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L’auteur de l’excellent Service clientèle (2003), de L’Été 76 (2011), de Dénoncez-vous les uns les autres (2022) nous ravit avec un Dictionnaire amoureux de la Belle Époque et des Années folles (Plon, 2022), refusant l’esprit chagrin et l’exercice d’auto dénigrement relevant d’un plaisir quasi-morbide, presque létal de remettre en cause une période historique de la première moitié du XXème siècle. Cette recension est parue dans Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Voici une longue étude que je propose sur l'oeuvre de Michel Houellebecq. Parue dans le site du magazine Entreprendre, elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
C’est le ministre de la Justice d’alors, Rachida Dati, lors de la remise au récipiendaire des insignes de Commandeur dans l’Ordre National du mérite, qui souligna combien Claude Rodhain est un personnage atypique. Dessinateur, technicien, ingénieur, Conseil en propriété industrielle, avocat, romancier, l’itinéraire de Claude Rodhain ne cesse d’étonner. Son parcours, il l’a raconté dans un premier ouvrage Le destin bousculé, paru en 1986 chez Robert Laffont. L’éditeur écrira d’ailleurs de sa main : « Rage au cœur, pieds en sang, cœur à la dérive, il enjambe les montagnes accumule les succès, force la réalité à rejoindre la fiction, avec toujours, ce désir fou : impressionner, conquérir cette mère qui l’a abandonné. » Énorme succès. Depuis, Claude Rodhain n’a de cesse d’écrire. Voici un roman qui se place au cœur de l’actualité. Préfacé par le cinéaste Patrice Leconte, il raconte l’histoire d’une enfance ravagée par le viol. Je suis allé à la rencontre de l’auteur. Compte-rendu. Cet entretien a paru dans le site de la revue Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Frédéric Beigbeder a eu 56 ans. Retiré de la vie parisienne, et surtout de ses nuits, il nous écrit de son havre de paix, sur la pointe du cap Ferret, entre le bassin d’Arcachon et l’Atlantique. Ce sont les confessions d’un vieux mâle blanc de plus de 50 ans, coincé entre les Boomers (ultra-privilégiés) et les Millénials (ultra-moraux). Vieux fêtard déjanté, l’auteur nous adresse une missive, un récit sous forme d’aphorismes qui ne nous annoncent pas la fin du monde, mais qui en dessinent au moins les contours. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici déjà en accès libre dans l'Ouvroir.
Au commencement de la nouvelle La métamorphose de Franz Kaflka, le personnage principal, Gregor Samsa, habite à Prague, dans un logement de l’immeuble sis rue Charlotte. À son réveil, un matin, le voyageur de commerce Gregor se découvre en sorte de scarabée brun, de ventre convexe, de taille assez large, avec six pattes et des antennes. Si la nouvelle de Kafka explore le domaine de la science-fiction, et même de la dystopie, l'écrivain tchèque met à l’épreuve son lecteur, sur ses capacités humaines à faire de ce monde un monde meilleur. Nous avons tous entendu parler de ce voeu pieux, depuis plusieurs siècles, de faire de l'homme un homme élevé et moral. Nous rêvons tous de nous émanciper du joug de la nature, de la biologie et de ses déterminismes asservissants et cruels. L’être kafkaïen, en revanche, nous met face à nos contradictions. Le personnage de Kafka, entièrement absorbé par son devoir, et sans vrais traits psychologiques bons ou mauvais, nous prouve qu'un être révolutionnaire, ne pourra renverser le monde et le changer, sans d'abord sonder son être propre et se révolutionner lui-même. Le héros du récit a beau jouer de bonté et être respectueux de la morale, le monde qu'il habite est bien trop cynique et cruel pour que sa bonne volonté soit faite. En exclusivité dans l'Ouvroir.
On ne parle plus assez de cet écrivain et poète André Suarès, qui fit partie du premier groupe de la Nouvelle Revue Française. Dans un volume intitulé Vues sur Baudelaire (Éditions des instants, 2021), on retrouve tous les textes qu’il consacra au génie de la poésie moderne, Charles Baudelaire, ce Dante d’une époque déchue, comme le nommait Barbey d’Aurevilly. Baudelaire vu par Suarès, Baudelaire ce malfaisant, dandy doté d'un singulier plaisir aristocratique de déplaire, ange déchu vu par un autre héros de la solitude, un aristocrate de la vie spirituelle à son image, le plus méconnu de tous les grands écrivains certainement, et peu nous importe qu’’il fut l'un des trois ou les trois à la fois, ce moderne aux visions apocalyptiques de la modernité a été étudié par un d'Artagnan ascétique, cet Alceste tiré à quatre épingles, cette âme ardente, ce caractère atrabilaire, chacun devant être lu pour ce qu'il est : un génie de la prose dont le verbe, dans son exil, a été le secours qu'il nous apporte à notre présent. Cette édition a été établie par Stéphane Barsacq. Cet entretien paraîtra dans le numéro 37 de Livr'arbitres, en mars 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Roland Jaccard, auteur de plusieurs journaux et essais, dont La tentation nihiliste (PUF), bien connu pour son goût pour les lolitas et les jeunes asiatiques, publie son Journal du Monde d'avant, chez Serge Safran (2021), qui traite des années 83 à 88, du siècle dernier, et d'un monde ancien et aujourd'hui disparu. Je lui ai proposé un entretien pour un dossier spécial sur les journaux intimes des écrivains dans le numéro 36 de la revue Livr'arbitres, ce qu'il a aussitôt accepté. Suite à son suicide, le 20 septembre 2021, cet entretien qu'il a eu la gentillesse de réaliser avec moi, devient par conséquent, son dernier et ultime entretien. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Le titre du pavé de Roland Jaccard, paru chez Serge Safran, Le Monde d’avant, renvoie forcément, en guise de référence hypertextuelle, au Monde d’hier de Stephan Zweig. Ce Monde d’avant là, est celui d’un monde que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, celui des années 80, des années Mitterrand, de la libération des mœurs, de la liberté d’expression ; c’est le Monde (journal dirigé par Jacques Fauvet puis André Fontaine à l’époque) d’un monde qui se défaisait peu à peu d’une morale trop rigide, plombée. C’était un monde qui avait un avenir et un horizon. Tout l’inverse d’aujourd’hui en somme ! Cette recension est parue dans le n°36 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis bientôt 30 ans. Hélios Azoulay était un ami de la fac de philosophie, avant de devenir le compositeur, historien de la musique et écrivain que l’on connait aujourd’hui. Aussi, c’est toujours un plaisir de découvrir un de ses nouveaux livres. Cette année c’est un roman poétique sur une période tragique de l’histoire du XXe siècle : le triste ghetto de Prague. Pour ne jamais oublier, écrire et transmettre sont les deux éléments essentiels. Je remercie Hélios pour ce texte, et pour avoir eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai croisé François Coupry pour la première fois à la télévision. Il était dans le poste. C'était une émission hebdomadaire, Apostrophes, très célèbre dans les années 70 et 80 ; il y présentait un roman, que ma mère m'acheta les jours suivants. C'est alors que, recevant son essai L'Agonie de Gutenberg, ouvrage paru chez feu-Pierre-Guillaume de Roux, en 2018, et rassemblant ses vilaines pensées de 2013-2017, quelques délicieux textes m'ont rappelé les belles heures passées en compagnie des romans de cet écrivain que je lisais lorsque j'étais jadis, cet adolescent d'autrefois. Aussi, à la réception de son recueil de contes intitulé Merveilles, publié également par Pierre-Guillaume de Roux, en 2018, j'ai contacté son attachée de presse qui a eu l'extrême obligeance d'organiser un repas au Vagenende, boulevard St Germain, et une rencontre plus que fructueuse a eu lieu, puisque je reviens avec cet entretien, d'abord paru dans la revue en ligne Boojum, et aujourd'hui, en accès libre dans l'Ouvroir.
La courte autobiographie intellectuelle d’Alain Finkielkraut, joliment intitulée À la première personne, parue chez Gallimard, en 2019 (Folio, 2021), est dédiée à l’écrivain franco-tchèque Milan Kundera. J'ai réalisé une recension à son propos qui a d'abord paru dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022 et qui figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
La correspondance d’André Gide s’étend de 1888 à sa mort, en 1951. Elle compte à ce jour, plus de 28 000 lettres, sans compter celles de ses correspondants, environ 2300, sans non plus compter celles qui sont dispersées dans les bibliothèques, celles qui apparaîtront un jour, selon la bonne volonté des ayants-droits, celles que l’on retrouvera dans le secret des salles des ventes. Bref, soixante ans après sa mort, « c’est plus d’une centaine de correspondances qui ont été publiées, en volumes ou en revues », écrit Pierre Masson dans son Avant-propos, à un ouvrage de lettres choisies, qu’il a rassemblées, et commentées. Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La correspondance entre ces deux grands écrivains pourrait sembler inouïe, tant le fossé entre les deux hommes est important, que ce soit dans « leur œuvre » ou dans « leur légende ». Elle s’est tenue de 1923 à 1977 ; elle n’a pas toujours été régulière et, elle a même vu des moments de ruptures entre les deux hommes. Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans son immense solitude, Céline est toujours vivant. Céline, toujours là auprès de nous, vivant, malgré la plus touchante bêtise de quelques-uns, lui reprochant son œuvre, lui reprochant le coup de grâce porté à l’idée de la littérature, à l’homme, à la meute. Céline réformateur ? Céline styliste ? Céline inventeur d’une langue morte ? Céline chroniqueur ? Cet article est paru dans le numéro 33 de Livr'Arbitres, du mois d'avril 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ça fait presque 40 ans que Djian écrit et publie. Depuis son premier livre, un recueil de nouvelles, paru en 1981, il enchaîne les livres, qui sont un exercice de style pour exprimer la fatalité de toute vie, et l’espoir qui peut, à tout moment naître dans des moments qu’on pouvait croire désespérés. Son roman 2030, paru en 2020, chez Flammarion, montre une nouvelle fois ces existences qui suivent un chemin inexorablement, et qui semblent définitivement écrites à l’avance. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
1984 est un roman philosophique et d’anticipation écrit par George Orwell et publié en 1949. L’action se situe dans un monde totalitaire où les idéologies ont triomphé de l’individu. La ferme des animaux, publié en 1945, raconte, un jour de juin, en Angleterre, une révolte des animaux. Deux classiques de la littérature anglaise, qui racontent le système soviétique et totalitaire communiste de Joseph Staline, mais aussi, une société, à la lecture de ces deux œuvres éclairantes, assez proche de la nôtre. Deux romans pour notre temps, écrits par un écrivain populaire, éducateur des masses. Cette recension est parue dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est également en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis son roman L’inceste (1999), chaque nouvelle parution de Christine Angot crée l’ire ou l’enthousiasme mais ne laisse pas indifférent. Dans le grand tourbillon des nouveaux romans parus à la rentrée, à l’image de Michel Houellebecq, quand Angot fait paraître un nouveau texte, et qui n'a jamais eu que deux sujets : Angot & l'inceste, en bref un seul sujet donc : elle-même, il est toujours utile de s’y intéresser. Le 26 octobre 2021, elle a reçu le prix Médicis pour ce roman (même si l'obtention de ce prix a fait gronder parmi ses détracteurs). Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis son Nobel de littérature, reçu en 2008, J.M.G. Le Clézio a publié plusieurs ouvrages, dont des romans et des recueils de textes. Parmi ceux-là, un récit océanique sur une plongée dans la mémoire de l’Île Maurice. Une plongée remarquable, une odyssée littéraire mettant à l’honneur la culture métissée de l’Océan indien, une langue poétique, et une vision de la nature très proche du style personnel, imagé et lyrique, dont nous a habitué l’écrivain depuis ses débuts. Alma, dont le titre, tant esthétique que mystérieux, raconte des histoires croisées, dont celle de Jérémie, parti en quête du dodo, cet oiseau jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, dit Dodo, admirable hobo, né pour faire rire. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le poète Yves Bonnefoy (1923-2016) est l’auteur d’une œuvre considérable, dont quelques essais publiés à la fin de sa vie, qui sont une réflexion élaborée sur son travail poétique, ainsi que l’inachèvement de la poésie. Faisant suite à deux précédents ouvrages, Entretiens sur la poésie(1972-1990) et L’Inachevable, Entretiens sur la poésie (1990-2010) est un nouveau volume qui réunit treize entretiens des dernières années, en plus d'un essai, Ut pictura poesis. Cette recension est parue dans le numéro 34, de Livr'arbitres, de juin 2021. Elle estdésormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dominique Guiou m'a gentiment envoyé son premier roman, co-écrit avec son complice Thomas Morales. L'ayant dévoré en une matinée, au commencement de l'été, je me suis fendu d'une chronique, pour Boojum, et j'ai demandé aux deux auteurs facétieux, s'ils acceptaient de répondre à quelques questions. Voici donc le compte-rendu, en exclusivité dans l'Ouvroir.