En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Sommes-nous compétents pour nous prononcer sur la crise sanitaire, dans laquelle nous voyons à la fois, toutes nos libertés réduites (de manière temporaire ?) et l'angoisse monter chaque jour, devant les nouvelles restrictions toujours plus dures et qui impactent défavorablement nos vies ? Je fais un point sur une folie sanitaire de ce siècle, dans l'Ouvroir.
Si l’on nous avait prédit, en septembre 2019, que le globe entier serait bientôt confiné, comme un seul homme, que les mêmes lois sanitaires seraient votées à échelle mondiale, que nous serions contraints partout dans le monde de porter un masque et d’observer des gestes barrières, travaillés par l’idée que l’autre est à la fois le plus grand souci et en même temps celui que nous devons protéger, hanté par l’idée de la mort, obsédé par les errances d’un virus à peine plus virulent qu’une grippe ; si l’on nous avait dit que nous serions contraints par la force coercitive de la loi, d’observer un couvre-feu de 21h à 6h du matin, dans plus de 35 départements de France, obligeant presque 47 millions de Français à s’astreindre à demeurer chez eux, sans avoir de le droit de recevoir des amis et de se livrer à la dolce vita, comme ils en eurent l’habitude dans l’Ancien Monde, nous aurions légitimement pensé que notre interlocuteur était juste dérangé mentalement. Retour sur une folie sanitaire de notre temps.
Dans un article du Monde, on rapporte les propos d'Olivier Véran suivants : « On peut imposer aux gens de prendre soin des autres malgré eux. » Au-delà de la violence extrême des mots qui ont été choisis, on constate que le Ministre veut désormais nous IMPOSER la grande santé. Ce qui peut légitimement nous inquiéter, si l'on y pense... Bienvenue dans une folie sanitaire du XXIe siècle !
La période du confinement, s’étant étendue du 17 mars au 11 mai 2020, n’a pas seulement été un moment historique, qui a vu toutes nos libertés confisquées ; ça a été aussi une véritable remise à zéro des compteurs sociaux, en braquant les projecteurs sur des métiers que l’on s’était fait un point d’honneur à oublier... Voici un article qui est paru dans le premier numéro de L'insurgé, de juin 2020. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Comment réguler et maîtriser les agissements de cet adolescent et du futur adulte, caractérisé en profondeur par des penchants naturellement égoïstes et mauvais pour leurs congénères ? Est-ce qu’un simple traité de morale ou une éducation fondée sur des principes moraux suffisent à montrer aux adolescents comment agir avec autrui ?
Le livre de Barbara Lefebvre, paru chez Albin Michel, sous le titre C’est ça la France... et sous-titré Qu’a-t-on fait pour mériter ça ? est un constat sans appel d'une France en véritable banqueroute culturelle, perdant la tête et empêtrée dans des problèmes identitaires abyssaux. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Éliette Abecassis écrit depuis déjà plus de vingt ans et rencontre à chaque nouveau texte de beaux succès de librairie et d’estime. Avec son opuscule joliment intitulé L'envie d'y croire, elle nous revient lourde de questions et d’angoisses, cette fois-ci, le regard anxieux porté sur les abîmes d’une époque sans foi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avec la parution aujourd’hui même du Consentement, de Vanessa, personnage qui apparaît régulièrement dans les journaux et romans de Gabriel Matzneff, le malaise dans le petit milieu littéraire parisien est à son comble. Cette tribune est parue dans le numéro 5 d'Instinct nomade, au printemps 2020. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans la continuité de mes interrogations concernant l’Europe, Pierre Ménat a accepté de répondre à quelques questions. Diplomate et ambassadeur de France, Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, il ouvre avec son essai France cherche Europe désespérément la possibilité d’une discussion riche et saine. Cet entretien est paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Régis Debray, dont j’apprécie particulièrement la verve et le franc-parler, cette lucidité intelligente aussi, qu’il pose sur les idoles de notre époque, montre dans un petit « Tract » écrit au vitriol, cinglant et sans concessions que l’Europe, notre belle Europe, notre chère Europe, notre délicieuse Europe est une « idée défunte ». Cette Europe fantôme (clin d’œil à l’Afrique fantôme de Michel Leiris) à beau continuer de parader, de plastronner, de poser, de pontifier, de tenter par tous les subterfuges de se survivre à elle-même, rien n’y fera visiblement. Elle est destinée à n’être qu’une utopie agonisante. Mais le poète amoureux du Vieux Continent Paul Valéry, ne disait-il pas déjà en 1945 : « L’Europe est finie » ? Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Existe-t-il encore une liberté de penser ? Plongé dans une ère de soupçon qui emporte tout, les éditions Gallimard refusent l’attitude possible de la désillusion et du renoncement pour nourrir les réflexions grâce à la nouvelle collection « Tracts » dans laquelle des hommes et des femmes de lettres entrent dans le débat avec la distance et la singularité qui les caractérisent. C’est le cas de Jojo le gilet jaune, cinquième de la collection, signé de l’académicienne Danièle Sallenave. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
De Houellebecq à BHL ou de BHL à Houellebecq, tout est là désormais, médiocrité, nullité, néant sonore qui leur tient lieu de pensée. En réalité, ce n'est pas tout à fait vrai. Houellebecq était autrefois plus insolent et plus agressif. Libre à cette époque, cette insolence faisait de sa littérature un beau moment de subversion. Ne peut-on pas dire la même chose, alors que les talents ne sont pas identiques, du BHL des années 70 ? Mais, le goût de la comédie, quand ce n’est pas de l’imposture, qui les caractérise tous les deux, a été mauvais pour le talent. J'ai retrouvé dans mes tiroirs un vieil article que j'avais écrit en décembre 2008 pour Le Magazine des Livres, à la sortie de leur entretien électronique qui n'a pas fait date. Tout est déjà en germe dans cette recension. La platitude, l'inutilité de cette littérature, la médiocrité des débats, l'effet de mode. Bref, tout cela était déjà mauvais signe pour la suite. J'ai donc trouvé intéressant pour le lecteur de la republier dans l'Ouvroir...
Lorsque le Traité théologico-politique, de Spinoza, parut en 1670, les autorités politiques et religieuses néerlandaises considérèrent ce « brûlot » comme une abomination, un livre des plus dangereux jamais publié. C’est l’histoire de ce livre que Steven Nadler a décidé de nous raconter dans Un livre forgé en enfer.
Les éditions Calmann-Lévy rééditent dans leur collection « Liberté de l’esprit » un des ouvrages majeurs d’Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne. Cet essai semble avoir été écrit pour notre temps présent, tant il est actuel, moderne, chargé de concepts pour comprendre le XXIe siècle naissant.
François-Xavier Bellamy, dans son deuxième essai, aborde les dogmes de l’époque, la religion du progrès, l’impératif universel du mouvement, l’optimisme radical de la pensée progressiste, le rêve scientiste du transhumanisme, le nomadisme technologique et économique, ce que réclame le positivisme postmoderne qui veut croire désormais non plus en Dieu mais en n’importe quoi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En pleine crise de légitimité du président de la République, chahuté depuis plusieurs mois par un mouvement populaire sans précédent, il n’est pas négligeable de lire Qu’est-ce qu’un chef ?, le nouvel ouvrage du général Pierre de Villiers. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C’est littéralement l’événement éditorial de l’année philosophique. Nous ne l’attentions plus ! Pourtant, tout le monde savait que Michel Foucault travaillait sur un quatrième tome de son Histoire de la sexualité. Trente ans plus tard, voilà Les Aveux de la chair enfin en librairie. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Christiane Rancé est une écrivain profonde et généreuse, que je connais depuis quelques mois, et dont j'apprécie à la fois la plume et l'amitié. Elle m'a envoyé ce magnifique essai, sur notre Pape François, pour lequel j'ai de fortes réserves, lui préférant Joseph Aloisius Ratzinger, dit Benoît XVI, que je trouve moins prosélyte et plus sagace. Mais j'ai volontiers accepté de réaliser une recension de son nouvel ouvrage, qui établit un point très rigoureux sur le Pape actuel. En effet, depuis son élection, le Pape François ne cesse de susciter des questions, de l'enthousiasme ou de l'indignation. Qui est-il ? À quel bord politique appartient-il ? D’où vient-il et où va-t-il ? Pétris de contradictions, il nous fallait un récit écrit dans l’encre de la ferveur et la lucidité pour mieux cerner cet homme de Dieu et le début de son pontificat. Et c’est Christiane Rancé qui nous l’offre avec François, un pape parmi les hommes. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum, et est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’historien et épistémologue français François Dosse nous gratifie d’une somme, La Saga des intellectuels français. Un monument en deux tomes et un événement qu’il s’agit de saluer… Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.