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Écrit en 2005 et paru dans le numéro 17 du Journal de la culture la même année, puis, relu et augmenté, cet article a d'abord trouvé une place dans un recueil d'articles intitulé Les Âmes sentinelles, que j'ai fait paraître aux éditions du littéraire, en 2011 ; il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Contraction de mer-sol-soleil, le nom de Meursault pour l'un des personnages les plus célèbres de la littérature française, inventé par Albert Camus, montre d'emblée toute l'ambiguïté de cette silhouette littéraire qui s'exprime tout au long du texte, à la première personne du singulier, tout en jouant sur un présent de l'indicatif qui annule toute distance dans le temps. Ce long article a paru dans la Presse Littéraire, numéro 11, de septembre 2007. Il a été revu et augmenté, en avril 2011, pour mon essai Les Âmes sentinelles (2011). Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ses jeunes maîtresses et ses vieux maîtres ont toujours été la grande affaire de Gabriel Matzneff. Ses jeunes maîtresses ont occupé sa vie ; elles y ont introduit une bonne dose d’amour et de sensualité, donnant un sens certain à son existence. Ses vieux maîtres lui ont procuré cette « famille esthétique et spirituelle à laquelle on appartient[1] ». Or, appartenir à une lignée de pensée, c’est très nettement se définir un lien ou une filiation et un art de vivre : une diététique. Ce long article a trouvé une place dans l'ouvrage collectif dirigé par F. Georgesco, paru aux éditions du Sandre, en 2010, et sobrement intitulé Gabriel Matzneff. Le voilà désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette longue étude, m'a été demandée par leMagazine des Livres, pour un dossier sur les journaux intimes des écrivains. Elle est parue dans le numéro 24, du mois de mai-Juin 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Écrivain et poète de l’arrière-pays niçois, je connais les romans et recueils de poésie de Maryline Desbiolles, et également l'auteur personnellement depuis au moins vingt ans. Elle fut d'abord mon professeur de lettres au lycée, avant de publier sans aucun fracas un premier roman Une femme de rien (Mazarine, 1987) qui m'avait impressionné et marqué, alors que je n'étais encore qu'un adolescent. Il aura fallu attendre un peu plus de dix ans, et la parution de son roman La Seiche (Seuil, 1998) pour voir cette oeuvre connaître un succès modeste mais encourageant sur la scène littéraire française. Depuis, Maryline Desbiolles publie à une belle cadence, au moins un roman par an, et tous prennent place dans la région du sud-est, épousant les couleurs et les senteurs d’une terre baignée de la lumière du soleil, du ciel bleu azur, et de la mer méditerranée. Depuis son subtil roman La seiche (Seuil, 1998), ses récits se font à partir de souvenirs, d’images de la mémoire, qui s’imbriquent, se superposent, comme autant de variations. Maryline Desbiolles est l’écrivain de l’errance, des déambulations de la mémoire, la voyageuse au long cours des moments éphémères, fugaces, discrets, se faufilant entre les personnages qui peuplent sa vie, hommes, femmes, artistes, grands-parents, et les occasions sont nombreuses de saisir les instants les plus fugitifs qui donnent soudain, sous sa plume, du sens à la vie. Cet entretien est paru dans la revue littéraireBoojum. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À l’heure d’Internet, on est nombreux à revenir à la correspondance épistolaire. Nous ne débattrons pas de ce point ici, mais il est vrai que Matzneff, ayant découvert bien malgré lui, le courrier électronique en 2006, trouve dans ce nouveau phénomène, un événement littéraire qu’il entend marquer d’une croix rouge. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 26, d'octobre 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qui était donc cette « femme massive, tout en noir, sans maquillage, sans mèche affriolante, les cheveux tirés et la robe noire comme une paysanne » ? C’était Zouc. Quatre lettres. Un visage. Une personnalité. Un show. Une stature. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 25, de juillet 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je ne sais plus à quelle occasion j’ai rencontré PAG. Mais cet homme était un bon vivant et un farceur. Puis j’ai reçu dans ma boite aux lettres son nouvel ouvrage dédicacé de sa main de maître, C’est tous les jours comme ça, que j’ai commencé par feuilleter distraitement. Je ne savais d'ailleurs pas que j'allais faire dans l'instant connaissance avec un « authentique » écrivain. Comment ai-je pu passer à côté durant tant d'années ? Une recension parue dans le Magazine des livres, numéro 21, de décembre 2009, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette longue étude, m'a été demandée par leMagazine des Livres, pour un dossier sur les journaux intimes des écrivains. Elle est parue dans le numéro 24, du mois de mai-juin 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On m’a remis récemment entre les mains (Gabriel Matzneff pour ne pas le nommer !), le premier roman d’une jeune femme de vingt-cinq ans, encore étudiante, et à peine sortie d’une adolescence qu’elle semble avoir bien comprise, jusque dans ses méandres les plus tortueux. Marie Rivière a écrit un livre qui a beaucoup à voir avec les problèmes existentiels que peuvent rencontrer de tout jeunes gens à l’entrée de l’âge adulte ; mais elle nous offre par la même occasion une topographie de l’être, de soi, de l’adolescence qui prend conscience de la fragilité de l’existence, de sa mort prochaine, et, sans se rendre à l’évidence, accepte son sort en cherchant à s’y extraire, se mettant en quête de son originalité, donc de sa légitimité en ce monde.
Inimitable Blondin ! Jusque dans sa correspondance la plus simple, la plus courte, on retrouve l’efficacité de son style, ses plus simples jaillissements de la langue. On connait bien sûr l’auteur d’Un signe en hiverpour ses bons mots, son ton souvent léger, la force tragique aussi de ses romans, ses nouvelles, ou de ses scénarios de films. Le voilà maintenant présenté dans sa version d’épistolier. Paru dans le site du Magazine des Livres, en mars 2010, cet article est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai lu Duras pour la première fois en 1984, au lendemain de son émission spéciale avec Bernard Pivot, à Apostrophes. Comme nombre de gens, je me suis précipité sur son roman L'Amant, qui allait obtenir le prix Goncourt, et j'ai découvert par la suite une oeuvre puissante et profonde, sans jamais me laisser influencer par les nombreuses critiques à l'époque, qui prétendaient qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. J'ai donc consacré un article à son livre Écrire, ainsi qu'au nombreux entretiens, que l'on trouve dans un DVD publié par les éditions Montparnasse, pour le numéro 22 du Magazine des livres, qui avait été intitulé par la rédaction Écrire, forcément écrire. Je n'ai personnellement pas été convaincu par ce nouveau titre, que je ne trouve pas heureux, et j'ai donc conservé celui que j'avais choisi initialement, à la fois pour sa publication dans le recueil d'articles La Part de l'ombre, paru aux éditions Marie Delarbre, en 2010, mais aussi pour sa réédition dans un spécial Duras, consacré à l'ensemble de son oeuvre, par la revue Instinct Nomade, paru en mai 2021. Cet article est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pour l'essentiel, ce post reprend, en les restructurant, mes deux articles, Le Clézio, Prix Nobel de littérature in Le Magazine des livres, n°13, Nov-Dec. 2008, et Ici & ailleurs, une lecture de J.M.G. Le Clézio in La Presse Littéraire, n°12, Dec 2007-Jan-fev 2008.
« Tu vas mourir aujourd’hui, et tu ne le sais pas encore ». Voilà comment le nouveau roman de Sébastien Lapaque débute. On aurait pu espérer meilleure entrée en matière. Je veux dire, incipit plus original, moins surfait. Tout, bien évidemment, confère à la chronique de la mort annoncée. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 15, des mois d'avril et mai 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Donc voilà Franck Thilliez de retour ! Nouvelle année, nouvel opus ! Thilliez est ce jeune auteur de romans policiers au destin très noir, surdoué, qui, en l'espace de quelques romans, quatre en somme, a imposé sa griffe dans le petit monde du polar.
« Ceux qui pensent que leur vie vaut d'être racontée, devraient toujours s'en charger eux-mêmes ». Ainsi nous parle Marc-Antoine Muret au commencement de son récit. Sa voix, lourde de tout ce que la mémoire offre de faillibles, d'inventions, de divagations, de menteries, résonne du fin fond du XVIème siècle, et nous parvient, dans ce grand bruit assourdissant, pas toujours très intelligible, d'un siècle révolu, baroque, lumineux et cruel à la fois. Un siècle humaniste. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 18, de juillet et août 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
À l'occasion de la sortie de son livre Vous avez dit Métèque ?, Gabriel Matzneff m'avait accordé un entretien dans les bureaux de son éditeur La Table ronde, en août 2008. Compte-rendu dans le Magazine des Livres de février et mars 2009. Le voici désormais dans l'Ouvoir.
Le Magazine des Livres m'a demandé de réaliser un entretien avec l'auteur de Ivre du vin perdu et de Mes amours décomposés. Reçu très aimablement par Matzneff aux éditions de la Table ronde, je ne pouvais publier cet entretien, d'un écrivain que je lis depuis l'âge de seize ans, avec une ferveur et une passion que je ne renie toujours pas, sans avoir toutefois établi ce qui était parfaitement scandaleux dans son oeuvre, et ce qui méritait un peu d'attention. J'ai donc bénéficié d'une parfaite liberté, et n'ai subi aucune censure, ni la moindre pression. Il est d'ailleurs évident que j'aurais refusé cette tâche si je n'avais pas été complètement libre. C'est donc une analyse et une approche de l'écrivain franco-russe totalement subjective et personnelle qui a été publiée aux côtés de cette interview dans le numéro 14 des mois de février et mars 2009 du Magazine des Livres, et que je propose désormais dans l'Ouvroir. Je crois personnellement qu'une oeuvre littéraire est faite pour être lue et commentée, et que toute censure doit demeurer exceptionnelle.
Chantal Chawaf est une femme de lettres, née en 1943 à Paris. Elle publie son premier livre en 1974. C'est Antoinette Fouque qui accepte son texte au sein de sa maison Les éditions des femmes, inaugurant ce que la critique de l'époque appelara l'écriture féminine (aux côtés d'Hélène Cixous, Catherine Clément, Julia Kristeva et Luce Irigaray). À travers son œuvre, Chantal Chawaf explore les thèmes de la relation mère-fille, du couple, de la guerre et de l'angoisse, se munissant des outils du langage et de l'écriture pour libérer la partie non verbalisée du corps et de la féminité, et donner ainsi voix à l'expérience directe intime d'une façon rarement abordée en littérature. À l'occasion de la sortie de son roman Les obscures, j'ai rencontré Chantal Chawaf au sein de la vénérable maison dirigée par Antoinette Fouque, au 33 rue Jacob, à Paris. Cet entretien est paru dans le numéro 19, du Magazine des livres,en septembre 2009. Il est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le Magazine des Livres m'a demandé de recenser les derniers Carnets noirs (Léo Scheer, 2009) de Matzneff, dit Gab la rafale, même si je préfère le renommer Matzneff le maudit, tant les critiques et les reproches se multiplient autour de moi et dans la rédaction. On s'obstine à ne voir que l'écrivain sulfureux, amateur de midinettes, là où, préférant la littérature au scandale, je m'attache plutôt à voir l'auteur d'un merveilleux dictionnaire philosophique, Le taureau de phalaris, ou d'une oeuvre qui célèbre l'amour, la joie et la vie. Je sais qu'un parfum de scandale entoure systématiquement l'auteur de Maîtres et complices, et qu'il en est largement responsable. Pourtant, je m'en tiens à lire ce qui m'intéresse, et à délaisser ce qui me déplaît. Une oeuvre, aussi dangereuse soit-elle, n'est jamais à prendre en bloc. C'est ainsi que je privilégie, à l'amant de nymphettes (que je réprouve comme tout un chacun), l'amoureux de l'amour, l'admirateur des stoïciens, de Byron et de Schopenhauer, l'ami de Montherlant, de Hergé et Cioran. Malgré les fortes réprobations dans le comité de rédaction, ma chronique est tout de même parue, dans l'indifférence générale, au sommaire du numéro 20 du magazine, qui était en kiosque durant les mois de novembre et décembre 2009 ; elle est désormais accessible dans l'Ouvroir.