Jusqu’ici, le Dasein refusait d’affronter la mort de face, mais il lui était nécessaire de sortir des vapeurs rassurants du « On » pour accueillir en soi, dans sa solitude et son arrachement au monde des illusions, la liberté de la mort que Heidegger assimile à une passion. Est-ce pour souligner la nuance de passivité inhérente au passage de l’inauthenticité à l’authenticité, et l’idée de vive intensité inhérente à la passion de la vérité ? Il semble qu’on ne saurait résister dans cet élan spontané, à accueillir la liberté, ou plutôt la libération, qu’accorde la compréhension véritable de la mort. Cette compréhension est alors ouverture vers son « soi », c’est-à-dire son authenticité.
heidegger - Page 2
-
L'émergence du Dasein ou de l’absence à la présence dans Être & Temps de Heidegger
-
Dire l'indicible. De Heidegger à Wittgenstein
Si donc tout est structuré comme un langage (idée qui sera reprise par le psychanalyste Jacques Lacan au XXe siècle lorsqu’il dira de l’inconscient qu’il est structuré comme un langage), il faut considérer que le langage ne dit rien d’extralinguistique, mais qu’au fond le langage se dit lui-même. Heidegger va, à la suite de Nietzsche, attirer l’attention sur les liens entre les options constitutives de la métaphysique et la représentation traditionnelle de la langue, afin de réviser les rapports entre langage et pensée.
-
La leçon de philosophie : Le temps est-il notre malheur ?
La leçon de philosophie est à la fois un exercice que l'on accompli devant un jury et un cours que l'on donne devant ses élèves. L'enjeu est toujours le même, puisque c'est ce moment où il nous faut faire la preuve de notre capacité à réunir, lors d'un exercice bref, toutes les qualités qui pourront faire de nos cours des moments de philosophie. Voici une leçon sur le temps qui se formule ainsi : Le temps est-il notre malheur ?