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Cet article a été écrit pour une rubrique, que je tenais dans le Magazine des livres, qui avait pour titre : La philosophie par gros temps. J'y pars d'un problème, à mon sens majeur : pourquoi l'homme ne peut-il se passer de ses passions tristes, et de son agressivité ? Paru dans le site duMagazine des Livres, en janvier 2010, le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un entretien philosophique autour de la crise du sens que connait aujourd'hui l'Occident, et des conséquences de ce que le philosophe Jean-François Mattéi appelle la barbarie intérieure, qu'il a diagnostiquée dans un livre portant le même titre, paru en 1999, aux PUF. J'ai eu l'occasion de le rencontrer lors de la parution de son livre Le Regard vide, chez Flammarion, qui traite à juste titre de l'épuisement de la culture européenne. Le philosophe platonicien a d'abord été mon maître et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis, au début des années 90, avant de devenir un ami. Il a accepté de me retrouver dans une brasserie, place du Palais, dans la vieille ville de Nice, où nous avons longuement bavardé, pour Les carnets de laphilosophiedans lesquels cet entretien est d'abord paru. Désormais, il est disponible dans l'Ouvroir.
J'ai lu Grande Jonction de Maurice G. Dantec, à sa sortie. Faute de changer la donne avec le précédent, Cosmos incorporated, il est venu, me semble-t-il, l’empirer. Mon analyse ici, écrite à chaud, après la lecture (déçue) de ce sixième roman de l'auteur, a pour objectif de comprendre les impasses et les échecs d'un écrivain de premier plan de ce début du nouveau siècle. Cette recension est parue dans le numéro 14, de laPresse Littéraire,de mars 2008. Elle est désormais accessible dans l'Ouvroir, où je fais le point.
La seule vraie question que l'on se pose, lorsqu'on a lu le Zarathoustra, c'est qui est véritablement Frédéric Nietzsche ? Cette question, deux écrivains se la posent, dans un livre au titre curieux L'Évangile de Nietzsche, Vincent Roy, et le très facétieux Philippe Sollers, qui semble parfois prendre le philosophe allemand un peu trop en otage de son oeuvre foisonnante. Mais, enfin, quand on est un grand écrivain, on peut semble-t-il, tout se permettre. Cette recension a paru dans le Magazine des livres,numéro 5, des mois d'avril et mai 2008. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce que la philosophie ? Régulièrement, pour un grand nombre de personnes, la réponse ressemble à avoir une activité qui vise la sagesse. Quand ils ne sentent pas, non sans une certaine confusion, que la philosophie n’apporte aucune formule, ne dispose d’aucun objet et par-là, n’apporte aucun « trésor » immédiat. Une inutilité propre à la discipline, qui est à l’origine d’un nombre important d’accusations de frivolité et de vains bavardages. Pêché capital dans une époque de performances en tout genre, de rentabilité obligatoire et immédiate, de compétition et de guerre de tous contre tous. Et pourtant… Ne pourrions-nous pas affirmer en paraphrasant la formule d'André Comte-Sponville, que la philosophie, c’est vivre sa pensée, penser sa vie ?Dans son livre, La puissance d'exister, Michel Onfray nous répond.Cette recension est parue dans le numéro 8, du Magazine des Livres, de janvier 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La notion de « crise » semble aujourd’hui à la mode. Les formules telles que « crise de l’art », « crise du roman », « crise de société » sont légion. Pas une science, une discipline, une société qui n’ait eu sa crise… Sclérose, immobilisme, moment inéluctable de l’échec d’un système, la notion de « crise » stigmatise ce moment où l’on passe d’un état normal des choses à un moment où l’évolution n’est plus possible. Formule en référence à un état passé idéal, et un état présent dont le sens compris à partir de cet idéal aurait dégénéré… Cette recension est parue dans le numéro 5, duMagazine des livres, en juillet 2007. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Comment assumer notre condition d'homme ? Comment vivre dans ce monde si nous n'y sommes pas bien ? Ce problème est bien celui de Nietzsche. La philosophie aide-t-elle à mieux nous comprendre ? Mieux comprendre le lieu dans lequel nous avons été jetés ? Cet article est paru dans le numéro 1, des Carnets de la philosophie, de septembre 2007. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis la parution en 1988, aux éditions du Seuil, d’un premier roman intitulé Le boucher, Alina Reyes est devenue l’un des plus importants auteurs contemporains de littérature érotique. Très médiatique, elle a publié à ce jour, plus d’une vingtaine d’ouvrages, collectionné les succès et les traductions en de nombreuses langues. Reste qu’Alina Reyes est un écrivain qui s’élève bien au-delà de l’étiquette qu’on lui colle. Auteur de romans érotiques, elle sait tout autant surprendre là où on ne l’attend pas : sexe et politique, avec Poupée anale nationale[1], histoire et littérature avec Nus devant les fantômes[2], culture et société avec La vérité nue[3] etc. Alina Reyes, bien plus que la papesse de la littérature érotique, s’inscrit durablement comme un écrivain à part entière, capable de penser son temps et d’interroger son époque, tout en proposant une œuvre qui remet le sexe déculpabilisé, le plaisir du corps et la joie d’être au centre du débat contemporain. Retour donc sur un écrivain qui colle parfaitement à l'air du temps. J'ai eu la chance de la rencontrer plusieurs fois, pour La Presse littéraire, et nous avons réalisé ensemble un entretien dans une brasserie parisienne, qui est paru en kiosque en mars 2006. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Il y a à peine cinquante ans, disparaissait un écrivain. Un écrivain de marque, taillé dans le bois d’ébène. Un de ces écrivains qui a pris les chemins de Nietzsche. Libre-penseur, Léon Werth fuyait les paillettes, les gloires en toc, n’hésitait pas, pour emprunter la formule géniale de Georges Bernanos, à « scandaliser les imbéciles », boxant sans retenue les idées reçues, et la bêtise la plus crasse.
J'ai découvert Maurice G. Dantec, en 1996, avec un cyber-polar halluciné, intitulé Les Racines du mal. Très marqué par ce polar-monde, qui revisite le Mal radical s'étant abattu sur le XXe siècle, je n'ai manqué aucun des deux tomes de son Journal de catastrophe générale (TDO 1 & 2), dès leur parution en librairie. Je ne sais pas si l'on doit prendre très au sérieux cet écrivain millénariste, mais on ne peut lui dénier qu'il a compris que notre monde était parvenu à sa décadence finale. Cette note a été écrite en 2002, dans une sorte de nuit des Olympica, pour reprendre cet état second cartésien, dans lequel il a vécu la naissance de la rationalité. Me laissant envahir par mes pensées, j'ai pondu ce texte, que je mets en accès libre dans l'Ouvroir.
Philippe Sollers anime la littérature française depuis presque un demi-siècle. Entre 1958 et 1993, il a écrit quelques centaines d'articles et plus d'une trentaine de livres. Son imposant Éloge de l'infini méritait une petite note dans l'Ouvroir. La voici en accès libre.
Les mauvais lecteurs de Nietzsche disent qu'il est un destructeur. Si l'on veut adopter un point de vue plus sincère et plus juste on dira de lui qu'il est un déconstructeur. Déconstructeur comme celui qui défait une à une les pièces d'un problème pour les osculter au microscope. Voyons cela de plus près. J'essaye d'en esquisser les grandes lignes pour vous dans l'Ouvroir.