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Qui était donc cette « femme massive, tout en noir, sans maquillage, sans mèche affriolante, les cheveux tirés et la robe noire comme une paysanne » ? C’était Zouc. Quatre lettres. Un visage. Une personnalité. Un show. Une stature. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 25, de juillet 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le flou demeure avec l’arrivée de l’électronique et l’implosion des multimédias. Certes, le livre électronique semble mort-né. Reste que cette annonce nécrologique est à vérifier. Qu’en sera-t-il du livre dans cinquante ans ? Avec lui, notre culture, notre jeunesse, notre civilisation... Je vous propose ici quelques premiers éléments de réponse dans l'Ouvroir.
Je ne sais plus à quelle occasion j’ai rencontré PAG. Mais cet homme était un bon vivant et un farceur. Puis j’ai reçu dans ma boite aux lettres son nouvel ouvrage dédicacé de sa main de maître, C’est tous les jours comme ça, que j’ai commencé par feuilleter distraitement. Je ne savais d'ailleurs pas que j'allais faire dans l'instant connaissance avec un « authentique » écrivain. Comment ai-je pu passer à côté durant tant d'années ? Une recension parue dans le Magazine des livres, numéro 21, de décembre 2009, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette longue étude, m'a été demandée par leMagazine des Livres, pour un dossier sur les journaux intimes des écrivains. Elle est parue dans le numéro 24, du mois de mai-juin 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La rédaction des Carnets de la philosophie, m'avait demandé d’esquisser, si j'ose dire, une compréhension partielle de la pensée de Heidegger à partir du socle fondamental de son œuvre avant le tournant (Kehre): l’ontologie. C'est ce que je crois avoir fait, même si ce travail demandera de la part du lecteur, une grande attention et un grand soin, pour avancer pas à pas dans cette oeuvre foisonnante. C'est bien sûr une lecture personnelle et partiale, et nul commentaire, aussi brillant qu'il soit ne dispensera personne de se reporter au texte même. Mais c'est un début qui peut être instructif pour le lecteur curieux. Cette longue étude est parue dans le numéro 10 de la revue, en octobre 2009, on pourra s'y reporter. La voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
C’est dans une digression entre Socrate et Théodore, au centre du Théétète – 173c à 174a – de Platon, et qui va intéresser cette étude, dont le but à peine voilée est de montrer la supériorité de la dialectique socratique sur la séduction par la parole, opérée avec régularité par les médias et hommes politiques d'une époque, la nôtre, dont notre démocratie décadente n'est pas très loin de celle connue par Platon lorsque ce dernier écrivait ses dialogues [1]. Cette longue étude est parue dans le numéro 10, des Carnets de la philosophie, en janvier 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On m’a remis récemment entre les mains (Gabriel Matzneff pour ne pas le nommer !), le premier roman d’une jeune femme de vingt-cinq ans, encore étudiante, et à peine sortie d’une adolescence qu’elle semble avoir bien comprise, jusque dans ses méandres les plus tortueux. Marie Rivière a écrit un livre qui a beaucoup à voir avec les problèmes existentiels que peuvent rencontrer de tout jeunes gens à l’entrée de l’âge adulte ; mais elle nous offre par la même occasion une topographie de l’être, de soi, de l’adolescence qui prend conscience de la fragilité de l’existence, de sa mort prochaine, et, sans se rendre à l’évidence, accepte son sort en cherchant à s’y extraire, se mettant en quête de son originalité, donc de sa légitimité en ce monde.
Inimitable Blondin ! Jusque dans sa correspondance la plus simple, la plus courte, on retrouve l’efficacité de son style, ses plus simples jaillissements de la langue. On connait bien sûr l’auteur d’Un signe en hiverpour ses bons mots, son ton souvent léger, la force tragique aussi de ses romans, ses nouvelles, ou de ses scénarios de films. Le voilà maintenant présenté dans sa version d’épistolier. Paru dans le site du Magazine des Livres, en mars 2010, cet article est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai lu Duras pour la première fois en 1984, au lendemain de son émission spéciale avec Bernard Pivot, à Apostrophes. Comme nombre de gens, je me suis précipité sur son roman L'Amant, qui allait obtenir le prix Goncourt, et j'ai découvert par la suite une oeuvre puissante et profonde, sans jamais me laisser influencer par les nombreuses critiques à l'époque, qui prétendaient qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. J'ai donc consacré un article à son livre Écrire, ainsi qu'au nombreux entretiens, que l'on trouve dans un DVD publié par les éditions Montparnasse, pour le numéro 22 du Magazine des livres, qui avait été intitulé par la rédaction Écrire, forcément écrire. Je n'ai personnellement pas été convaincu par ce nouveau titre, que je ne trouve pas heureux, et j'ai donc conservé celui que j'avais choisi initialement, à la fois pour sa publication dans le recueil d'articles La Part de l'ombre, paru aux éditions Marie Delarbre, en 2010, mais aussi pour sa réédition dans un spécial Duras, consacré à l'ensemble de son oeuvre, par la revue Instinct Nomade, paru en mai 2021. Cet article est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Comment se fabrique-t-on une histoire ? Quel est donc le vrai visage de l’homme ? L’autre visage : celui de l’agressivité, de la violence, de la force, et même de la tyrannie peut-être. Oui ! C’est de ce visage-là que je voudrais vous parler à présent. Cette recension est parue dans laRevue du Cinéma, numéro 2, de juin 2006. Revue et augmentée en décembre 2009, pour mon essai La Part de l'ombre (2010), la voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La première fois que j’ai rencontré Giger, c’était en 1980, découvrant au cinéma son personnage d'Alien– qui lui offrit d’ailleurs une renommée outre-Atlantique, et l’Oscar des meilleurs effets spéciaux. Cet article a été publié dans Science Fiction Magazine, numéro 47, de janvier 2006. Revu et augmenté en décembre 2009, pour mon essai La Part de l'ombre (2010), le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Il s’agit d’organiser l’oubli. Organiser l’oubli sur le théâtre de l’Histoire. Théâtre de l’histoire sur lequel se réalise, selon Hegel, l’Esprit universel[1].Une histoire qui sévit avec une grande hache. Et au centre de l’Histoire : l’homme. L’homme écrasé par l’Histoire. Voilà tout le principe des romans de Milan Kundera. Ce long article est paru dans le numéro 6 de laPresse Littéraire, de mai 2006. Il a été revu et augmenté en décembre 2009 et figure dans mon essai, La Part de l'ombre, publié en 2010. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
Cet article a été écrit pour une rubrique, que je tenais dans le Magazine des livres, qui avait pour titre : La philosophie par gros temps. J'y pars d'un problème, à mon sens majeur : pourquoi l'homme ne peut-il se passer de ses passions tristes, et de son agressivité ? Paru dans le site duMagazine des Livres, en janvier 2010, le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus beaucoup en France de ce réalisateur polonais très controversé : Andrzej Zulawski. Ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments s'entrechoquent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Je le regrette. Comme je regrette les nombreuses idées reçues sur son œuvre, entraînées par les confrontations brutales qui, soudain, sous la plume de la plupart de ses commentateurs, sont aussitôt taxées d’hystériques, et alors de dérangeantes. Cette étude est parue dans La Revue du cinéma, le numéro 2, de juin 2006. Revue et augmentée en décembre 2009, elle est parue dans mon essai La Part de l'ombre, chez Marie Delarbre, en 2010.
Pour l'essentiel, ce post reprend, en les restructurant, mes deux articles, Le Clézio, Prix Nobel de littérature in Le Magazine des livres, n°13, Nov-Dec. 2008, et Ici & ailleurs, une lecture de J.M.G. Le Clézio in La Presse Littéraire, n°12, Dec 2007-Jan-fev 2008.
Le mythe « Bukowski » a pris naissance en France, le 22 septembre 1978, sur le plateau de l’émission littéraire la plus célèbre de l’époque :Apostrophes. Émission télévisée hebdomadaire présentée par Bernard Pivot. Sur le plateau, non loin de l’anar’François Cavanna, un grand bonhomme d’une soixantaine d’années. Celui-ci a pris soin de se munir de sa propre boisson pour participer à l’émission. C’est du vin blanc. Cet article est paru dans La Presse Littéraire, numéro 2, du mois de Janvier 2006. Revu et augmenté en décembre 2009, il a trouvé une place dans mon essai, La Part de l'ombre, en 2010, aux éditions Marie Delarbre.
Mêler l’économie à la morale, ou prétendre moraliser l’économie, est le fantasme d’un grand nombre de gens, y compris les socialistes libéraux ou démocrates qui sont, à n’en point douter, de vrais « capitalistes », mais certes nuancés. Soit. A chacun ses idéaux ! Cette longue étude est parue dans le numéro 3, des Carnets de la Philosophie, en avril 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
« Tu vas mourir aujourd’hui, et tu ne le sais pas encore ». Voilà comment le nouveau roman de Sébastien Lapaque débute. On aurait pu espérer meilleure entrée en matière. Je veux dire, incipit plus original, moins surfait. Tout, bien évidemment, confère à la chronique de la mort annoncée. Recension parue dans le Magazine des livres, numéro 15, des mois d'avril et mai 2009. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.
Donc voilà Franck Thilliez de retour ! Nouvelle année, nouvel opus ! Thilliez est ce jeune auteur de romans policiers au destin très noir, surdoué, qui, en l'espace de quelques romans, quatre en somme, a imposé sa griffe dans le petit monde du polar.
Voici un vieil article paru dans le numéro 14duJournal de la culture, en mai 2005. N'ayant pas pris une ride et, étant toujours d'une cruelle actualité, je le remets en accès libre dans l'Ouvroir, en lui apportant que peu de modifications. En 2005, ce film de Costra-Gavras m'avait littéralement soufflé, tant ses thèses, nettement inspirées du livre de Westlake, allaient dans le sens de ce que je craignais pour cette société qui, libérale à outrance, exacerbe les plus profonds instincts de notre nature première. En signant là la fin de nos idéaux transcendants, dans les ruines de ceux-ci, elle encourage désormais le nihilisme passif du groupe, dans le vaste champ d'énergies vitales qui ne sont là, en réalité, qu'un magma de forces et d'instincts ou de pulsions de vie et de mort, livrés au chaos irréductible des forces massives de l'égoïsme et de l'instinct de conservation. N'ayant là, nul moyen de transcender la réalité vivante, ne pouvant opérer aucun changement intérieur, aliéné à notre force vitale, l'idéal de bonheur collectif auquel la société libérale aspire, semble réduire le projet collectif à une seule affaire personnelle fondée sur le modèle de la compétition et de la conquête. L'aspiration au dépassement devenant alors un souci de soi fondé sur le modèle du "perfectionnement personnel". C’est en ce sens que le film de Costa-Gavras,Le couperet[1], porte bien son nom. Car, il montre, avec toute la finesse que l’on connaît à Costa-Gavras, combien notre système est un coupeur de têtes… Or, je pense que mon article n'a jamais été aussi vrai qu'au temps présent. Je le dis ici tout net : en France, règne une sourde violence entretenue par la haine de tous contre tous. L'esprit du consumérisme à outrance doublée d'une précarité s'aggravant accentue le sentiment communautariste, individualiste, et les tensions primaires. Or, et c'est la question que je posais en 2005 dans cet article, ce film dénonce une déroute à venir de nos libérales-démocraties, mais puisse-t-il y avoir un remède à la guerre de tous contre tous ?