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Le philosophe médiatique Michel Onfray revient sur un mythe philosophique américain, Henry-David Thoreau, en proposant dans son ouvrage, un portrait écologiste et libertaire du philosophe de la désobéissance civile. J'ai repris cette chronique jadis parue dans la revue en ligne Boojum, pour réaliser une étude plus longue qui m'a permis de démythifier Thoreau. Cellec(i paraître en octobre dans la tr-ss belle revue Livr'arbitres.
Parmi les néoféministes, il faudra se pencher au moins sur deux figures majeures : Sandrine Rousseau et Alice Coffin. Commençons par la première. De Sandrine Rousseau à Sardine Ruisseau (sa parodie sur Tweeter), quelle différence réelle ? Qui inspire l'autre ? Si la Madone des barbecues fait régulièrement parler d'elle, il ne faudrait pas oublier que porter le nom d'un philosophe ne fait pas de ses slogans des pensées de haute volée pour autant. Ma tribune parue dans le site du mensuel Entreprendre et dans le n°43 de l'Événement Magazine. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jean-Baptiste Giraud est un journaliste spécialisé dans l’économie. Pendant un temps, présentateur de la matinale sur BFM (1995-2003). Aujourd’hui, intervenant régulier sur les plateaux de CNews, ce fondateur du journal gratuit l’Économie matin en 2004, a réalisé un livre édifiant, avec la collaboration de Jacques Bichot, économiste, professeur des universités, membre honoraire du Conseil économique et social, dans lequel ils montrent que la France n’est pas bien loin de l’effondrement général. Proche de la paralysie, de l’engorgement économique, de l’ensauvagement. Grâce à ce document fouillé, argumenté, on comprend que les urgences de notre pays devront être prises en compte par les candidats aux élections présidentielles de 2022. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce journaliste et romancier. Je remercie David Serra, fondateur et directeur des éditions Ring, et Loïc di Stefano, responsable d’édition, d’avoir favorisé cette rencontre. Cet entretien est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Frédéric Schiffter, le philosophe fainéant, mais je devrais plutôt dire le philosophe dilettante, le philosophe aux longues siestes s’attaque au peuple dans un nouvel ouvrage, et plus précisément à cette vague contestataire et énervante que l’on a appelé les gilets jaunes et, rien de ce que j'ai lu dans ce livre, n’est venu démentir l’idée que je me faisais de ce philosophe au scepticisme bien affûté. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Prolégomènes à la charité est, pour le phénoménologue dont je suis, un livre important, voire capital. Publié pour la première fois en 1986, il a été maintes et maintes fois réédité. Grasset en 2018, lui trouve sa forme certainement définitive, dans une 4e édition revue et augmentée d’une préface et de trois chapitres. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Michel de Montaigne est notre contemporain. Pour s’en convaincre, ouvrir ses Essais, réédités récemment dans la collection « Bouquins », nouvelle édition préfacée par Michel Onfray. Recension parue dans la revue en ligne Boojum, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J’ai de nombreuses fois abordé la religion et la vie spirituelle dans ces pages. J’ai parlé quasi-essentiellement, c’est vrai, de la religion chrétienne. Mais l’on ne doit pas néanmoins, négliger les autres religions et les autres croyances, sous peine de faire l’impasse sur un grand pan de notre devenir spirituel et de notre enseignement. Dans une brillante et très claire introduction à la pensée de son père Ostad Elahi, Bahram Elahi fait la lumière sur les multiples étapes nécessaires au perfectionnement de soi, en-dehors de tout dogme ou de tout fanatisme religieux. Et, en nous offrant un tel livre, l’auteur fait vivre une forme de spiritualité vivante, qui est le propre de la collection chez Albin Michel, dans laquelle cet ouvrage paraît. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avant même sa parution, le journal inédit du philosophe Alain déclencha une profonde polémique, essentiellement due à des propos antisémites, intolérables, insoutenables même, que l’on ne pouvait imaginer de la part du grand humaniste de la première moitié du siècle dernier. La polémique, notamment portée par Michel Onfray dans son essai Solstice d’hiver ; Alain, les Juifs, Hitler et l’Occupation, a failli faire oublier le livre lui-même. Pourtant, la publication de ce journal inédit reste un événement pour les admirateurs du philosophe français, auteur des Propos, dont l’écrivain André Maurois aimait dire que « c’était l’un des plus beaux livres du monde ». Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis 1966, le Séminaire d’Alain Badiou jouit d’une très grande renommée. C’est un laboratoire où le philosophe teste, nourrit et les affûte ses idées. Ouvrons le seizième volume, consacré à l’année de 1990-1991 : Théorie du mal, théorie de l’amour. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Michel Onfray est surmédiatisé, surexposé, sur-représenté. Sur tous les fronts depuis dix ans, au point de déclencher des foudres de haine, comme le Contre Onfray, d’Alain Jugnon qui est un véritable procès à charge. Cette recension est parue dans le Grand Genève Magazine, numéro 7, d'avril 2016. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La société actuelle, semblant combattre la morosité ambiante, et se trouver un sens, ayant perdu nombre de ses valeurs, me paraît croire en la bénédiction de l’hédonisme, pensée philosophique importante, nous venant des anciens, et qui place le plaisir au centre de son principe moral. Cette morale du plaisir fondée sur la sélection des désirs a pour but de nous délivrer de la souffrance et de nous offrir le bonheur. Mais je vais montrer ici que c’est parfaitement insuffisant. Cette longue étude est parue dans le numéro 3, de Special Philo, en août 2013. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Diogène, né vers 413 avant Jésus-christ à Sinope, aimait toiser ses contemporains, et arborer une gueule de chien en réaction contre la culture. Cet article a été écrit en 2009. Il est paru dans le numéro 10, desCarnets de la philosophie, en janvier 2010. il a été revu et augmenté en 2012. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce donc que cette époque où, comme cela, on dénonce, on calomnie, on exécute en public au nom de l’honnêteté… de l’Empire du Bien ? Le dernier ouvrage d’Onfray consacré à la figure d’Albert Camus[1] est l’expression même de cette dérive. Un livre nourrit de pulsions de mort… d’un socialisme de ressentiment !! Cela me fait irrémédiablement penser à cette phrase de Cioran : « C’est en vain que l’Occident se cherche une forme d’agonie digne de son passé. » Ça se revendique de Nietzsche ; ça en suit le chemin inverse. Un livre symptomatique de notre époque… Sans compter les prises d'otages dignes des pires commandos armés. Ici, en guest-star, Camus, dont Onfray se revendique sans condition. Aucune mauvaise pensée n’est tolérée chez notre écrivain de la mer Méditerranée… Exit le négatif, le flou, le tortueux ; exit la part d’ombre. Ici, tout est lisse, sans quoi on exécute, avec l’aval des hommes doués d’une morale à la hauteur de leur non-pensée. Les possédés du Bien, les hallucinés de l’uniformité sont aux commandes. Et gare à celui qui ferait un faux pas ! Cet article a été écrit pour le numéro 22 desCarnets de la Philosophie, paru en juin 2012. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ça doit être un signe des temps ! On ne s’est jamais autant intéressé à la philosophie dans tous les milieux sociaux confondus, et on n’a jamais aussi peu pensé en général. Ah elle est bien loin l’époque où un chanteur de variétés nous racontait que la France n’avait peut-être pas de pétrole mais avait des idées ! À l’ère des combats idéologiques, de la conscience politique, des écoles philosophiques a succédé le strass, les paillettes et la culture de comptoir. De la société du spectacle au zapping et au surf stérile sur Internet, l’esprit libre qu’avait imaginé un philosophe-arpenteur, l’esprit critique cheminant vers la vérité comme l’avait voulu Socrate, a perdu de sa superbe et de sa crédibilité. Entre un BHL hier et son digne successeur Michel Onfray aujourd’hui, la philosophie devient une sorte de prêt-à-penser bobo, bien-pensant, calibré pour les émissions de télévision et leur désir d’assurer du temps de cerveaux disponibles aux publicités pour Coca-Cola ! Cette recension est paru dans Le Magazine des Livres, n°32, d'août-septembre 2011. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef du magazine La Croix, dans les locaux du diocèse de Nice, nous loin de la Réserve. Nous avons réalisé, durant une heure ce long entretien, autour d'une question centrale qui questionne et qui choque : être chrétien serait-il scandaleux aujourd'hui ? Cet entretien est paru dans le numéro 31 du Magazine des livres, en juillet et août 2011. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce que la philosophie ? Régulièrement, pour un grand nombre de personnes, la réponse ressemble à avoir une activité qui vise la sagesse. Quand ils ne sentent pas, non sans une certaine confusion, que la philosophie n’apporte aucune formule, ne dispose d’aucun objet et par-là, n’apporte aucun « trésor » immédiat. Une inutilité propre à la discipline, qui est à l’origine d’un nombre important d’accusations de frivolité et de vains bavardages. Pêché capital dans une époque de performances en tout genre, de rentabilité obligatoire et immédiate, de compétition et de guerre de tous contre tous. Et pourtant… Ne pourrions-nous pas affirmer en paraphrasant la formule d'André Comte-Sponville, que la philosophie, c’est vivre sa pensée, penser sa vie ?Dans son livre, La puissance d'exister, Michel Onfray nous répond.Cette recension est parue dans le numéro 8, du Magazine des Livres, de janvier 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Il semblerait que la philosophie connaisse aujourd’hui une crise de légitimité sans précédent. Si l’on s’en tient par exemple, aux seuls chiffres des concours de recrutement du personnel enseignant dans cette discipline, on n’est tout à fait en droit de penser que c’est l’un des concours de l’éducation nationale les plus sinistrés. Mais on pourrait tout autant appuyer notre conviction profonde sur le lent et vigoureux travail de sape ministériel qui s’opère depuis déjà plusieurs d’années, dans le but, certes non avoué, de se débarrasser de la philosophie des Universités pour à terme, l’exclure des programmes de Terminales. Convictions réalistes ? Fantasmes ? Qui sont-ils donc ces gens qui ont tant peur de la philosophie ? Cette tribune a été publiée dans la revue numérique e-torpedo, dirigée par Franca Maï, qui m'a généreusement invité à venir m'y exprimer. La voici désormais dans l'Ouvroir, en accès libre.