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Dans la continuité de mes interrogations concernant l’Europe, Pierre Ménat a accepté de répondre à quelques questions. Diplomate et ambassadeur de France, Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, il ouvre avec son essai France cherche Europe désespérément la possibilité d’une discussion riche et saine. Cet entretien est paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Régis Debray, dont j’apprécie particulièrement la verve et le franc-parler, cette lucidité intelligente aussi, qu’il pose sur les idoles de notre époque, montre dans un petit « Tract » écrit au vitriol, cinglant et sans concessions que l’Europe, notre belle Europe, notre chère Europe, notre délicieuse Europe est une « idée défunte ». Cette Europe fantôme (clin d’œil à l’Afrique fantôme de Michel Leiris) à beau continuer de parader, de plastronner, de poser, de pontifier, de tenter par tous les subterfuges de se survivre à elle-même, rien n’y fera visiblement. Elle est destinée à n’être qu’une utopie agonisante. Mais le poète amoureux du Vieux Continent Paul Valéry, ne disait-il pas déjà en 1945 : « L’Europe est finie » ? Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Existe-t-il encore une liberté de penser ? Plongé dans une ère de soupçon qui emporte tout, les éditions Gallimard refusent l’attitude possible de la désillusion et du renoncement pour nourrir les réflexions grâce à la nouvelle collection « Tracts » dans laquelle des hommes et des femmes de lettres entrent dans le débat avec la distance et la singularité qui les caractérisent. C’est le cas de Jojo le gilet jaune, cinquième de la collection, signé de l’académicienne Danièle Sallenave. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
De Houellebecq à BHL ou de BHL à Houellebecq, tout est là désormais, médiocrité, nullité, néant sonore qui leur tient lieu de pensée. En réalité, ce n'est pas tout à fait vrai. Houellebecq était autrefois plus insolent et plus agressif. Libre à cette époque, cette insolence faisait de sa littérature un beau moment de subversion. Ne peut-on pas dire la même chose, alors que les talents ne sont pas identiques, du BHL des années 70 ? Mais, le goût de la comédie, quand ce n’est pas de l’imposture, qui les caractérise tous les deux, a été mauvais pour le talent. J'ai retrouvé dans mes tiroirs un vieil article que j'avais écrit en décembre 2008 pour Le Magazine des Livres, à la sortie de leur entretien électronique qui n'a pas fait date. Tout est déjà en germe dans cette recension. La platitude, l'inutilité de cette littérature, la médiocrité des débats, l'effet de mode. Bref, tout cela était déjà mauvais signe pour la suite. J'ai donc trouvé intéressant pour le lecteur de la republier dans l'Ouvroir...
Lorsque le Traité théologico-politique, de Spinoza, parut en 1670, les autorités politiques et religieuses néerlandaises considérèrent ce « brûlot » comme une abomination, un livre des plus dangereux jamais publié. C’est l’histoire de ce livre que Steven Nadler a décidé de nous raconter dans Un livre forgé en enfer.
Les éditions Calmann-Lévy rééditent dans leur collection « Liberté de l’esprit » un des ouvrages majeurs d’Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne. Cet essai semble avoir été écrit pour notre temps présent, tant il est actuel, moderne, chargé de concepts pour comprendre le XXIe siècle naissant.
François-Xavier Bellamy, dans son deuxième essai, aborde les dogmes de l’époque, la religion du progrès, l’impératif universel du mouvement, l’optimisme radical de la pensée progressiste, le rêve scientiste du transhumanisme, le nomadisme technologique et économique, ce que réclame le positivisme postmoderne qui veut croire désormais non plus en Dieu mais en n’importe quoi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En pleine crise de légitimité du président de la République, chahuté depuis plusieurs mois par un mouvement populaire sans précédent, il n’est pas négligeable de lire Qu’est-ce qu’un chef ?, le nouvel ouvrage du général Pierre de Villiers. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C’est littéralement l’événement éditorial de l’année philosophique. Nous ne l’attentions plus ! Pourtant, tout le monde savait que Michel Foucault travaillait sur un quatrième tome de son Histoire de la sexualité. Trente ans plus tard, voilà Les Aveux de la chair enfin en librairie. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Christiane Rancé est une écrivain profonde et généreuse, que je connais depuis quelques mois, et dont j'apprécie à la fois la plume et l'amitié. Elle m'a envoyé ce magnifique essai, sur notre Pape François, pour lequel j'ai de fortes réserves, lui préférant Joseph Aloisius Ratzinger, dit Benoît XVI, que je trouve moins prosélyte et plus sagace. Mais j'ai volontiers accepté de réaliser une recension de son nouvel ouvrage, qui établit un point très rigoureux sur le Pape actuel. En effet, depuis son élection, le Pape François ne cesse de susciter des questions, de l'enthousiasme ou de l'indignation. Qui est-il ? À quel bord politique appartient-il ? D’où vient-il et où va-t-il ? Pétris de contradictions, il nous fallait un récit écrit dans l’encre de la ferveur et la lucidité pour mieux cerner cet homme de Dieu et le début de son pontificat. Et c’est Christiane Rancé qui nous l’offre avec François, un pape parmi les hommes. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum, et est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’historien et épistémologue français François Dosse nous gratifie d’une somme, La Saga des intellectuels français. Un monument en deux tomes et un événement qu’il s’agit de saluer… Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce que la politique ? L’hypothèse communiste ? Les révolutions sont-elles mises à l’épreuve de l’histoire ? De quoi la gauche est-elle aujourd’hui le nom ? L’élection de Macron est-elle un coup d’État démocratique ? Autant de questions fondamentales et très contemporaines que pose le nouvel essai que le philosophe français communiste Alain Badiou publie sous forme d’entretiens avec la journaliste Aude Lancelin. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici Requiem pour le rêve américain, une charge, un réquisitoire extrêmement féroce contre un monde aujourd’hui mort, une Amérique qui n’a jamais produit autant d’inégalités, et autant réduit la mobilité sociale. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un article paru dans Les Carnets de la philosophie, en avril 2009. Si je trouve la philosophie de Michel Foucault à la fois inutile et dangereuse à plusieurs égards, il est fort intéressant toutefois de plonger dans son oeuvre, au moins pour bien la connaître, et ainsi, parfaitement la combattre. Voici donc, cette très longue étude, que j'ai tirée de ma lecture du premier tome de son Histoire de la sexualité. Elle est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Caroline Fourest a longtemps fait partie de la bande à Charlie. Le 7 janvier 2015, les caricaturistes et anarchistes sont victimes de la vindicte terroriste. Après l’immense émotion qui a emporté la France, elle revient dans un livre assez court, sur la « responsabilité », la peur d’« offenser », et le soupçon d’« islamophobie » de ceux qui ont refusé d’« être Charlie ». Cette recension est une commande du Grand Genève Magazine. Elle est parue dans le numéro7, du mois d'avril 2016, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Michel Onfray est surmédiatisé, surexposé, sur-représenté. Sur tous les fronts depuis dix ans, au point de déclencher des foudres de haine, comme le Contre Onfray, d’Alain Jugnon qui est un véritable procès à charge. Cette recension est parue dans le Grand Genève Magazine, numéro 7, d'avril 2016. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je remercie l'ami Loïc Di Stefano pour ce très bel article, précis et très intelligent, à propos de mon livre Le Saut Nijinsky, paru récemment aux éditions Regard et Voir.
Un ami m'a présenté Waleed Al-husseini, en septembre 2013. Nous avons bien sympathisé. En 2015, il m'apprend que Grasset publiera son premier ouvrage dans quelques semaines, grâce à l'aide précieuse de Pascal Bruckner, suite à la défection des éditions Gallimard. Une fois son livre en main, je suis aussitôt enchanté. Je décide alors de réaliser un entretien avec ce Palestinien, athée d'origine musulmane, et fondateur des Ex-Musulmans de France, autour de son essai Blasphémateur ! Les Prisons d'Allah. Pour l'occasion, nous nous rencontrons dans une brasserie, rue Jacob, à Paris. Cet entretien a été réalisé pour le numéro 5, du Grand Genève Magazine, de juillet 2015. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Slavoj Žižek est psychanalyste et philosophe. C’est dans l’ignorance quasi-totale des Français durant longtemps, que la Slovénie abritait l’un des intellectuels les plus repris dans le monde, et déjà culte en Europe de l’Est et aux États-Unis. Puis, dès 2005, Slavoj Zizek devint une voix dans notre paysage intellectuel, de plus en plus importante. Depuis son premier ouvrage La subjectivité à venir, publié aux éditions Climats, nous connaissons Slavoj Zizek pour sa pensée novatrice, son regard critique et cynique jeté sur l’Occident, et précisément sur l’économie de marché, qui tend à envahir récemment la pensée et la culture. Voici un tour d'horizon, grâce aux chroniques de quelques livres, que je reprends ici, in extenso, pour l'Ouvroir.