais André Seleanu depuis déjà plusieurs années. Je prends toujours beaucoup de plaisir à discuter de politique, littérature ou d'art avec cet intellectuel, critique d’art et commissaire d’exposition, qui réside à Montréal. Depuis 1996, André Seleanu collabore à la revue Vie des Arts, qui est la publication de référence en langue française au Québec et au Canada, ainsi qu’au plan international. Il collabore aussi à la revue de Toronto Canadian Art et à la revue du British Museum The Medal. Lorsqu'il m'a envoyé son nouvel essai, publié en France chez L'Harmattan, j'ai trouvé intéressant de lui poser quelques questions. Voici le compte-rendu, en exclusivité, dans l'Ouvroir.
Nous n'aurons jamais assez parlé de Sartre. À la fois, parce qu'il n'a jamais cessé de se tromper, et en même temps, parce qu'il continue de nous inspirer et de nourrir notre réflexion de sa liberté sans condition et sans limite. À partir d'un passage de L'existentialisme est un humanisme, il est tout à fait possible de cerner les enjeux de sa pensée. J'ai publié dans l'Ouvroir un grand nombre d'articles, nettement plus techniques, mais si je suis parti précisément de ce texte de Sartre, que je cite en annexe, c'est pour bien préciser le fondement moral de la liberté sartrienne, et il ne faut pas se dispenser de le préciser, d'autant que cette époque sans Dieu, nous donne à croire que la liberté est gratuite et sans aucune contrepartie. Ce que l'on oublie, ou feint d'oublier aujourd'hui, c'est que la « vraie » liberté ne peut se gagner qu’en conformité à des règles. C'est ainsi, avec Sartre, une bonne manière de remettre les pendules à l'heure.
Je m’étais fait la promesse de ne jamais recenser un livre de l’éditorialiste et polémiste Éric Zemmour, puisque ses essais étaient surtout des pamphlets éphémères, destinés aux grosses ventes de librairies, – du moins le crûs-je longtemps. Pourtant, la parution de son ouvrage La France n’a pas dit son dernier mot, aux éditions Rubempré, qu’il a auto-édité, ajouté à sa potentielle candidature aux élections présidentielles, en fait un personnage atypique dans le paysage politique français. Comment alors, ne pas écrire sur ce transfuge du journal du soir Le Figaro, dans une campagne électorale qui ne présageait rien de bien original ? Comment ne pas aborder cette résurgence du trumpisme dans le paysage français ? Voici donc un essai qui déplore la défrancisation de la France, et pose un constat édifiant sur le déclin de notre pays. Cette recension est d'abord parue en exclusivité dans l'Ouvroir,puis dans la revue en ligne Boojum.
Voici un livre qui ne devait pas faire date. Écrit par Sarah Vajda, et paru chez Pharos, en , éditeur qui a disparu depuis, ce livre, intitulé Claire Chazal, derrière l'écran, était une sorte de biographie-roman, tel que le présentait l'auteur à sa parution, qui a été suspendue par décision judiciaire. Cette chronique, écrite alors en 2006, au lendemain de la censure de cet ouvrage, et parue dans LaPresse littéraire dela même année, mérite aujourd'hui d'être remise en ligne, même si j'y émets de très grosses réserves sur le livre en lui-même et la position de l'auteur, mais là n'est pas l'essentiel. Ce qui est important dans cette vieille chronique, c'est comment je dissèque l'absurdité de cette décision judiciaire, et son caractère inique, qui en dit plus long sur notre époque que le livre lui-même. Que l'auteur me pardonne donc de republier cette recension (qui n'est pas favorable à son texte) dans ces pages, mais si je cède à cette tentation, c'est parce que nul ne pourra me reprocher que ces temps troublés sont dangereux pour la liberté d'expression, alarmants, et débordants de censeurs et de canceleurs de tout acabit. Les coupeurs de langue n'ont jamais été aussi actifs ! Je pense par exemple au retrait des livres de Matzneff, en 2020, par ses éditeurs respectifs. Je pense aussi à ces oeuvres remises en cause pour des raisons de racisme supposé, de discrimination, etc. Je pense encore au titre du roman d'Agatha Christie Les dix petits nègres, rebaptisé Ils étaient dix, pour être plus inclusif. Je sais donc que ce petit livre est inconnu au bataillon, mais il me semblait important de dénoncer à notre époque une censure étrange, et d'autant plus inquiétante qu'elle était annonciatrice de biens curieuses interdictions soudaines, au pays de Voltaire. Je lui ai donc trouvée une nouvelle place dans l'Ouvroir, car il s'agit de dénoncer toute censure lorsque ce sont des livres.
Les tours jumelles (Twin Towers ou World Trade Center) représentaient l'Amérique et sa puissance, ce qu'elle était en tant qu'apogée de la civilisation. Lorsque le 11 septembre 2001, ces ignobles attentats eurent lieu, nous n'avons pu nous empêcher de penser que ce jour sans fin était un jour qui serait marqué d'une croix rouge. Voici un livre qui retrace heure par heure, minute par minute ces événements terribles, terrifiants, qui ont eu lieu il y a maintenant vingt ans, jour pour jour. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.