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Stéphane Barsacq propose avec Le Piano dans l’éducation des jeunes filles un roman de formation. C’est l’histoire de l’éducation sentimentale d’un jeune homme épris d’absolu. Paru en 2016 aux éditions Albin Michel, et couronné du prix Roland de Jouvenel 2016, il paraît au Livre de poche.
De Houellebecq à BHL ou de BHL à Houellebecq, tout est là désormais, médiocrité, nullité, néant sonore qui leur tient lieu de pensée. En réalité, ce n'est pas tout à fait vrai. Houellebecq était autrefois plus insolent et plus agressif. Libre à cette époque, cette insolence faisait de sa littérature un beau moment de subversion. Ne peut-on pas dire la même chose, alors que les talents ne sont pas identiques, du BHL des années 70 ? Mais, le goût de la comédie, quand ce n’est pas de l’imposture, qui les caractérise tous les deux, a été mauvais pour le talent. J'ai retrouvé dans mes tiroirs un vieil article que j'avais écrit en décembre 2008 pour Le Magazine des Livres, à la sortie de leur entretien électronique qui n'a pas fait date. Tout est déjà en germe dans cette recension. La platitude, l'inutilité de cette littérature, la médiocrité des débats, l'effet de mode. Bref, tout cela était déjà mauvais signe pour la suite. J'ai donc trouvé intéressant pour le lecteur de la republier dans l'Ouvroir...
Nul n’ignore aujourd’hui que François Mitterrand était la complexité dans l’unité, une complexité subtile presque machiavélique, et qu’il avait aussi un goût immodéré et averti pour les belles lettres. Aucun autre homme politique, ayant exercé aux plus hautes fonctions de l’État, ne peut s’en vanter à ce jour. Dans les mille deux cents Lettres à Anne, c’est d’une plume affûtée que Mitterrand couche son amour et se raconte avec un mélange de pudeur et d’impudeur mêlées. Du grand art épistolaire ! Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pauline de Préval m'a été présentée par Stéphane Barsacq. Nous avons dîné dans le VIIIe arrondissement de Paris. J'ai eu la chance de faire la connaissance d'une âme. Son roman initiatique révèle cette riche personnalité que j'ai rencontrée ; roman de formation, roman bouleversé, fresque amoureuse sur fond de Renaissance, L’Or du chemin est le premier roman de Pauline de Préval. Journaliste et réalisatrice, elle est déjà auteur en 2012 d’un Jeanne d’Arc hanté par les élans du divin, et, en 2015, de carnets spirituels, Une saison au Thoronet. L’Or du chemin est un texte court et dense à la fois, en quête de sens, en quête de signes dans les mers emportées de nos existences. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Un hosanna sans fin, le dernier livre de Jean d’Ormesson, est un texte très court, mais non moins intense, profond, et tourné vers le ciel. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Découvert miraculeusement par Gallimard à Nice dans un déballage des compagnons d’Emmaüs, Rien où poser sa tête est le roman d’une fuite française, celle de Françoise Frenkel. D’elle, on ne sait que peu de choses, si ce n’est qu’elle publia ce témoignage en 1945, et qu’elle est morte en 1975, à Nice. Témoignage bouleversant, rare d’une réfugiée juive en France, créatrice d’une librairie française à Berlin. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
De Jacques Chardonne, on retient deux parts : la part amoureuse et la part maudite. Il y a celle de la collaboration, impardonnable, théâtre de textes inexcusables, et celle qui précède, celle de l’enfant gâté de la plume, maître de la prose, et spécialiste de la vie de couple et du phénomène amoureux. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le premier tome du journal de l’écrivain, psychanalyste, poète, essayiste et dramaturge Henry Bauchau, Conversation avec le torrent, Journal 1954-1959, paraît aux éditions Actes Sud. Cette ultime trace de l’aventure intellectuelle et créative d’un grand artiste en devenir, ce laboratoire de l’écrivain est non seulement un grand moment d’émotion, mais aussi un fabuleux témoignage de son combat, de ses combats, de ses espoirs, et d’un long dialogue qu’il entretint avec lui-même. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pour Jean d’Ormesson, la vie était une fête en larmes. Cette très belle formule, il la devait à la philosophe Jeanne Hersch. Il y avait, depuis, ses débuts en littérature, une vraie jubilation mêlée à une forme d’allégresse désespérée dans chacun de ses livres. Et à son immense popularité, on pouvait ajouter un art certain de la conversation, ce qui en fit un subtil hôte durant près de cinquante ans. Le voici, entrant dans la Pleïade, revenir avec un second tome, composé en grande partie de textes autobiographiques. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum ; elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Alphonse Boudard, couronné du prestigieux prix Renaudot en 1977 pour Les Combattants du petit bonheur, voit deux de ses romans réédités, La Cerise et Le Café du pauvre. L’occasion de redécouvrir cet écrivain à la gouaille si particulière. Cette recension figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
Stéphane Barsacq, auteur d’essais sur Rimbaud ou Simone Weil et d’un roman qui a reçu le Prix Roland-de-Jouvenel décerné par l’Académie française, livre avec Mystica, un trésor d’intelligence et de sagesse. En cette période de gros temps, ce ne sont pas les pamphlets hystérisés par les passions tristes de l’époque qu’il s’agit de lire, mais des livres profonds, peut-être trop pour nous, des livres qui visent la grâce, l’amour, la joie afin de mener une quête de la parole qui soit salutaire, et de cesser de retourner dans nos esprits fatigués le mythe de la mort de Dieu, afin de penser le nouveau Dieu que nous avons créé : un Dieu de la mort. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C'est son nouvel éditeur, qui m'a convié à une soirée spécialement consacrée à cet écrivain "hors-normes", à l'Hôtel de ville de Paris. Organisée par l'Association des amis d'Yves Navarre, j'ai eu le plaisir de recevoir ce premier tome des œuvres complètes de l'écrivain. Heureux d'assister à cette soirée, c'est avec une vive délectation que je me suis plongé dans cet ouvrage, redécouvrant avec joie des textes d'Yves Navarre, lus très jeune, et écrits dans les années 70, par cet auteur beaucoup trop oublié à mon goût aujourd'hui. Cette publication qui n’aurait d'ailleurs pas été possible, sans le courage de l’éditeur Henri Dhellemmes, ni sans son audace et sa ténacité, puisque cette noble ambition doit normalement le mener sur de nombreuses années afin de réussir cette entreprise gigantesque mais salutaire pour la littérature et pour l’édition, ainsi que pour l’auteur, injustement enfermé dans l’enfer des bibliothèques depuis bien trop longtemps. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum ; elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai croisé Amélie Nothomb une fois à Paris, J'étais avec une de ses chères amies, et ce que je me suis dit, c'est que l'auteur à succès n'avait vraiment pas la grosse tête. Avec son ami belge Michel Robert, l’écrivain aux grands chapeaux et aux tirages impressionnants Amélie Nothomb discute, rit, converse, comme des enfants à la récréation, dans un livre curieusement titré La Bouche des carpes, paru en août dernier aux éditions de l’Archipel. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’académicien Patrick Grainville nous sert, avec le talent immense que nous lui connaissons, une fresque historique vertigineuse, mêlée d’une saga familiale et amoureuse, évoquant les puissances destructrices de la passion, les pulsions emportées de la création, et les flamboiements insoupçonnés de l’existence. Il y a tout cela dans Falaise des fous, et toute l’histoire de l’impressionnisme. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum; elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au cœur de l’intime, Marceline Loridan-Ivens ouvre les valises de l’amour, et les souvenirs du passé, des camps, pour en traquer les fantômes, et tenter de guérir l’inguérissable, les blessures de l’âme. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Toute l’œuvre de Georges Perros enfin réunie dans un gros volume de la collection « Quarto », composé des œuvres publiées du vivant de l’écrivain français, augmenté de la totalité des textes parus en revue, ainsi qu’un choix de textes inédits, non parus et retrouvés dans des carnets jadis égarés, sous la direction du traducteur et écrivain Thierry Gillyboeuf.
Écrivain, directeur de la collection Folio biographies, membre de l’Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique, auteur de plus de soixante-dix livres traduits en ving-cinq langues, Gérard de Cortanze consacre un livre magistral à l’œuvre et à l’écrivain J.M.G. Le Clézio, prix Nobel de littérature. Un livre conçu à partir de longues conversations, d’extraits de l’oeuvre, de traces, au détour de plusieurs étapes d’une vie et de plusieurs dizaines d’ouvrages, afin de découvrir l’œuvre, de soulever le voile. Une magistrale quête, à ne pas manquer…
L’archange aux pieds fourchus rend hommage dans Maîtres et complices à ses sources d’inspiration et à ceux qui formèrent son esprit, le guidèrent sur le chemin de son art. Voici la recension d'un classique de l'oeuvre de Gabriel Matzneff, d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici donc une correspondance monumentale qui vient de sortir chez Gallimard, l’éditeur historique d’Albert Camus, à l’initiative heureuse de sa fille Catherine Camus. Huit cent soixante-cinq lettres pour nous montrer ce que l’amour passionnel veut dire. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.